Devant la cour d’appel de Montpellier, Mourad Chaloukh, 31 ans, le promet : "C’est malheureux ce qui s’est passé, mais j’y suis pour rien !".
L 'un des trois mis en cause de cette agression datant de fin mars 2014, près de Lunel, demande sa remise en liberté.
Devant la cour d'appel de Montpellier, Mourad Chaloukh, 31 ans, le promet : "C'est malheureux ce qui s'est passé, mais j'y suis pour rien !".
Il est en détention provisoire depuis dix-huit mois dans une affaire criminelle qui a éclaté à Saint-Just, près de Lunel (Hérault) : un home-jacking ultraviolent qui avait vu une dame de 90 ans mourir après que sa fille de 69 ans a été violentée par des malfaiteurs.
"Est-ce que vous avez trouvé mon ADN ? Non ! Un seul individu me met en cause, est-ce que ça suffit ? Il cherche à se défausser, il ment" assure Chalouk, 31 ans, qui demande sa remise en liberté (*).
"Elle entend encore dans sa tête le bruit des os qui craquent"
Le 27 mars 2014, trois individus encagoulés pénètrent dans la propriété d'une sexagénaire qui est bousculée, neutralisée d'un coup de décharge électrique et frappée à coups de pied dans la tête, à tel point que sa boîte crânienne est enfoncée.
La victime est ensuite ligotée et bâillonnée et sommée de donner le lieu supposé du coffre-fort...
"Ma cliente a pris un coup de Tazer, elle a été projetée à terre, on lui a a écrasé le visage qui a reculé d'1,5 cm, on a même pu retrouver la trace de la basket, dénonce Me Iris Christol, partie civile.
Elle entend encore dans sa tête le bruit des os qui craquent.
Et sa mère a eu le syndrome du cœur brisé, elle en est morte".
Elle a vu sa fille blessée et a fait une crise cardiaque fataleLa victime est ensuite ligotée et bâillonnée et sommée de donner le lieu supposé du coffre-fort...
"Ma cliente a pris un coup de Tazer, elle a été projetée à terre, on lui a a écrasé le visage qui a reculé d'1,5 cm, on a même pu retrouver la trace de la basket, dénonce Me Iris Christol, partie civile.
Elle entend encore dans sa tête le bruit des os qui craquent.
Et sa mère a eu le syndrome du cœur brisé, elle en est morte".
La sexagénaire a supplié les malfaiteurs de partir parce que sa mère, habitant dans la maison d'à côté, allait arriver.
Ce qui n'a pas manqué : la vieille dame a alors été immobilisée sur une chaise à l'étage.
Et quand les individus sont partis, avec 800 € de butin, elle est descendue, elle a vu sa fille blessée prise en charge par les pompiers et a fait une crise cardiaque fatale.
Les gendarmes, grâce à l'ADN retrouvé sur du ruban adhésif, ont réussi à confondre un certain Redouane Quabbari.
Puis, ils se sont rapidement intéressés à son ami Chaloukh avec qui il traînait dans un snack de Lunel.
Parce que deux semaines après le home-jacking de Saint-Just, ces préparateurs de commande ont attaqué une bijouterie à la massette près de Montpellier, sans rien emporter.
Et que Quabbari a “balancé” son ancien meilleur ami.
Mais aussi parce que dans le répertoire de Chalouk, les enquêteurs ont retrouvé le numéro d'un certain François Besse de Marseille, un nom bidon mais dont la ligne a “borné” aux alentours de la maison de Saint-Just.
Puis, ils se sont rapidement intéressés à son ami Chaloukh avec qui il traînait dans un snack de Lunel.
Parce que deux semaines après le home-jacking de Saint-Just, ces préparateurs de commande ont attaqué une bijouterie à la massette près de Montpellier, sans rien emporter.
Et que Quabbari a “balancé” son ancien meilleur ami.
Mais aussi parce que dans le répertoire de Chalouk, les enquêteurs ont retrouvé le numéro d'un certain François Besse de Marseille, un nom bidon mais dont la ligne a “borné” aux alentours de la maison de Saint-Just.
On dit que Chaloukh est le coupable idéal, mais tout ça sera léger devant la cour d'assises !
Depuis le début il est constant pour dire que ce n'est pas lui" rappelle son avocat Me Bernier. L'avocat général s'oppose catégoriquement à la remise en liberté de Chaloukh, évoquant le risque de cavale.
S'il est jugé devant les assises, il risque la perpétuité : il est en récidive après avoir écopé de 12 ans devant les assises de l'Aude pour des extorsions.
Au moment du home-jacking, il était en liberté conditionnelle.
Depuis le début il est constant pour dire que ce n'est pas lui" rappelle son avocat Me Bernier. L'avocat général s'oppose catégoriquement à la remise en liberté de Chaloukh, évoquant le risque de cavale.
S'il est jugé devant les assises, il risque la perpétuité : il est en récidive après avoir écopé de 12 ans devant les assises de l'Aude pour des extorsions.
Au moment du home-jacking, il était en liberté conditionnelle.
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