En moyenne, les agents des administrations travaillent 15 journées de moins par an que les salariés du privé. C'est ce que révèle une étude qui devait être remise ce jeudi au Premier ministre. Avant d'être ajournée in extremis... "L'Obs" en dévoile les principales conclusions.
Les gros bras de la CGT ne sont sans doute pas prêts d’obtenir le retrait du projet de loi sur le Travail comme ils le revendiquent en organisant un blocus des raffineries pétrolières et des centrales nucléaires.
Mais en appelant à la grève générale ce jeudi, ils ont déjà provoqué l’ajournement d’un rapport sur "le temps de travail dans la fonction publique", qui promettait de faire grand bruit.
"La remise à été décalée pour des raisons de calendrier", a-t-on appris de Matignon, le 24 mai dans la matinée.
"La remise à été décalée pour des raisons de calendrier", a-t-on appris de Matignon, le 24 mai dans la matinée.
In extremis, Matignon a préféré ne pas ajouter une provocation au programme, très chargé, des affrontements sociaux.
Les observations et les pistes de réformes formulées par le rapporteur Philippe Laurent, maire UDI de Sceaux et ami de Valls, pour faire respecter la durée légale de 35 heures hebdomadaires dans les administrations, sont soudain apparues inopportunes.
Annick Girardin, la ministre de la Fonction publique, déclare :
"Le Premier ministre devait faire un discours. Mais une question de temps s'est posé à nous en raison des déplacements de Manuel Valls à l'international et de la situation sociale dans le pays. Je le regrette mais je partage son avis."
"L’Obs" s’est procuré le fameux rapport que Matignon ne saurait ouvrir pour l’instant.
Diplomatique dans la forme mais net sur le fond, Philippe Laurent formule 34 recommandations pour "mettre fin au maintien de régimes dérogatoires à la base légale de 1.607 heures et à l'attribution de jours d'absence dépourvus de base légale".
Il s’agit rien moins que de mettre enfin les 5 millions de fonctionnaires français au même régime horaire de travail.
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