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mardi 29 mars 2016

Julien Dray ose tout pour tenter de sauver le soldat Hollande

 
         
 
Le 29/03/2016
Georges Michel
 
Il faut l’avouer, on n’est jamais déçu par les interventions de Julien Dray.
            

Il faut l’avouer, on n’est jamais déçu par les interventions de Julien Dray.
Dimanche 27 mars encore, le conseiller régional d’ÎIle-de-France faisait les utilités au « Grand Jury » de RTL.
Pas de trêve pascale lorsqu’il s’agit de défendre le soldat Hollande, qualifié de « bon président » par notre thuriféraire de service.
Un compliment relativement sobre, mais en faire plus aurait sans doute été en faire trop !
On a encore un tantinet le sens de la mesure du côté de Solférino.
« Julien, n’y va pas trop fort avec l’encensoir, je vais me le prendre dans la figure », doit lui dire son vieil ami François lors des visites vespérales au Château !
« Ce président a tenu bon et a été à la hauteur des événements. La France a tenu dans des situations où elle aurait pu se déliter et se déchirer », a affirmé sobrement Julien Dray.
On ne refera pas ici la rétrospective de ces quatre années calamiteuses pour notre pays : chômage et insécurité en hausse constante, explosion d’un communautarisme islamique de plus en plus arrogant, perte d’influence sur la scène internationale, lois sociétales remettant en cause les fondements naturels de la famille…
On arrête là la litanie.
Ce président, qui ne tient plus que par la force des institutions, serait donc un bon président.
Une question de point de vue, me direz-vous…
Oui, ce président a tenu bon, comme le dit si bien Julien Dray, aux vents mauvais.
On dira même qu’il s’accroche au pouvoir avec un acharnement qui force le respect !
Mais là où Julien Dray se dépasse dans l’usage de l’encensoir, c’est pour enfumer son auditoire avec une dextérité à vous convaincre définitivement de suivre des stages de formation chez les trotskistes plutôt que chez les jésuites, si vous avez quelque ambition politique.

Ainsi, interrogé par un journaliste sur le terrorisme islamiste, il a glissé rapidement sur le terrain social qu’il connaît à merveille.

« La plupart de ceux qui ont basculé dans le terrorisme ont commencé dans la délinquance, et souvent dans la délinquance du trafic de stupéfiants. Qu’est-ce qu’on fait en la matière depuis 20 ans ? Le trafic de stupéfiants est devenu une industrie. On maintient une prohibition qui favorise le trafic… »

Donc, pour la faire courte, l’islamisme se nourrit de la délinquance qui se nourrit de la drogue.
Légalisez l’usage des stupéfiants et on règlera le problème de l’islamisme.
CQFD.
Mai 68 au secours du vivre ensemble !
 Et Julien Dray, jouant l’homme de terrain et sur-jouant l’homme animé d’une sainte colère, d’ajouter : « Vous ne connaissez pas ce qui se passe dans les cités. Échec scolaire, gangstérisme. Nous, on voyait des jeunes venir en BMW à la prière… »
 « Alors, qu’avez-vous fait ? » serions-nous tentés de lui rétorquer.

Dernier coup d’encensoir, dernier enfumage : « Ceux qui ont le plus fermé les yeux dans les quartiers, ce ne sont pas les maires, ce sont plus les forces de police. »

Dans le genre « C’est pas ma faute mais celle des autres », faut reconnaître qu’il se pose là, le Julien !

 Un Julien Dray qui appartient à un parti dont les édiles locaux subventionnent avec complaisance depuis des années une multitude d’associations communautaristes, un parti au pouvoir qui limoge un général Soubelet parce qu’il a, justement, voulu ouvrir les yeux des parlementaires sur la réalité délinquante et criminelle de notre pays.

Il fallait oser… Julien Dray a osé.


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