Le 07/04/2016
Nicolas Kirkitadze
Étant moi-même étudiant dans cette université martyre, j’ai pu voir de mes yeux l’ampleur des dégâts…
Dans le cadre des manifestations contre la loi El Khomri, de nombreux incidents ont éclaté à travers toute la France, notamment dans les universités où les pulsions vandales d’une minorité d’étudiants se sont exprimées au travers de nombreuses incivilités telles que le blocage et la dégradation de bâtiments, les accrochages avec le personnel ou d’autres actes de violence contre les biens et les personnes.
L’université de Caen fut l’un de ces établissements.
Étant moi-même étudiant dans cette université martyre (elle fut détruite lors de la Seconde Guerre mondiale et rebâtie dans les années 1950), j’ai pu voir de mes yeux l’ampleur des dégâts… si importants que nombre de médias locaux et nationaux en ont fait part.
Récapitulons les faits.
Le vendredi 1er avril, la direction de l’université prend (enfin !) la décision de faire évacuer par la sécurité le bâtiment de lettres, occupé depuis mercredi par une centaine de « bloqueurs » dont la moitié seraient extérieurs à l’université.
Si l’évacuation s’est déroulée dans un calme relatif, le personnel universitaire est tombé de haut en constatant l’état dudit bâtiment.
Le vandalisme est ce qui saute aux yeux : vitres brisées, murs couverts de tags sur plusieurs mètres, tables et chaises cassées et distributeurs pillés.
Le saccage de la bibliothèque est cependant l’acte le plus grave, aussi bien du point de vue symbolique qu’économique : en effet, plusieurs livres très rares (acquis au prix fort) ont été dérobés. Les bureaux administratifs ont également été l’objet de saccages : le coffre-fort de la faculté aurait même été ouvert et vidé…
Si les syndicats étudiants nient toute responsabilité, les instances universitaires leur emboîtent le pas en déclarant que « des étudiants ne peuvent saccager leur bibliothèque ! »
On se demande alors qui, diable, est le responsable, d’autant que les premiers occupants étaient bel et bien des étudiants syndiqués.
Si l’on nous martèle que « la moitié des bloqueurs n’étaient pas étudiants », on est curieux de savoir pourquoi l’autre moitié n’est pas intervenue pour protéger les biens de son université.
Quoi qu’il en soit, l’université a déposé plainte.
Le préjudice s’élèverait à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Ces actes inqualifiables s’inscrivent dans une montée des tensions au sein de l’université.
Dès le 22 mars, lors des élections étudiantes, une urne a été dérobée par un « jeune » dont l’identité et les motivations n’ont pas été rendues publiques par l’administration.
Ce n’est pas la première fois que de tels incidents se produisent dans notre université.
Lors des mouvements sociaux de 2010, l’université avait dû déplorer des débordements similaires.
Le préjudice s’était alors élevé à plus de 300.000 €.
Les responsables courent toujours…
L’université de Caen fut l’un de ces établissements.
Étant moi-même étudiant dans cette université martyre (elle fut détruite lors de la Seconde Guerre mondiale et rebâtie dans les années 1950), j’ai pu voir de mes yeux l’ampleur des dégâts… si importants que nombre de médias locaux et nationaux en ont fait part.
Récapitulons les faits.
Le vendredi 1er avril, la direction de l’université prend (enfin !) la décision de faire évacuer par la sécurité le bâtiment de lettres, occupé depuis mercredi par une centaine de « bloqueurs » dont la moitié seraient extérieurs à l’université.
Si l’évacuation s’est déroulée dans un calme relatif, le personnel universitaire est tombé de haut en constatant l’état dudit bâtiment.
Le vandalisme est ce qui saute aux yeux : vitres brisées, murs couverts de tags sur plusieurs mètres, tables et chaises cassées et distributeurs pillés.
Le saccage de la bibliothèque est cependant l’acte le plus grave, aussi bien du point de vue symbolique qu’économique : en effet, plusieurs livres très rares (acquis au prix fort) ont été dérobés. Les bureaux administratifs ont également été l’objet de saccages : le coffre-fort de la faculté aurait même été ouvert et vidé…
Si les syndicats étudiants nient toute responsabilité, les instances universitaires leur emboîtent le pas en déclarant que « des étudiants ne peuvent saccager leur bibliothèque ! »
On se demande alors qui, diable, est le responsable, d’autant que les premiers occupants étaient bel et bien des étudiants syndiqués.
Si l’on nous martèle que « la moitié des bloqueurs n’étaient pas étudiants », on est curieux de savoir pourquoi l’autre moitié n’est pas intervenue pour protéger les biens de son université.
Quoi qu’il en soit, l’université a déposé plainte.
Le préjudice s’élèverait à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Ces actes inqualifiables s’inscrivent dans une montée des tensions au sein de l’université.
Dès le 22 mars, lors des élections étudiantes, une urne a été dérobée par un « jeune » dont l’identité et les motivations n’ont pas été rendues publiques par l’administration.
Ce n’est pas la première fois que de tels incidents se produisent dans notre université.
Lors des mouvements sociaux de 2010, l’université avait dû déplorer des débordements similaires.
Le préjudice s’était alors élevé à plus de 300.000 €.
Les responsables courent toujours…
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