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samedi 6 février 2016

Jean-Christophe Lagarde, le caïd du 9-3

                                                    

Le 06/02/2016
 
Bien décidé à se tailler une seigneurie féodale en banlieue parisienne, il n’a pas lésiné sur les moyens.
Les pratiques de la mairie de Bobigny ressemblent à s’y méprendre aux représentations de municipalités américaines données par les séries contemporaines telles que The Wire ou Boss.

Rien d’étonnant à cela, l’UDI étant l’un des plus américanophiles de nos partis politiques – ce qui n’est pas peu dire.
Il sera difficile de relater en quelques lignes les divers scandales qui ont entaché la mairie depuis la prise de fonction de Stéphane de Paoli en 2014, tant ils sont nombreux.
 L’édile s’est accordé les indemnités les plus élevées du département en percevant pas moins de 4.500 euros nets par mois, soit le maximum légal pour une ville de moins de 50.000 habitants.
Il a perçu, en outre, une allocation chômage de 1.851 euros nets par mois alors qu’il n’accomplissait pas d’actes positifs et répétés de recherche d’emploi.
Voilà qui enchantera les Balbyniens, souvent modestes.

Véritable repère de petits caïds, la mairie de Bobigny s’est assurée d’obtenir le soutien des puissantes bandes de la ville en embauchant Kianoush Moghadam.
Cet admirateur de l’anti-héros de Scarface, Tony Montana, est directeur du développement territorial de la ville.
 Il touche 5.650 euros pour accomplir sa mission, 3.625 euros bruts au titre de son grade d’« ingénieur en chef de classe normale », et 2.025 euros bruts au titre d’une « indemnité spécifique de service ».
 Sa môman est, quant à elle, employée comme secrétaire personnelle du maire.


Mais le scandale ne s’arrête pas là !
 En réalité, le rôle de monsieur Moghadam est beaucoup plus obscur.
Il est surtout chargé de faire régner l’ordre dans la ville, en recourant à la violence si besoin.
 C’est ainsi qu’il a récemment été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny, avec le premier adjoint Christian Bartholmé, pour violences en réunion à l’encontre de Sabrina Saidi, une élue accusée d’avoir diffusé un tract anonyme relatif à Lynda Benakouche, employée de la municipalité anciennement mariée à Jean-Christophe Soumbou, membre du « gang des barbares » de sinistre mémoire !

Le meneur de cette mauvaise troupe dont les activités semblent se trouver dans une zone grise à mi-chemin entre la politique et le milieu des bandes n’est autre que Jean-Claude Lagarde.
Bien décidé à se tailler une seigneurie féodale en banlieue parisienne, il n’a pas lésiné sur les moyens pour concurrencer la gauche plurielle du département dirigée par Claude Bartolone.

Ultra-communautariste, farouche partisan de l’immigration de masse, Jean-Chrsitophe Lagarde a bien compris qu’il pouvait utiliser le multiculturalisme comme une arme au service de ses ambitions personnelles.
Le Point révélait hier que Jean-Chistophe Lagarde avait attribué, à l’aide de sa réserve parlementaire, plus de 130.000 euros de subventions à des associations proches de Stéphane de Paoli entre 2012 et 2014.
Ces sommes auraient été en partie détournées par l’association Alliance, dirigée par Kianoush Mogadham, alors attaché parlementaire de Jean-Christophe Lagarde !

Dans le système Lagarde du 9-3, comme dirait le rappeur Lacrim, ça « brasse au max ».

Il est fait pour s’entendre avec la voyoucratie issue du lumpenprolétariat des « quartiers ».

 Les caïds s’adoubent et se respectent.

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