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lundi 14 mars 2016

Quand un gauchiste allemand « vomit » sur son pays et ses habitants





Le 14/03/2016
Vous n’aurez lu aucun commentaire dans nos médias sur ce délire paranoïaque digne des tribunaux révolutionnaires.

Die Tageszeitung est un quotidien d’extrême gauche fondé en 1979 sur le modèle de Libération.
Son tirage de 60.000 exemplaires lui permet d’apparaître dans le monde de la presse allemande comme une publication certes très engagée mais économiquement fiable.
Dernièrement, Philip Meinhold, écrivain de l’ultra-gauche, a publié, dans ce journal, un article sur la situation de l’Allemagne et le devenir de celle-ci.
Cela suite à l’incident de Clausnitz, petit village saxon où un bus de migrants transportés dans un foyer local a été bloqué par une foule de mécontents qui ont empêché, pendant deux heures, les intrus de sortir de leur véhicule pour rejoindre leur hébergement.
Cet incident filmé et diffusé entre autres sur YouTube a déclenché une vague d’indignation dans les médias, qui illustre le gouffre entre l’ouest et l’est de l’Allemagne à la lumière de l’invasion migratoire.

Le titre du papier est déjà tout un poème : « Débarrassons-nous de ce peuple de crétins ! »
Et pourtant, ce n’est qu’un début.
Philip Meinhold lance, en effet, une attaque haineuse contre son propre pays et ses habitants.
 Pour lui, les Allemands seraient un « peuple de dépravés moraux, de petits-bourgeois et d’indics dévorés par l’envie et la bassesse, cherchant à compenser leurs complexes d’infériorité par des rêves de grandeur nationale ».
 Jugement qui dégénère en hystérie lorsqu’il explique que son pays représenté sur la carte de l’Europe est « pareil à quelqu’un qui aurait vomi en son milieu, une longue flaque puante ».
Quant au peuple, « son quotient intellectuel ne dépasse pas celui d’une soupe aux petits pois, ce qui explique son penchant pour les émissions de télévision débiles ».


Pour son esprit malade, les vertus allemandes que sont l’assiduité, la fidélité, la discipline, la propreté, la ponctualité, l’obéissance et le sens de l’ordre ne sont que des qualités tout justes bonnes « à exploiter un camp de concentration, la seule activité ayant vraiment procuré de la satisfaction et suscité de la passion chez les Allemands ».
 Les conclusions sont encore pires, si cela était possible : « On ne peut que se demander pourquoi la mesure de dénazification appliquée à Dresde en février 1945 par les Alliés (le bombardement incendiaire ayant fait plus de 200.000 victimes) n’a pas été étendue à tout le pays ! »

Ce texte inouï aurait dû valoir à son auteur une comparution immédiate pour « publication de propos diffamatoires ou insultants incitant à la discrimination, à la haine ou à la violence contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur lieu d’origine, de leur ethnie ou absence d’ethnie, de la nationalité ou d’une religion spécifique ».
Mais il ne concernait que les Allemands, il ne pouvait et ne devait donc être appliqué.
Claus von Stauffenberg se retournerait dans sa tombe en entendant un tel discours de négation de soi.

Car là est le problème : aujourd’hui, nos cousins germaniques ont honte d’eux-mêmes, ils sont toujours traumatisés par le nazisme et l’invasion de l’Armée rouge.
 On le voit bien dans le clivage qui oppose l’ex-Allemagne de l’Est et l’ex-Allemagne de l’Ouest. L’opposition à l’implantation des migrants dans la première est nettement plus forte et plus décomplexée que dans la seconde.
Les gens de l’Est, eux, savent ce qu’est une véritable invasion et ils ne veulent à aucun prix en subir une autre.

Ces paroles sont sans commune mesure avec les propos de Donald Trump sur les latinos ou les musulmans, et pourtant, comme habituellement, vous n’aurez lu aucun commentaire dans nos médias sur ce délire paranoïaque digne des tribunaux révolutionnaires injuriant la Vendée agonisante.

1 commentaire:

  1. Malheureusement, vous n'avez pas compris (comme d'ailleurs le Führer de PEGIDA) que l'article était sur les pages satiriques du journal TAZ

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