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La fan-zone située sur la place des Quinconces à Bordeaux accueillera jusqu'à 62 000 personnes les
soirs de matchs © archives Thierry David
Les principales entreprises spécialisées dans la sécurisation des sites estiment qu'assurer la protection des fan-zones est trop risqué
Patrick Kanner, le ministre des Sports a annoncé, mercredi, le montant du budget prévu pour sécuriser les fan-zones de l'Euro 2016 : 24 millions d'euros.
La moitié sera prise en charge par l'Etat et l'UEFA, l'autre moitié par les villes hôtes de la compétition.
Mais si les crédits sont là, il manque encore les hommes, alors que le début de la compétition (le 10 juin) approche à grands pas.
Selon Europe 1, les plus grosses entreprises de sécurité en France, telles le leader du marché, Sécuritas, ont toutes refusé de sécuriser les fan-zones, car "elles jugent trop difficile, mais aussi trop risqué d'assurer la protection de dizaines de milliers de personnes rassemblées devant un écran géant".
De plus petites sociétés seront donc mises à contribution.
Problème : elles ne disposent généralement pas d'effectifs suffisants pour assurer une mission aussi délicate.
D'où la multiplication d'offres dans les agences d'intérim, notamment à Bordeaux, Toulouse et Marseille, où les manques sont encore importants.
La formation des nouveaux agents de sécurité a été raccourcie, mais il reste une période incompressible d'enquête sur les personnalités recrutées (casier judiciaire,...) pour éviter de faire entrer le loup dans la bergerie.
Celle-ci est estimée à un mois.
Autant dire que c'est une véritable course contre la montre qui est entamée.
La moitié sera prise en charge par l'Etat et l'UEFA, l'autre moitié par les villes hôtes de la compétition.
Mais si les crédits sont là, il manque encore les hommes, alors que le début de la compétition (le 10 juin) approche à grands pas.
Selon Europe 1, les plus grosses entreprises de sécurité en France, telles le leader du marché, Sécuritas, ont toutes refusé de sécuriser les fan-zones, car "elles jugent trop difficile, mais aussi trop risqué d'assurer la protection de dizaines de milliers de personnes rassemblées devant un écran géant".
De plus petites sociétés seront donc mises à contribution.
Problème : elles ne disposent généralement pas d'effectifs suffisants pour assurer une mission aussi délicate.
D'où la multiplication d'offres dans les agences d'intérim, notamment à Bordeaux, Toulouse et Marseille, où les manques sont encore importants.
La formation des nouveaux agents de sécurité a été raccourcie, mais il reste une période incompressible d'enquête sur les personnalités recrutées (casier judiciaire,...) pour éviter de faire entrer le loup dans la bergerie.
Celle-ci est estimée à un mois.
Autant dire que c'est une véritable course contre la montre qui est entamée.
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