Le 08/03/2016
Illustration : le ministre russe de l’Agriculture Alexandre Tkatchev
Grâce à l’incompétence, la stupidité d’Hollande, les agriculteurs français ne pourrons plus exporter en Russie, et pour toujours : le blé la Russie n’en a pas besoin, les Russes ont appris à faire du fromage russe, même du camembert ! Le vin français ? idem, les Russes boiront du vin russe de bonne qualité et moins cher ! Encore une fois bravo Monsieur Hollande, on ne vous a pas encore assez insulté au salon de l’agriculture !
Ministre russe de l’Agriculture : encore 2 ans de sanctions et nous oublierons le marché européen
Si toute la France parle d’agriculture à l’occasion du Salon qui se tient à Paris, RT France a interviewé le ministre russe de l’Agriculture pour qui l’embargo russe est en train de faire perdre à la France un partenaire agricole important.
L’embargo russe sur les produits agricoles européens imposé en août 2014 en réponse aux sanctions de l’Union européenne contre la Russie a des répercussions considérables sur le secteur, a déclaré à RT France le ministre russe.
Il a évalué les pertes des agriculteurs français à 1 milliard d’euros, soulignant qu’il s’agissait d’un grave coup porté à l’économie française «par ses propres mains».
«Cela n’en valait pas la peine», a ajouté Alexandre Tkatchev.
Pour le ministre russe, les secteurs agricoles français comme la production de viande de volaille, de porc, de fromage ou la production laitière ont subi les pertes les plus lourdes.
Même dans le domaine des fromages qui ont été faiblement développés en Russie et dont le remplacement a semblé problématique, les choses ne vont pas si mal : la France a été remplacée par la Suisse qui n’a pas pris de sanctions contre la Russie, ainsi que par les producteurs russes.
De plus, la Russie développe ce domaine elle-même : des fromageries sont construites.
Les premiers résultats sont déjà tangibles : la production de fromage russe a augmenté de 18% en un an et demi.
Encore deux ou trois ans, et on n’aura plus besoin de fromage étranger.
Il existe déjà des produits pour lesquels la Russie est autosuffisante et n’importe plus, a déclaré Alexandre Tkatchev.
Encore deux ou trois ans, et on n’aura plus besoin de fromage étranger.
Il existe déjà des produits pour lesquels la Russie est autosuffisante et n’importe plus, a déclaré Alexandre Tkatchev.
Il s’agit du blé, du sucre, de l’huile et des pommes de terre.
Selon le ministre, dans ces secteurs, la Russie ne comptera plus que sur elle-même pour les décennies à venir.
En savoir plus : En pleine crise, François Hollande sous le feu des agriculteurs en colère au Salon de Paris (VIDEO)
Les effets de l’embargo ont aidé au renforcement de l’agriculture russe qui n’avait pas été développée de façon idéale à cause de la domination de l’importation de produits agricoles.
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Les effets de l’embargo ont aidé au renforcement de l’agriculture russe qui n’avait pas été développée de façon idéale à cause de la domination de l’importation de produits agricoles.
«Encore deux ou trois ans de sanctions et nous oublierons le marché européen, comme les produits que nous avons importés historiquement.
Le moment est venu de nous déshabituer», a confié le ministre à RT France.
La Russie a construit des centaines de fermes, a créé des milliers d’emplois et envisage l’exportation avec confiance, a indiqué Alexandre Tkatchev.
L’embargo russe ne touche pas la viticulture.
La Russie a construit des centaines de fermes, a créé des milliers d’emplois et envisage l’exportation avec confiance, a indiqué Alexandre Tkatchev.
L’embargo russe ne touche pas la viticulture.
Et le haut responsable russe a reconnu que la concurrence dans ce domaine était loin d’être équitable.
Les vins français sont une œuvre d’art.
Il a reconnu qu’il sera difficile d’atteindre le niveau du vin français.
Les vins français sont une œuvre d’art.
Il a reconnu qu’il sera difficile d’atteindre le niveau du vin français.
Reste que, la Russie développe son secteur viticole et entend même bousculer les importateurs étrangers avec le vin russe qui est produit dans le Sud du pays : en Crimée, dans le Caucase, dans le Kouban.
Pour changer la situation radicalement, on aura besoin de sept à dix ans.
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