Le 23/04/2016
Un médecin généraliste en Isère a clamé haut et fort ne pas vouloir soigner de femmes voilées dans son cabinet.
Poursuivie en justice, le parquet a classé la plainte malgré l’existence d’une vidéo assez explicite publiée par Buzzfeed jeudi 21 avril.
Poursuivie en justice, le parquet a classé la plainte malgré l’existence d’une vidéo assez explicite publiée par Buzzfeed jeudi 21 avril.
L’affaire remonte au 16 juin 2015 lorsque Fatima* se rend chez son médecin pour des problèmes de tension.
Marie,* la suppléante du docteur titulaire du cabinet, lui a prescrit un médicament Heptamyl mais la cliente lui signalé qu’elle est intolérante à ce produit et lui a demandé de lui prescrire son traitement habituel.
Face aux protestations de la cliente, elle aurait dit que, de toute manière, « elle n’aime pas les femmes voilées ».
Marie,* la suppléante du docteur titulaire du cabinet, lui a prescrit un médicament Heptamyl mais la cliente lui signalé qu’elle est intolérante à ce produit et lui a demandé de lui prescrire son traitement habituel.
Face aux protestations de la cliente, elle aurait dit que, de toute manière, « elle n’aime pas les femmes voilées ».
Fatima a brandi son téléphone portable, lui demandant de réitérer ses propos pendant qu’elle la filme. La médecin a accepté, proposant même que la plaignante porte plainte pour médiatiser l’affaire parce qu’elle ne souhaite plus de femmes voilées en France
(…) Dès le lendemain, Fatima s’est rendue à la gendarmerie pour y déposer plainte, faire retranscrire les vidéos et fournir l’attestation d’un autre médecin présent au cabinet durant l’altercation.
Malgré tous ces éléments, le parquet a classé la plainte sans suite le 4 novembre 2015.
La plaignante a fait un recours auprès du Conseil national de l’ordre des médecins de l’Isère.
Après avoir visionné les vidéos et tenu une séance de conciliation, le Conseil a jugé que « chacune des parties » a tenu l’autre pour responsable et renvoyé dos à dos « l’obstination » de la médecin et « l’agressivité » de la patiente.
Malgré tous ces éléments, le parquet a classé la plainte sans suite le 4 novembre 2015.
La plaignante a fait un recours auprès du Conseil national de l’ordre des médecins de l’Isère.
Après avoir visionné les vidéos et tenu une séance de conciliation, le Conseil a jugé que « chacune des parties » a tenu l’autre pour responsable et renvoyé dos à dos « l’obstination » de la médecin et « l’agressivité » de la patiente.
Marie sera auditionnée à huis clos devant la chambre disciplinaire du Conseil de l’ordre de Rhône-Alpes le 13 mai prochain.
- Prénom changé.
Ce medecin a raison, le port du voile est un signe ostentatoire religieux . Je ne vois pas pourquoi elle serait tenu de justifier sa position, puisqu'elle a raison vis à vis de la Loi française. L'agressivité de la "plaignante", son accusation du mauvais traitement donné à son fils devrait lui faire rechercher un autre médecin rapidement!
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