Réflexions sur l'actualité et la politique Française. Avec quelques exceptions sur le reste du monde. Immigration, invasion, colonisation, islamisation, révolution.Covid
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mercredi 6 avril 2016
TVL, journal du mercredi 6 avril 2016: Islam / Ces écoles hors République
Journal du 6 avril 2016
Islam / Ces écoles hors République
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“Une minorité salafiste est en train de gagner la bataille idéologique de l’islam en France”. Avec cette déclaration, le premier ministre Manuel Valls constate l’échec du multiculturalisme imposé au détriment du modèle d’intégration républicain. Les jeunes Français scolarisés dans le public en sont les premières victimes. Pierre Bergerault
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La République piégée au jeu de la laïcité ! Au nom du respect des cultes, l’Etat français et l’Education nationale laissent les islamistes s’emparer des esprits. Pour l’essayiste et enseignant marseillais, Jean-Paul Brighelli, de plus en plus de jeunes musulmans montrent une certaine mauvaise volonté dans l’apprentissage de l’enseignement laïc :
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(ITW J-P Brighelli)
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De nombreux problèmes en lien avec la mixité apparaissent également. Jean-Paul Brighelli évoque notamment la décision du canton de Berne en Suisse, autorisant les élèves à ne pas serrer la main de leur professeur quand c’est une femme ou le cas d’une de ses collègues, frappée par un élève parce qu’elle l’avait touché. L’enseignant normalien dénonce également les établissements hors contrat, jamais assez contrôlés à cause du manque d’inspecteurs et du fait de leur nombre croissant. En effet, il en existe aujourd’hui une cinquantaine en France, accueillant près de 5 000 étudiants. L’éducation islamique prend d’ailleurs souvent le pas sur les savoirs les plus élémentaires. Jean-Paul Brighelli n’hésite pas à mettre en garde l’Education nationale concernant la main mise de l’UOIF, l’Union des organisations islamiques de France, sur ces établissements :
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(ITW J-P Brighelli)
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Un autre phénomène inquiétant est à déplorer, c’est celui de la déscolarisation. Jean-Paul Brighelli fait toutefois la différence entre deux types de parents :
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(ITW J-P Brighelli)
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Société / Une gabegie nommée Canopée
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Paris, ses cathédrales, ses musées et … sa Canopée… Le maire de la Capitale, Anne Hidalgo, a inauguré hier la dernière “prouesse architecturale” de Paris. Non loin du Centre Pompidou, le centre des Halles s’est rénové pour laisser place à… la Canopée. Un projet titanesque, moderne et surtout… coûteux !
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(ENROBE)
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Société / Autisme : le drame français
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La France incapable de gérer ses enfants autistes ! De nombreux enfants autistes sont placés dans des hôpitaux psychiatriques alors même que la Haute Autorité de la Santé condamne l’internement dans ces établissements. Quand l’enfant autiste n’est pas placé en service psychiatrique, son accès à l’école est difficile et seules les familles aisées peuvent bénéficier d’un programme d’accompagnements adaptés.
Ce problème de santé publique n’est pas lié à un défaut de moyens de l’Etat. En effet, l’internement en hôpital psychiatrique coûte environ 1 500€ par individu et par jour, soit 2 milliards d’euros par an au total. La prise en charge en milieu scolaire classique n’excède pas les 5 000€ par mois. Une solution qui permettrait à la France d’économiser 500 000€ chaque année… C’est d’ailleurs le choix fait par de nombreux pays comme l’Italie. Au delà de l’aspect financier, la scolarisation des jeunes autistes est largement bénéfique. Elle permet une meilleure intégration dans la société et de pallier en partie les possibles troubles du comportement.
En France, un rapport de l’inspection générale des affaires sociales de 2015, affirme que 60 % des adultes enfermés dans des hôpitaux psychiatriques sont des autistes. Un dispositif totalement inadapté ! D’ailleurs, la France s’est vue condamnée par la Cour de Justice de l’Union européenne à 5 reprises ces 12 dernières années. Pourtant, le 24 mars dernier encore, Marisol Touraine, le ministre de la Santé, affirmait que la France encadrait très bien les autistes… rappelant que prises en charges, accompagnements et méthodes éducatives étaient remboursées à 100 %… oubliant peut-être qu’il ne s’agissait pas seulement d’une question d’argent…
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Economie / Taux d’intérêt négatif : la fin de la bulle ?
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Pendant que les media se gargarisent avec l’affaire Panama Papers, un autre scandale provoqué par la finance mondiale pervertie se déroule, sournoisement… Celui des dettes d’Etat à taux négatif… Un sujet suffisamment compliqué pour que vous n’en entendiez pas parler au JT de France 2… Décryptage : Natasha Koënigesberg.
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La France, comme la plupart des pays occidentaux, sont endettés, et parfois, lourdement. Le champion du monde toute catégories est… l’Amérique, les Etats-Unis pour être précis, avec 19 trillions de dollars de dettes publiques.. 19 trillons, c’est 19 000 milliards de dollars… A coté, la France est ridicule : avec 5 fois moins d’habitants, nous n’avons contracté “que” 2 000 milliards d’euros de dettes. Cette dette, tous les jours, est renégociée sur les marchés internationaux. L’argent emprunté voici 10 ans jour pour jour, est remboursé… en contractant une nouvelle dette ! Tout le monde sait que cela porte un nom : faire de la cavalerie.
Mais, particularité, depuis peu, l’argent emprunté sur les marchés par des pays comme la France, l’Allemagne, la Belgique, et tant d’autres pays en Europe l’est à taux d’intérêt négatif ! Oui, vous avez bien entendu : taux d’intérêt négatif. Cela signifie effectivement que l’emprunteur rendra moins d’argent, à terme, que ce qu’il a reçu ! Le premier pays à avoir pu emprunter de l’argent à taux négatif, sur 10 ans, était la Suisse, c’était le 8 avril 2015, il y a tout juste un an. On s’était étonné de cette curiosité, à l’époque.
Depuis, bientôt 8 000 milliards de dettes publiques, donc, de dettes d’Etats souverains, ont été contractées dans les mêmes conditions ! De l’argent tout simplement gratuit, puisqu’il ne coûte effectivement rien à l’emprunteur, pas un centime d’intérêts. Pire encore ! La Banque Centrale Européenne a annoncé voici quelques semaines qu’elle aussi allait prêter à taux négatif !
Si vous demandez à votre banque un crédit immobilier de 100 000 euros par exemple, vous obtiendrez un taux canon, parfois inférieur à 1,3 % sur 10 ans. Mais de son côté, votre banque ira chercher cet argent auprès de la BCE, qui elle, va lui prêter 100 000 euros, mais aussi.. lui donner 400 euros de prime par an, soit 0,4 %, pendant toute la durée du prêt, pour la récompenser ! Le monde à l’envers, celui qui prête donne en plus un cadeau avec.
Vous l’avez compris : le système marche complètement sur la tète. Ce sont les derniers signes d’une crise de confiance majeure dans l’économie réelle. Quand on accepte de perdre de l’argent en le plaçant en dette d’Etat, c’est que l’on espère en perdre moins, ainsi, qu’en le plaçant, ailleurs. Quand une banque centrale donne de l’argent en plus de l’argent qu’elle prête, de l’argent virtuel, qu’elle fabrique, dans les deux cas, là encore, c’est un signe clair que l’économie va mal, très mal.
On vous parle aujourd’hui d’une embellie de l’immobilier, notamment grâce aux crédits immobilier bon marché ? Preuve supplémentaire qu’il s’agit d’une bulle. Par essence, une bulle, on continue à souffler dedans, persuadé que cette fois, elle n’explosera pas.. Jusqu’au “paf” final.
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L’actualité en bref
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DSK visé par le scandale de Panama Papers ! La société LSK dirigée jusqu’en 2014 par l’ex-patron du FMI aurait créé 31 sociétés Offshore dans des paradis fiscaux. Ces sociétés servaient à ouvrir des comptes pour de grosses fortunes en Suisse, au Luxembourg ou encore à Hong-Kong. Dominique Strauss Kahn dit ne pas avoir été au courant de l’activité de domiciliation Offshore. Activité qui aurait commencé avant son arrivée à la présidence du groupe en octobre 2013. Mais DSK a un autre problème : des actionnaires ont porté plainte contre lui pour ne pas avoir été informés de la situation financière exacte de LSK. En mars dernier, une information judiciaire a donc été ouverte par le parquet de Paris pour escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux et abus de confiance.
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2016 ou la mode du référendum ! Pour ou contre l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine ? Voici la question posée aujourd’hui aux Néerlandais à l’initiative de plusieurs partis souverainistes dont le PVV de Geert Wilders. Le référendum, mis en place grâce à 300 000 signatures en sa faveur, sera purement consultatif et n’aura pas d’effet sur la politique de l’Union européenne. Même si la participation semble être relativement faible le “non” dans les derniers sondages figure en tête. A moins de 3 mois du referendum sur le Brexit, le vote néerlandais pourrait annoncer de futures déconvenues pour Bruxelles.
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Nouvelle polémique autour des vaccins. Mardi, la société italienne Nanodiagnostics a rendu son analyse concernant les vaccins contre la méningite. Le Méningitec contiendrait des débris de plomb, de zinc, de titane ainsi que des particules radioactives. Depuis 2014, l’affaire était déjà devant les tribunaux. Près de 580 familles avaient porté plainte après avoir observé des effets secondaires graves chez leurs enfants après la vaccination. Dans le même temps, le laboratoire américain Nuron Biotech découvrait plusieurs seringues de Méningitec défectueuses. Suite à cela, 21 lots avaient été retirés du marché français. Les conclusions de la société italienne représentent un premier élément de réponse pour les familles. De son côté, le tribunal de Clermont-Ferrand a procédé à la nomination d’experts pour élucider cette affaire.
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