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dimanche 8 mai 2016

La gloire futile des bobos-cons et de la gauchosphère

Article publié le 08.05.2016
 
 
AuxLarmesCitoyensFerjeux



Thierry-Ferjeux MICHAUD-NERARD
Médecin, Pédopsychiatre
 
Benoît Rayski ironise, de façon critique, sur Causeur, à propos du "nouveau cri de guerre à la mode des bobos collabos" : "Je suis bobo et je vous emmerde !"

 Le résultat du slogan vide de sens ferait passer magiquement les insignifiants du spectacle "de l'anonymat à la gloire, de l'obscurité à la lumière" des médias bobos.
Libération a publié une tribune vulgaire d'un anonyme soi-disant romancier jeunesse (???) : "Et si on fichait la paix aux bobos", qui a séduit la caste politico-médiatique des intermiteux de la gauchosphère.
Ce qui a plu aux bobos séniles des bobosquartiers, c'est "Les bobos vous emmerdent".
Selon Benoît Rayski, "un cri du cœur destiné à redonner une fierté (LGBT ?) perdue à tous les bobos humiliés, vilipendés, caricaturés et salis par la droite la plus réactionnaire et la plus méprisante qui soit. L'auteur jeunesse a aussi une identité (?) revendiquée et assumée : il est bobo… musicien, illustrateur, graphiste, artiste (?), intermittent du spectacle. Il mange bio, aime le commerce équitable, vomit les grandes surfaces, est… écologiste. "Et alors ?" s'exclame l'auteur jeunesse, "renvoyant les réac et les fachos au mépris que leurs railleries méritent".

Après, la critique se précise : "Pourtant, il suffit de gratter un peu… pour s'apercevoir que le bobo n'est pas sans rapport avec le beauf de Cabu : "bobo-con et fier de l'être"… Il n'aime pas l'Occident et tout ce qui le symbolise à ses yeux : les banques, la bourse, les riches,… la pernicieuse société de consommation.
"Mais le bobo aime… les filles arabes que l'État oppressif veut empêcher de porter le voile. Il aime les… palestiniens que les… (agents) sionistes (persécutent). Il aime les peuples arabes… le bobo-halal…
"Il est chez lui place de la République (où) le drapeau (français) n'a pas droit de séjour (contrairement au) drapeau palestinien. Il paraît qu'il vaut mieux être traité de bobo que de "gros connard"."
Ben voyons !
Et là se fait jour une douloureuse vérité : le bobo-con et fier de l'être n'est rien de moins qu'un bobo gaucho-islamo-grégaire, un médiocre suiviste de la place de la République, sans personnalité, un anonyme et un insignifiant "mutin de Panurge" selon Causeur qui cite "une expression chère au regretté Philippe Muray".

Le même cite "l'obsession (des mutins de Panurge) révolutionnaires en peau de lapin… symptômes de notre démocratie (socialiste) malade : (participer à l'imposture de) ce grand défouloir, tout heureux de faire comme si… (On) arrive avec son moi victimaire, sa cause incontestable et son ennemi quasi héréditaire – sioniste, mâle, riche, blanc, américain, capitaliste ! (Élisabeth Lévy).
Pour paraphraser le philosophe Yves Michaud qui scrute l'émergence d'un "mouvement gaucho-populiste", Nuit de boue, c'est la gloire futile des "bobos-cons chez les soviets" !
En attendant que les bobos-cons dégagent de la place de la République, la caste politicomédiatique de la bobo-gauchosphère met en scène la "désertification mentale" de la Nuit de boue, "intellectuellement sinistrée", avec une pensée unique en friche, qui cumule la bêtise crasse, l'absurdité décérébrée, la nuisance morale et antisociale persistante…

Élisabeth Lévy nous conte la mésaventure et "l'admirable dévoilement opéré par Maître Finkielkraut, lequel, en un quart d'heure (fort déplaisant pour lui et son épouse), a plus fait progresser notre connaissance du "labo(bo)ratoire politique" de la place de la République, dixit Joffrin, que des centaines de reportages

Élisabeth Lévy critique les "éditoriaux aussi énamourés devant tant de nouveauté citoyenne que des parents devant le babil de leur bébé" de la caste politico-médiatique de la bobo-gauchosphère.
Elle souligne fermement la nullité absolue de ce "formalisme ridicule et le niveau désespérant… des débats…"

La Nuit de boue des "bobos-cons chez les soviets" a "montré son vrai visage… révélant que cette foule (de bobos-cons "tous ensemble") ne s'unissait que pour haïr
 Lordon justifie l'expulsion du philosophe : "Ce pays est ravagé par deux violences, la violence du capital et la violence identitaire et raciste dont Alain Finkielkraut est un des premiers propagateurs". Élisabeth Lévy raille tant de "nouveauté innovante en effet".
La gloire futile de l'être-ensemble des bobos-cons de la Nuit de boue invente la politique bobo-con de demain !
 "Muray avait parfaitement imaginé la comédie de Révolution qui se joue à ciel ouvert… en expulsant Alain Finkielkraut (et) en refusant de condamner la violence au nom de la solidarité avec les casseurs".
Voilà pourquoi la Nuit de boue des bobos-cons "mérite surtout, comme le recommandait Muray, d'être tournée en dérision".
 Si le ridicule ne tue pas, il affaiblit la cause : "L'ennemi veut nous diviser, camarades !"
Ben voyons !
 C'est le culte émerveillé des bobos-cons irresponsables, ces ramollos de la quarantaine qui font une sorte d'amende honorable complètement déjantée, face à cette jeunesse déglingo bobo-isée, dont la plupart sont des intermiteux indignés et oisifs qui ont quitté définitivement les rivages du monde réel !
Maintenant, vous prendrez bien un peu de culture débobo-isée et adaptée librement de Wikipédia :
"L'amende honorable est, en France, sous l'Ancien Régime, en termes de droit, une peine infamante, plus grave que le blâme, moins que l'exposition publique, le fouet, la mutilation, les galères, le bannissement.

"Le souvenir s'est conservé aujourd'hui avec l'expression "faire amende honorable".
Durant l'Ancien Régime, la personne condamnée à l'amende honorable devait reconnaître publiquement sa faute (place de la République) et "demander pardon à Dieu, à la société et aux hommes"…
Faire amende honorable recouvre aujourd'hui un autre sens.
 Dans le cadre d'un processus de rétablissement (moral), de prise de conscience, et/ou d'élévation spirituelle, (on peut) éprouver le besoin de reconnaître les torts et les préjudices causés.

"Il s'agit de tout mettre en œuvre pour réparer ses torts (réels ou supposés)… démarche (bourgeoise) qui apporte une source d'apaisement en permettant aux (bobos de croire) réparer leurs torts (à peu de frais, alors que cela nécessite, en réalité, dans la vraie vie) honnêteté, dignité et humilité".

(cf le Minnesota model).

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