Le 24/04/2016
Georges Michel
La journée de la jupe ne semble pas du goût de tout le monde.
Souvenons-nous : en mai 2014, nous eûmes droit à une journée de la jupe, cautionnée par l’académie de Nantes.
À l’invitation du conseil académique à la vie lycéenne, il s’agissait de proposer aux filles et garçons, élèves et adultes, de porter une jupe afin de manifester contre les discriminations, et notamment le sexisme.
Une affiche, portant le label du ministère de l’Éducation nationale, avait même été réalisée, avec pour slogans « Ce que soulève la jupe », « Vendredi 16 mai 2014, femmes, hommes, portons l’égalité ! ».
Sur l’affiche, une mini-jupe recouvrait une paire de jambes, l’une velue, l’autre non.
L’égalité va se nicher en des endroits que les sans-culottes de 92 n’auraient pu imaginer…
Après la jupe pour tous, nos futures élites, élèves de Science Po, dans un grand élan de soumission, nous ont offert cette semaine une journée du voile pour tous, baptisé « Hijab Day ».
Tant qu’à être soumis, autant y aller à fond.
On se demande, du reste, pourquoi l’on ne pourrait pas coupler ces deux journées , ça aurait de la gueule, si l’on peut dire.
De grands dadais pubères, coiffés d’un voile et affublés d’une jupe et mettant en valeur leurs pattes velues, nous donneraient une belle image de la jeunesse de France et nous encourageraient à tirer l’échelle une bonne fois pour toute afin de laisser la place à ceux qui n’attendent que cela, forts, désormais, des encouragements des hommes en soutane.
Cela dit, la journée de la jupe ne semble pas du goût de tout le monde.
On sait que dans certaines banlieues, il n’est pas recommandé de charrier avec ça.
Et pour le coup, cela ne donne pas du tout envie de plaisanter.
Ainsi, vendredi 22 avril, Le Parisien révélait qu’une jeune fille, que le journal, par convention de manœuvre, a rebaptisée Nadia, avait récemment été rouée de coups à Gennevilliers par un groupe d’adolescentes qui lui reprochaient de porter une jupe.
Le quotidien s’empresse de préciser que « selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression n’aurait pas un fond religieux ».
Étonnant, tout de même, qu’aujourd’hui l’on soit obligé d’apporter ce genre de précision.
Mais nous voici rassurés.
En tout cas, une affaire qui ne semble pas non plus avoir un fond religieux, c’est celle qui a été dévoilée dans un livre intitulé Élysée off et que l’on appelle déjà le « Culotte-gate ».
Michel Sapin, le ministre qui adore exhiber ses belles chaussettes roses à l’Assemblée, se serait permis un geste déplacé envers une journaliste.
La scène se serait déroulée en janvier 2015 à Davos.
La journaliste, vêtue d’un pantalon taille basse, se penche pour ramasser son stylo, laissant apparaître sa culotte.
Et le ministre en aurait profité pour tirer sur l’élastique (de la culotte) en déclarant : « Ah, mais qu’est-ce que vous me montrez là ? »
Dans un premier temps, au ministère, on a parlé de « blague potache ».
Depuis, Michel Sapin a apporté un démenti catégorique et se réserve le droit de donner une suite judiciaire à cette affaire, selon l’expression consacrée.
Qui dit vrai ?
Encore un complot pour finir d’achever ou achever de finir ce qu’il reste de crédibilité dans ce pauvre gouvernement en haillons ?
Nous eûmes autrefois le complot de la Cagoule.
Serait-ce aujourd’hui celui de la Culotte ?
Décidément, la fête du slip bat son plein au pays de Hollande.
À l’invitation du conseil académique à la vie lycéenne, il s’agissait de proposer aux filles et garçons, élèves et adultes, de porter une jupe afin de manifester contre les discriminations, et notamment le sexisme.
Une affiche, portant le label du ministère de l’Éducation nationale, avait même été réalisée, avec pour slogans « Ce que soulève la jupe », « Vendredi 16 mai 2014, femmes, hommes, portons l’égalité ! ».
Sur l’affiche, une mini-jupe recouvrait une paire de jambes, l’une velue, l’autre non.
L’égalité va se nicher en des endroits que les sans-culottes de 92 n’auraient pu imaginer…
Après la jupe pour tous, nos futures élites, élèves de Science Po, dans un grand élan de soumission, nous ont offert cette semaine une journée du voile pour tous, baptisé « Hijab Day ».
Tant qu’à être soumis, autant y aller à fond.
On se demande, du reste, pourquoi l’on ne pourrait pas coupler ces deux journées , ça aurait de la gueule, si l’on peut dire.
De grands dadais pubères, coiffés d’un voile et affublés d’une jupe et mettant en valeur leurs pattes velues, nous donneraient une belle image de la jeunesse de France et nous encourageraient à tirer l’échelle une bonne fois pour toute afin de laisser la place à ceux qui n’attendent que cela, forts, désormais, des encouragements des hommes en soutane.
Cela dit, la journée de la jupe ne semble pas du goût de tout le monde.
On sait que dans certaines banlieues, il n’est pas recommandé de charrier avec ça.
Et pour le coup, cela ne donne pas du tout envie de plaisanter.
Ainsi, vendredi 22 avril, Le Parisien révélait qu’une jeune fille, que le journal, par convention de manœuvre, a rebaptisée Nadia, avait récemment été rouée de coups à Gennevilliers par un groupe d’adolescentes qui lui reprochaient de porter une jupe.
Le quotidien s’empresse de préciser que « selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression n’aurait pas un fond religieux ».
Étonnant, tout de même, qu’aujourd’hui l’on soit obligé d’apporter ce genre de précision.
Mais nous voici rassurés.
En tout cas, une affaire qui ne semble pas non plus avoir un fond religieux, c’est celle qui a été dévoilée dans un livre intitulé Élysée off et que l’on appelle déjà le « Culotte-gate ».
Michel Sapin, le ministre qui adore exhiber ses belles chaussettes roses à l’Assemblée, se serait permis un geste déplacé envers une journaliste.
La scène se serait déroulée en janvier 2015 à Davos.
La journaliste, vêtue d’un pantalon taille basse, se penche pour ramasser son stylo, laissant apparaître sa culotte.
Et le ministre en aurait profité pour tirer sur l’élastique (de la culotte) en déclarant : « Ah, mais qu’est-ce que vous me montrez là ? »
Dans un premier temps, au ministère, on a parlé de « blague potache ».
Depuis, Michel Sapin a apporté un démenti catégorique et se réserve le droit de donner une suite judiciaire à cette affaire, selon l’expression consacrée.
Qui dit vrai ?
Encore un complot pour finir d’achever ou achever de finir ce qu’il reste de crédibilité dans ce pauvre gouvernement en haillons ?
Nous eûmes autrefois le complot de la Cagoule.
Serait-ce aujourd’hui celui de la Culotte ?
Décidément, la fête du slip bat son plein au pays de Hollande.
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