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jeudi 17 mars 2016

Quand Bécassine déradicalise

 


Le 17/03/2016
Jany Leroy

La planète socialo-bisou n’en finit plus de croire au père Noël.

La planète socialo-bisou n’en finit plus de croire au père Noël.
Fidèle à son principe de théorie enchanteresse appliquée au réel, voici venir les centres de déradicalisation.
Le principe en est simple.

Étape 1 : le radicalisé arrive avec des idées de djihad plein la tête.

Étape 2 : dans une pièce du centre, un spécialiste lui enlève ces mauvaises idées avec un tire-bouchon.

Étape 3 : le sujet repart bien soulagé en chantant « la Marseillaise ».

Plus moderne, la formule « tunnel de lavage » sera employée pour les contaminés les plus récalcitrants.
Le sujet entrera d’un côté puis ressortira à l’autre bout, propre comme un sous neuf, rasé de près et débarrassé de ses pulsion sanguinaires.
Le soir, bon papa Hollande viendra lui expliquer que « c’est pas bien de se faire exploser dans la rue parce que ça en met partout et que après, Anne Hidalgo, elle a un mal de chien à tout ravoir ».
Anne Hidalgo, présentée en « mère Denis » du terrorisme est une image qui marque l’islamiste débutant.

À quelle altitude de naïveté ou de bêtise faut-il planer pour croire à la faculté d’un simple « stage » à transformer de fond en comble le mental d’un individu ?

 Qui est venu à bout de la Scientologie et autres « Temple solaire » ?

Le sketch de la déradicalisation débutera vraiment lorsque les tenants du concept nous auront dévoilé la manière dont ils comptent s’y prendre.
 Lobotomie ?
Projection d’images façon auto-école ?
 Photo d’une explosion : pas bien.
Photo d’une femme sans niqab : bien.
Photo d’égorgement : oh la la… pas bien !
Bécassine appuie sur le bouton du projecteur de diapos…
Les pensionnaires se marrent.
Nourris logés gratis par le gouvernement français.
 La niaiserie socialo atteint un sommet.

D’après un article de Libération, le nouveau centre de Bordeaux emploierait quatre personnes.
Une coordinatrice juriste (?), une psychologue clinicienne (aux commandes du tire-bouchon), une autre psy, spécialisée dans l’emprise mentale et, bouquet final, une stagiaire.
Allez, avouez…
C’est une caméra cachée !
Quatre femmes, de surcroît !
 Il fallait y penser.
Et Bécassine, que fait-elle exactement ?
Elle est directrice.
OK.
 Dans ce cas, le concept est cohérent.

Le plus drôle serait que le phénomène s’inverse et que tout ce joli monde parte en Syrie conquis par le discours pro-Daech des pensionnaires.
Mais n’anticipons pas, la rigolade ne fait que commencer.

Libération va plus loin et dévoile le gag final qui confirme l’errance du projet : pas question de révéler où ces personnes travaillent.
L’adresse des locaux mis à disposition par la Communauté urbaine ne doit pas être divulguée.
Et les membres de l’association… ne veulent pas dévoiler en détail les méthodes qu’ils emploient. Tu parles !L’enfumage serait trop voyant.
Que peuvent-ils raconter, à part s’emmêler les pinceaux dans un discours au bout duquel, comme disait Coluche, l’interviewer ne comprendrait même plus la question qu’il a posée ?
 Bécassine, tu as du pain sur la planche.

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