dimanche 21 février 2016
Voilà un anniversaire qui fut passé sous silence: il y a tout juste 14 ans, à 4 jours près donc, le 17 février 2002, deux ans et un mois après la mise en circulation de l'euro, le Franc Français, pièces et billets, ne pouvaient plus être utilisés comme monnaie. L'Euro devenait notre unique monnaie, nous n'avions qu'à faire le deuil de notre bon vieux Franc créé en 1360.
Qu'est devenue la France depuis ? En dehors du bordel quotidien auquel nous assistons tantôt médusés, tantôt énervés, souvent impuissants.
D'aucuns vous diront que tout cela n'a rien à voir avec l'euro mais, tout de même:
En 2002, il y avait 2 475 900 chômeurs en catégorie A.
Fin décembre 2015, ils étaient 3 590 600 soit une progression de 45%.
Fin 2002, toutes catégories, il y avait 3 696 400 chomeurs toutes catégories confondues, ils étaient 6 175 300 à fin décembre 2015 ( statistiques officielles INSEE, hors Dom-Tom) soit une progression de + 67% en 13 ans.
Au mois de février 2002, 2 239 entreprises se déclaraient en faillite.
Fin 2002, toutes catégories, il y avait 3 696 400 chomeurs toutes catégories confondues, ils étaient 6 175 300 à fin décembre 2015 ( statistiques officielles INSEE, hors Dom-Tom) soit une progression de + 67% en 13 ans.
Au mois de février 2002, 2 239 entreprises se déclaraient en faillite.
Il y en eut 5 156 en novembre 2015 (+ 130%).
En 2000, il y avait sur notre territoire 663 800 exploitations agricoles, 450 000 fin 2013 ( source), une chute de 33%.
Depuis 2002, la France a détruit chaque année, en moyenne, 13 500 emplois industriels.
En 2002, un paquet de Marlboro valait 3,60 euros, 5 euros en 2004, il en vaut 7 aujourd'hui malgré un taux d'imposition quasi stable ( 80% en 2004 , 81% en 2013).
En 2002, le litre de Sans Plomb 95 valait 0,90 euros, il valait 1,65 euros courant 2012.
En 2000, il y avait sur notre territoire 663 800 exploitations agricoles, 450 000 fin 2013 ( source), une chute de 33%.
Depuis 2002, la France a détruit chaque année, en moyenne, 13 500 emplois industriels.
En 2002, un paquet de Marlboro valait 3,60 euros, 5 euros en 2004, il en vaut 7 aujourd'hui malgré un taux d'imposition quasi stable ( 80% en 2004 , 81% en 2013).
En 2002, le litre de Sans Plomb 95 valait 0,90 euros, il valait 1,65 euros courant 2012.
Une hausse moyenne de 5% chaque année.
En 2002, la baguette valait 0,66 euros, elle coute aujourd'hui 0,95 soit une hausse de 30%
En 2000, le taux de rémunération du livret A était de 3%, divisé par 4, il n'est plus que de 0,75% aujourd'hui.
En 2002 le smic horaire était de 6,83 euros, il est de 9,61 euros en 2015 mais dans le même temps, le taux d'équipements des ménages pour une connexion internet passe de 30% à 74% et aujourd'hui 97% des ouvriers possèdent un téléphone portable quand ils n'étaient que 74% en 2004.
En 2000, le taux de croissance du PIB était de 3, 9%, il chute à 1,1 en 2002, regrimpe à 2,4% pour ne jamais cesser de baisser depuis (officiellement,1 % en 2015).
Et je pourrai continuer longtemps comme cela...
Alors est-ce que la création de l'euro, de la zone euro et d'une main mise de plus en plus oppressante de Bruxelles sur notre pays sont la source de tous nos maux, je suis incapable de le dire et je n'ai ni l'assurance ni les certitudes d'un François Asselineau qui écrit: " Quatorze ans après, l’euro apparaît, avec le recul, comme la cause essentielle d’un désastre économique et social d’ampleur historique, l’outil d’un recul sans précédent de la démocratie, et une bombe à retardement financière dont le feu d’artifice final approche."
Vous trouverez autant de spécialistes pour vous dire que l'euro n'est pas à l'origine de notre déconfiture, sans lui, point de salut que d'experts et de politiques pour vous dire qu'il faut l'abandonner dès que possible.
Une chose est sûre cependant et malgré les souvenirs que j'ai de l'euphorie qui régnait à l'époque chez nos politiciens et parmi la population, la création de l'euro ne nous pas pas apporté la joie et la prospérité pour tous, loin s'en faut.
En 2002, la baguette valait 0,66 euros, elle coute aujourd'hui 0,95 soit une hausse de 30%
En 2000, le taux de rémunération du livret A était de 3%, divisé par 4, il n'est plus que de 0,75% aujourd'hui.
En 2002 le smic horaire était de 6,83 euros, il est de 9,61 euros en 2015 mais dans le même temps, le taux d'équipements des ménages pour une connexion internet passe de 30% à 74% et aujourd'hui 97% des ouvriers possèdent un téléphone portable quand ils n'étaient que 74% en 2004.
En 2000, le taux de croissance du PIB était de 3, 9%, il chute à 1,1 en 2002, regrimpe à 2,4% pour ne jamais cesser de baisser depuis (officiellement,1 % en 2015).
Et je pourrai continuer longtemps comme cela...
Alors est-ce que la création de l'euro, de la zone euro et d'une main mise de plus en plus oppressante de Bruxelles sur notre pays sont la source de tous nos maux, je suis incapable de le dire et je n'ai ni l'assurance ni les certitudes d'un François Asselineau qui écrit: " Quatorze ans après, l’euro apparaît, avec le recul, comme la cause essentielle d’un désastre économique et social d’ampleur historique, l’outil d’un recul sans précédent de la démocratie, et une bombe à retardement financière dont le feu d’artifice final approche."
Vous trouverez autant de spécialistes pour vous dire que l'euro n'est pas à l'origine de notre déconfiture, sans lui, point de salut que d'experts et de politiques pour vous dire qu'il faut l'abandonner dès que possible.
Une chose est sûre cependant et malgré les souvenirs que j'ai de l'euphorie qui régnait à l'époque chez nos politiciens et parmi la population, la création de l'euro ne nous pas pas apporté la joie et la prospérité pour tous, loin s'en faut.
La paix et la stabilité, cela reste à voir, rien n'est moins sûr.
Alors forcément, quand on repense à notre cher Franc ou quand en rangeant certaines affaires je retrouve des vieux Francs d'antan en argent qui ne valent guère plus que leur poids, on est forcément un brin nostalgique...
( billet inspiré de celui de François Asselineau paru sous le titre
Il y a 14 ans, jour pour jour, disparaissait le franc )
Alors forcément, quand on repense à notre cher Franc ou quand en rangeant certaines affaires je retrouve des vieux Francs d'antan en argent qui ne valent guère plus que leur poids, on est forcément un brin nostalgique...
( billet inspiré de celui de François Asselineau paru sous le titre
Il y a 14 ans, jour pour jour, disparaissait le franc )
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