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lundi 6 juin 2016

L’État incapable d’assurer la sécurité publique

 


Le 06/06/2016


Au grand désespoir de nombreux Français, notre pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos et la violence.

 Complètement dépassés par des événements qu’ils ont eux-mêmes initiés, MM. Hollande, Valls et Cazeneuve en sont réduits à être les spectateurs impuissants d’une guérilla urbaine qui, sous prétexte de droit à manifester, ravage, au quotidien, les rues de Paris et de nos villes de province.
Alors que l’état d’urgence sévit et devrait assurer à tous les citoyens une paix durable, le laxisme et l’incurie de l’État socialiste provoquent exactement le contraire.
Dernier épisode en date, le jeudi 2 juin, en plein après-midi, en marge d’une (nouvelle) manifestation de la CGT, une « horde sauvage » d’environ une centaine de casseurs cagoulés, armés de barres de fer et de haches, ont fait irruption rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de la capitale, créant un véritable mouvement de panique chez les commerçants et les habitants.
 Pendant plus d’une heure, ils ont détruit vitrines, véhicules et mobilier urbain sans être inquiétés.
 Sur les 17 individus finalement interpellés, la plupart ont été libérés, faute de preuves ! Ce énième loupé judiciaire, dû à des cadres juridiques complètement inadaptés aux situations que nous vivons, ne peut que faire regretter la loi anti-casseurs édictée en juin 1970 par le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas, suite aux manifestations violentes de mai 1968.
Cette loi avait été abrogée en 1981 lors de l’arrivée au pouvoir du gouvernement socialo-communiste de Mitterrand.
Compte tenu de ces événements, le peuple français est en droit de se demander si les notions d’ordre et de sécurité publics ont encore un sens aujourd’hui dans notre pays.
Le droit à la sécurité pour chacun et chacune fait partie de ces droits fondamentaux sans le respect duquel l’exercice d’aucun autre n’est possible.
Fonction régalienne de l’État, la sécurité intérieure doit être assurée, et tous les moyens mis en œuvre pour que les personnes et les biens puissent voir leur intégrité garantie.
C’est par l’exercice de la violence légitime concédé à l’appareil étatique que cette mission, fondamentale en démocratie, peut être assurée.
En laissant se perpétrer dans notre pays de telles agressions, l’État rompt le contrat qu’il a avec le peuple.
Dès lors, si ses représentants élus – président de la République, Premier ministre, ministres – sont dans l’incapacité de faire face à leurs missions, ils doivent partir.

Or, depuis trop longtemps maintenant, la situation sécuritaire se détériore.

Les impacts sont innombrables et touchent tous les secteurs de la vie sociale et économique de notre pays.

 Déjà fragilisée par des politiques publiques approximatives, hasardeuses, inefficaces et mortifères pour notre société, la coupe est pleine.

Les responsables de cette situation, dont la France mettra, à n’en pas douter, des décennies à se remettre, doivent enfin prendre leurs responsabilités, cela même avant que le peuple ne les congédie !


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