Le 23/04/2016
Marie Delarue
La belle est dans les starting-blocks, et Dieu sait qu’il ne manque pas de candidats déjà annoncés sur la ligne de départ.
Nombreux sont ceux qui souffrent de « la maladie d’amour » (Sardou, si tu m’entends…), une maladie qui court, qui court et vous emporte.
Douleurs de l’abandon, de la rupture, du désamour…
Je t’aime moi non plus…
Toi et moi, eux et nous, toi sans moi… et puis plus rien.
Les délaissés du cœur se retrouvent souvent un compagnon ou une compagne, mais quand il s’agit des politiques, c’est plus complexe : il faut trouver un parti, mais parfois ça n’est pas un « bon parti » au sens où on l’entendait autrefois dans ces familles où l’on appariait les titres et les fortunes.
C’est ce qui est arrivé à Rama Yade, l’ancien secrétaire d’État du gouvernement Sarkozy.
Voilà une ravissante jeune femme, pur produit de la diversité et de la méritocratie républicaine, que l’énervé de l’Élysée semblait avoir choisie comme le négatif photographique et social de la bourgeoise NKM.
On connaît le goût des Présidents pour les « castings » et, à ce jeu, Sarkozy excellait.
À Mame Ramatoulaye Yade, dite Rama Yade, échut ainsi le portefeuille des Droits de l’Homme, une évidence sans doute pour une native du Sénégal, pays autrefois grand exportateur d’esclaves.
Puis elle hérita des Sports, sans doute parce que les athlètes noirs monopolisent les podiums. Hollande remplaça Sarkozy.
Rama Yade se réfugia au Parti radical.
Mauvaise pioche : elle en fut exclue en octobre dernier.
Et voilà qu’elle reparaît…
Elle reparaît jeudi soir sur le plateau de TF1 pour annoncer sa candidature à la présidentielle de 2017.
En solo, et sans passer par la primaire.
De quoi mettre le feu aux fesses d’un Macron.
On ne peut, en effet, manquer de rappeler à ce jeune ambitieux que Rama Yade (d’un an son aînée) fut dans les années 2010, tout comme lui aujourd’hui, « la personnalité préférée des Français ». Comme quoi…
Bref, la belle est dans les starting-blocks, et Dieu sait qu’il ne manque pas de candidats déjà annoncés sur la ligne de départ.
Rien que chez Les Républicains, ils sont une bonne douzaine pour la primaire et, tous mouvements confondus, on frôlera sans doute la trentaine au printemps prochain.
Le mouvement de Rama Yade – elle parle de « coopérative » – s’intitule « La France qui ose » et se revendique (mais qui ne s’en revendique pas aujourd’hui ?) du général de Gaulle.
« C’est un moment important pour moi. Je ne suis pas candidate à la primaire des Républicains, fidèle en cela à l’esprit du général de Gaulle », dit-elle.
On croirait du Michèle Alliot-Marie dans le texte…
Mais il faut toujours se méfier des associations d’idées… les Français ont l’esprit facétieux et les bons mots peuvent ruiner une carrière.
Alors, puisqu’elle se réfère aux années soixante, on rappellera à Rama Yade une autre grande vedette de l’époque, un certain Michel Audiard, et sa réplique des Tontons flingueurs qui, cinquante ans après, est devenue un classique : « Les cons ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
Douleurs de l’abandon, de la rupture, du désamour…
Je t’aime moi non plus…
Toi et moi, eux et nous, toi sans moi… et puis plus rien.
Les délaissés du cœur se retrouvent souvent un compagnon ou une compagne, mais quand il s’agit des politiques, c’est plus complexe : il faut trouver un parti, mais parfois ça n’est pas un « bon parti » au sens où on l’entendait autrefois dans ces familles où l’on appariait les titres et les fortunes.
C’est ce qui est arrivé à Rama Yade, l’ancien secrétaire d’État du gouvernement Sarkozy.
Voilà une ravissante jeune femme, pur produit de la diversité et de la méritocratie républicaine, que l’énervé de l’Élysée semblait avoir choisie comme le négatif photographique et social de la bourgeoise NKM.
On connaît le goût des Présidents pour les « castings » et, à ce jeu, Sarkozy excellait.
À Mame Ramatoulaye Yade, dite Rama Yade, échut ainsi le portefeuille des Droits de l’Homme, une évidence sans doute pour une native du Sénégal, pays autrefois grand exportateur d’esclaves.
Puis elle hérita des Sports, sans doute parce que les athlètes noirs monopolisent les podiums. Hollande remplaça Sarkozy.
Rama Yade se réfugia au Parti radical.
Mauvaise pioche : elle en fut exclue en octobre dernier.
Et voilà qu’elle reparaît…
Elle reparaît jeudi soir sur le plateau de TF1 pour annoncer sa candidature à la présidentielle de 2017.
En solo, et sans passer par la primaire.
De quoi mettre le feu aux fesses d’un Macron.
On ne peut, en effet, manquer de rappeler à ce jeune ambitieux que Rama Yade (d’un an son aînée) fut dans les années 2010, tout comme lui aujourd’hui, « la personnalité préférée des Français ». Comme quoi…
Bref, la belle est dans les starting-blocks, et Dieu sait qu’il ne manque pas de candidats déjà annoncés sur la ligne de départ.
Rien que chez Les Républicains, ils sont une bonne douzaine pour la primaire et, tous mouvements confondus, on frôlera sans doute la trentaine au printemps prochain.
Le mouvement de Rama Yade – elle parle de « coopérative » – s’intitule « La France qui ose » et se revendique (mais qui ne s’en revendique pas aujourd’hui ?) du général de Gaulle.
« C’est un moment important pour moi. Je ne suis pas candidate à la primaire des Républicains, fidèle en cela à l’esprit du général de Gaulle », dit-elle.
On croirait du Michèle Alliot-Marie dans le texte…
Mais il faut toujours se méfier des associations d’idées… les Français ont l’esprit facétieux et les bons mots peuvent ruiner une carrière.
Alors, puisqu’elle se réfère aux années soixante, on rappellera à Rama Yade une autre grande vedette de l’époque, un certain Michel Audiard, et sa réplique des Tontons flingueurs qui, cinquante ans après, est devenue un classique : « Les cons ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
Je viens de voir votre interview sur France 24 du 27 avril/2016.
RépondreSupprimerEt J'ai été soufflé.
C'est vraiment avec des personnes qui ont votre courage, que le monde peut avancer.
Bravo Felicitations. si dans mon petit coin je peux aider, je le Ferai -