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dimanche 1 mai 2016

Affrontements à Rennes. Le préfet de région défend l'action de la police

     
      


 
Dans une lettre ouverte adressée à William Martinet, président de l'UNEF, Patrick Strozda souhaite "rétablir la réalité des événements" après les heurts survenus ce jeudi à Rennes au cours desquels un étudiant de 20 ans a perdu un oeil. L'IGPN a été saisie.
 
Le préfet d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne Patrick Strzoda est monté au créneau ce samedi pour défendre l'action de la police lors de la manifestation à Rennes de jeudi dernier.
Une manifestation émaillée d'incidents violents au cours de laquelle un étudiant vannetais de 20 ans a perdu un oeil.

Le préfet a ainsi adressé une lettre ouverte au président de l'Unef, William Martinet.
 Lettre qui se veut une réponse aux propos tenus sur I-télé par le président de l'UNEF sur les stratégies contre-productives de la police, notamment à Nantes et Rennes : "Nous avons des forces de police qui ont fait le choix de rentrer en confrontation pour disperser des cortèges qui étaient parfois pacifistes", a affirmé le président de l'Unef, qui avait déjà dénoncé "l'usage disproportionné de la force" après les manifestations.

 L'action de la police est-elle disproportionnée ?

 L'action de la police est-elle disproportionnée ?


Non !
Oui !
Pas d'avis...

 
"Je veux rétablir la réalité des évènements", déclare le préfet de Bretagne selon lequel le défilé des organisations syndicales ce jour-là s'est déroulé "pacifiquement et sans incident pendant deux heures".




Puis, alors que ce cortège parvenait à son point de dislocation "un groupe de 700 à 800 manifestants s'est désolidarisé du cortège officiel (...) pour aller à la rencontre des forces de l'ordre" qui protégeaient l'hypercentre de Rennes, poursuit Patrick Strzoda.

"Ce groupe de manifestants était emmené par une centaine d'individus masqués, cagoulés, armés de barres de fer et munis de projectiles divers", ajoute-t-il.

"Sur le trajet, ces manifestants se sont livrés à diverses exactions contre des bâtiments et des équipements publics, avant de venir chercher l'affrontement avec les forces de l'ordre", indique le préfet.




"Cette agression délibérée a pris la forme de divers jets de projectiles sur les policiers, parmi lesquels une ancre marine, des billes d'acier, des bouteilles remplies de liquides inflammable, des mortiers d'artifice, des 'bombes agricoles'", détaille-t-il.

Patrick Strzoda indique tenir les enregistrements filmés de la manifestation à la disposition de l'Unef "dans leur intégralité".

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