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lundi 4 avril 2016

Tribune libre – Le temps des traîtres, par Vincent Revel

 
Le 04/04/2016
 
Bosch escamoteur
 

Selon nos responsables, l’Europe est en guerre contre Daesh. Les attentats commis sur notre continent auraient soi-disant permis à nos politiques de comprendre la situation. A écouter nos bonimenteurs, le drame de Bruxelles aurait réveillé les consciences. Nous sommes nombreux à savoir qu’il n’en est rien.
 
Les attentats en Belgique n’ont rien permis et n’ont rien changé.
 Nous sommes toujours dans les mêmes impasses.
Il suffit de voir ce que sont devenues la loi sur la déchéance de la nationalité française pour les binationaux et les déviances communautaristes de la loi El Khomry.
Le monde des Bisounours est toujours en place, recroquevillé sur ses espérances utopistes.
Rien n’a changé, au contraire, tout s’accélère !
L’antiracisme profite même du contexte pour culpabiliser un peu plus les victimes et enfoncer le clou de la repentance avec des courts métrages hallucinants dénonçant le racisme antisémite, anti-noir, islamophobe, tout en oubliant volontairement le racisme le plus commun actuellement : celui qui vise les Blancs.
 Les Européens de souche sont priés de faire profil bas en évitant toute démonstration de force comme ont osé le faire des patriotes belges à Bruxelles, tout de suite condamnés par l’establishment comme d’affreux hooligans !
S’ils le désirent, les Européens peuvent pleurer, poser des bougies, participer à des marches blanches mais ils ont surtout le devoir d’endosser, en silence si possible, le rôle du salaud.

Pas plus aujourd’hui qu’hier, nous n’avons la possibilité d’avoir un véritable débat démocratique sur le danger de l’islamisation de l’Europe, sur l’immigration de masse et de remplacement, sur l’échec de l’idéologie multiculturelle et sur les fractures communautaires qui se dessinent un peu partout en Europe occidentale.
Certains pays de l’Union, comme la Hongrie et la Pologne, essayent timidement de faire réagir leurs partenaires affaiblis.
Au nom d’une globalisation, tueuse des identités charnelles, une volonté de dissolution et de déconstruction anime l’esprit des élites européennes.
 Timorées, molles, apeurées et enfermées dans des stéréotypes, ces élites ne sont plus capables actuellement d’être à la hauteur des événements tragiques qui nous touchent.
La gestion calamiteuse de l’invasion des migrants, du soi-disant printemps arabe, de la crise en Ukraine et du conflit en Syrie en sont des exemples parfaits parmi tant d’autres.
 
Nos élites, déconnectées de la réalité et des intérêts premiers de leurs patries, ne font que gesticuler au lieu d’agir.
Leur grille de lecture des événements historiques ne fait qu’obéir à des impératifs idéologiques ou financiers extranationaux.
 
Là où la Russie de Poutine, avec la Syrie, et dernièrement la libération de Palmyre, donne une leçon d’efficacité au camp occidental, nos dirigeants, empêtrés dans leurs nombreuses contradictions, ne peuvent qu’envoyer une image désastreuse de l’Europe.
 
 En continuant d’être les alliés inconditionnels de ceux qui financent l’islam sunnite wahhabite, directement impliqué dans les nombreux attentats islamiques, nos responsables politiques ne font qu’afficher leur incapacité à être de véritables chefs.
Vincent Reve

sourcel

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