01/02/2016 – SOCIÉTÉ (present 8536)
À l’heure où la plupart des Français sont contraints de se serrer la ceinture et peinent à boucler leurs fins de mois, les salariés de Paris Habitat (organisme gérant les logements sociaux de la ville de Paris, ndlr), organisme d’État, eux, ne connaissent pas la crise.
Avantages en pagaille
À l’origine de ce scandale qui éclabousse plusieurs socialistes, dont Roger Madec, président de Paris Habitat, Pascal Cherki, membre du conseil d’administration, ou encore Patrick Doutreligne, de la Fondation Abbé-Pierre, deux rapports cités par Le Parisien.
Le premier, émanant de l’Inspection générale de la Ville de Paris et daté de 2014 ; le second, rendu par la Mission interministérielle d’inspection du logement social début 2013, mais resté jusque-là confidentiel.
Et l’on comprend pourquoi.
Selon ces rapports, en effet, le premier bailleur social d’IDF se montrerait particulièrement généreux avec ses 3 000 salariés, qui émargeraient en moyenne à 3 170 euros par mois et auraient vu leurs payes augmenter de 20 % en six ans.
Des salaires auxquels il faudrait encore ajouter 13e mois, primes d’objectifs, primes d’intéressement et autres récompenses.
Et ce n’est pas fini : de nombreux employés pourraient même gagner près d’un mois de salaire supplémentaire en se voyant racheter jusqu’à sept jours de congé sur les sept semaines dont ils bénéficient dans l’année !
Une direction qui se gave
Mais la gabegie atteindrait surtout des sommets avec la direction : pas moins de 7 000 euros par mois pour un directeur, autour de 9 000 pour un directeur général, et entre 9 000 et 10 000 pour les directeurs généraux adjoints.
Ainsi Stéphane Dambrine, directeur général depuis 2011, aurait-il obtenu une rémunération de 14 000 euros nets par mois, en plus des avantages octroyés au reste du personnel, jusqu’à ce que la MIILOS déclare son contrat de travail « irrégulier » en 2013.
Ce qui ne l’a pas empêché de conserver son parachute doré de 500 000 euros !
Quant à son adjoint Gilles Romano, rémunéré 9 000 euros par mois, il logerait tranquillou depuis 2000 dans un F4 du XIIe considéré comme un logement « intermédiaire » avec un loyer d’environ… 1 000 euros.
Salaires exorbitants, primes à gogo, congés interminables…
À l’heure où la plupart des Français sont contraints de se serrer la ceinture et peinent à boucler leurs fins de mois, les salariés de Paris Habitat (organisme gérant les logements sociaux de la ville de Paris, ndlr), organisme d’État, eux, ne connaissent pas la crise.
Avantages en pagaille
À l’origine de ce scandale qui éclabousse plusieurs socialistes, dont Roger Madec, président de Paris Habitat, Pascal Cherki, membre du conseil d’administration, ou encore Patrick Doutreligne, de la Fondation Abbé-Pierre, deux rapports cités par Le Parisien.
Le premier, émanant de l’Inspection générale de la Ville de Paris et daté de 2014 ; le second, rendu par la Mission interministérielle d’inspection du logement social début 2013, mais resté jusque-là confidentiel.
Et l’on comprend pourquoi.
Selon ces rapports, en effet, le premier bailleur social d’IDF se montrerait particulièrement généreux avec ses 3 000 salariés, qui émargeraient en moyenne à 3 170 euros par mois et auraient vu leurs payes augmenter de 20 % en six ans.
Des salaires auxquels il faudrait encore ajouter 13e mois, primes d’objectifs, primes d’intéressement et autres récompenses.
Et ce n’est pas fini : de nombreux employés pourraient même gagner près d’un mois de salaire supplémentaire en se voyant racheter jusqu’à sept jours de congé sur les sept semaines dont ils bénéficient dans l’année !
Une direction qui se gave
Mais la gabegie atteindrait surtout des sommets avec la direction : pas moins de 7 000 euros par mois pour un directeur, autour de 9 000 pour un directeur général, et entre 9 000 et 10 000 pour les directeurs généraux adjoints.
Ainsi Stéphane Dambrine, directeur général depuis 2011, aurait-il obtenu une rémunération de 14 000 euros nets par mois, en plus des avantages octroyés au reste du personnel, jusqu’à ce que la MIILOS déclare son contrat de travail « irrégulier » en 2013.
Ce qui ne l’a pas empêché de conserver son parachute doré de 500 000 euros !
Quant à son adjoint Gilles Romano, rémunéré 9 000 euros par mois, il logerait tranquillou depuis 2000 dans un F4 du XIIe considéré comme un logement « intermédiaire » avec un loyer d’environ… 1 000 euros.
Franck Delétraz
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