Le 19/04/2016
Gregory Vanden Bruel
Les pays de la vieille Europe ont leurs quartiers au sein desquels la bataille métapolitique est en passe d’être gagnée par les islamistes.
Le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA, Nieuw-Vlaamse Alliantie/Alliance néo-flamande) vient de lancer un fameux pavé dans la mare en affirmant, dans une interview accordée au Standaard, quotidien flamand, qu’« une partie significative de la communauté musulmane avait dansé à l’occasion des attentats », précisant que ce sont des faits rapportés par les services de renseignement et non de simples spéculations.
On se souvient qu’en 2001, après l’effondrement des tours jumelles à New York, et les 2.977 victimes que le 11 septembre engendra, partout dans le monde arabe, notamment à Gaza, les attentats furent célébrés aussi bruyamment qu’une victoire sportive.
Quinze ans plus tard, c’est en Occident même, dans les territoires perdus de nos pays, que l’on fête les actes barbares de terroristes agissant aujourd’hui au nom de Daech.
Faut-il, dans ce contexte, s’étonner qu’il ait fallu plusieurs mois pour retrouver Salah Abseslam dans la commune même d’où il était parti commettre ses méfaits ?
Les pays de la vieille Europe ont donc leurs communes et quartiers au sein desquels la bataille métapolitique est en passe d’être gagnée par les islamistes.
Dans son dernier ouvrage, La France djihadiste, Alexandre Mendel explique remarquablement comment Molenbeek est devenue une zone grise dans laquelle un environnement, que l’on qualifiera de halal, fait de boutiques vendant des livres aux titres évocateurs, d’enseignes en arabe ou de voiles, sert de terreau à la guerre sainte.
Pire encore : nous pouvons également affirmer que dans certaines écoles belges, où il n’y a plus beaucoup de têtes blondes, il est désormais interdit de manger des bonbons ou des tartines de jambon sous peine d’insultes et de crachats.
N’essayez pas non plus d’y expliquer la théorie de l’évolution et ne vous aventurez pas trop dans un débat sur le terrorisme.
Le Premier ministre belge, le libéral Charles Michel, tout en confirmant qu’il y a eu « des expressions de soutien aux auteurs des attentats », a néanmoins recadré son ministre de l’Intérieur, pourtant l’un des meilleurs depuis longtemps, en affirmant qu’il s’agissait « d’actes provenant de personnes minoritaires » et qu’il faut éviter « de faire des généralisations ».
En d’autres termes, cachez cette réalité que je ne saurais voir.
Les médias se sont mis au diapason : alors que la Belgique organisait ce dimanche une marche contre la haine et la terreur, organisée et soutenue par le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’extrême gauche – sorte de marche du 11 janvier, mais à la belge -, les médias ont fait tourner en boucle l’image des quelques musulmans et musulmanes voilées présents sur les lieux.
L’honneur du multiculturalisme est sauf !
Si l’on peut se féliciter que des musulmans se désolidarisent de la terreur, on ne peut occulter une réalité autrement préoccupante : oui, en Belgique, quand les cadavres jonchent le sol, certains dansent et font la fête à quelques encablures de corps sans vie
On se souvient qu’en 2001, après l’effondrement des tours jumelles à New York, et les 2.977 victimes que le 11 septembre engendra, partout dans le monde arabe, notamment à Gaza, les attentats furent célébrés aussi bruyamment qu’une victoire sportive.
Quinze ans plus tard, c’est en Occident même, dans les territoires perdus de nos pays, que l’on fête les actes barbares de terroristes agissant aujourd’hui au nom de Daech.
Faut-il, dans ce contexte, s’étonner qu’il ait fallu plusieurs mois pour retrouver Salah Abseslam dans la commune même d’où il était parti commettre ses méfaits ?
Les pays de la vieille Europe ont donc leurs communes et quartiers au sein desquels la bataille métapolitique est en passe d’être gagnée par les islamistes.
Dans son dernier ouvrage, La France djihadiste, Alexandre Mendel explique remarquablement comment Molenbeek est devenue une zone grise dans laquelle un environnement, que l’on qualifiera de halal, fait de boutiques vendant des livres aux titres évocateurs, d’enseignes en arabe ou de voiles, sert de terreau à la guerre sainte.
Pire encore : nous pouvons également affirmer que dans certaines écoles belges, où il n’y a plus beaucoup de têtes blondes, il est désormais interdit de manger des bonbons ou des tartines de jambon sous peine d’insultes et de crachats.
N’essayez pas non plus d’y expliquer la théorie de l’évolution et ne vous aventurez pas trop dans un débat sur le terrorisme.
Le Premier ministre belge, le libéral Charles Michel, tout en confirmant qu’il y a eu « des expressions de soutien aux auteurs des attentats », a néanmoins recadré son ministre de l’Intérieur, pourtant l’un des meilleurs depuis longtemps, en affirmant qu’il s’agissait « d’actes provenant de personnes minoritaires » et qu’il faut éviter « de faire des généralisations ».
En d’autres termes, cachez cette réalité que je ne saurais voir.
Les médias se sont mis au diapason : alors que la Belgique organisait ce dimanche une marche contre la haine et la terreur, organisée et soutenue par le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’extrême gauche – sorte de marche du 11 janvier, mais à la belge -, les médias ont fait tourner en boucle l’image des quelques musulmans et musulmanes voilées présents sur les lieux.
L’honneur du multiculturalisme est sauf !
Si l’on peut se féliciter que des musulmans se désolidarisent de la terreur, on ne peut occulter une réalité autrement préoccupante : oui, en Belgique, quand les cadavres jonchent le sol, certains dansent et font la fête à quelques encablures de corps sans vie
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