Le 01/04/2016
L’ancien ministre socialiste Jean Glavany est très inquiet. D’après lui, François Hollande travaille trop.
L’ancien ministre socialiste Jean Glavany est très inquiet.
D’après lui, François Hollande travaille trop.
« Hollande est imprégné de sa fonction 7 jours sur 7 », dit-il.
Imprégné est le bon mot.
De sa descente des Champs-Élysées au discours de l’île de Sein, chacun a pu constater l’assiduité du chef de l’État à se comporter sous la pluie comme s’il faisait grand soleil.
Aujourd’hui, nous apprenons qu’il est imprégné chaque jour de la semaine.
Il irait donc jusqu’à prendre des douches tout habillé tant son agenda est chargé.
Est-ce bien raisonnable ?
« ll travaille à l’Élysée du lundi 7 h au dimanche 23 h », ajoute Jean Glavany au comble de l’inquiétude.
Huit heures de sommeil par semaine.
Allumettes sous les paupières, le Président avance coûte que coûte.
Chacun se demandait pourquoi François Hollande marchait de travers sur les tapis rouges, saucissonné dans un costume en vrille…
En réalité, il est en pyjama.
Il dort debout.
Atteint de somnambulisme aigu, il salue Angela Merkel, bafouille quelques mots puis replonge dans un sommeil profond jusqu’au rendez-vous suivant.
Et Jean Glavany n’y voit que du feu.
Lorsque le dimanche soir arrive enfin, sur les coups de 23 heures, le surmené s’allonge pour la première fois de la semaine puis compte les migrants pour trouver le sommeil.
Le lundi matin à 7 heures pétantes, le réveil sonne et il repart, gonflé à bloc.
Le lapin de « Duracell » en est vert de jalousie.
Jean Glavany, dont la vocation de médecin personnel du lapin ne fait plus aucun doute, énonce ensuite son ordonnance : « C’est beaucoup et, d’une certaine manière, c’est trop. Il devrait parfois prendre de la distance. »
Voilà.
De la distance.
5.000 km minimum.
Un peu de repos à Riyad lui ferait le plus grand bien.
L’Arabie saoudite accueille les bourreaux de travail à bras ouverts dans le cadre de stages de perfectionnement.
Le docteur Jean Glavany tente de raisonner le surmené de l’Élysée en donnant l’exemple de François Mitterrand qui « savait se préserver des espaces de vie personnelle pour lire, aller au théâtre, partir un week-end avec sa fille ».
Les escapades en scooter, les dîners avec les people feraient donc partie du job selon Glavany, pour qui le vrai loisir d’un président consiste à partir en week-end avec une fille cachée aux frais du contribuable.
Sans ponction sur le budget de l’État, impossible de se détendre.
Les quelques rares admirateurs de François Hollande tirent leurs dernières cartouches…
Son assiduité au bureau, ses beaux stylos, bientôt ils vanteront la qualité de ses montures de lunettes…
Les sujets de satisfaction semblent encore plus épuisés que celui dont ils font l’objet…
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