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dimanche 14 février 2016

«Calais est condamné» : une habitante parle de sa vie perturbée par la crise des réfugiés



© Pascal RossignolSource: Reuters
 
Simone Héricourt, une habitante de Calais interrogée par RT, a confié comment la vie a changé pour les locaux depuis que la ville portuaire est devenu une ligne de front dans l’actuelle crise des réfugiés.
                                    
«L’atmosphère est triste, il n’y a plus d’animation, il n’y a plus rien.
Les gens ont peur et restent chez eux», a indiqué Simone Héricourt ajoutant que Calais la ville n’était plus une attraction touristiques à cause de cet afflux massif de demandeurs d’asile.
«Les touristes boudent Calais. Il n’y a plus rien, il y a beaucoup de commerces qui ont fermé», a-t-elle poursuivi.
L’habitante a également souligné l’incapacité des policiers à faire face à la menace représentée par les migrants.




 
«Je ne comprends pas pourquoi, quand les Français manifestent, ils n’y vont pas de main morte, mais quand c’est les migrants, c’est différent. Ils reculent devant eux-mêmes. Je ne l’accepte pas. Leur rôle c’est tout d’abord de protéger les gens. Ils se prennent des briques, ils se prennent des barres de fer. Il y a eu combien de CRS, de policiers blessés depuis qu’il y a des émeutes comme ça ?», a-t-elle ajouté accusant les autorités de Calais d’avoir capitulé la ville au chaos.
«On a condamné Calais, on va laisser les migrants là, et on va nous laisser nous débrouiller avec Madame Bouchart. Le problème qu’il y a eu, c’est qu’au départ, elle a trop laissé faire», a-t-elle conclu, indiquant que les autorités françaises n’enverrait jamais l’armée dans la ville.



La préfète du Pas-de-Calais dit vouloir faire évacuer «la moitié de la Jungle» de Calais 
 
Simone Héricourt est devenue célèbre depuis que l’enregistrement de son intervention à la conférence «Sauvons notre pays» près de Paris le 7 février est devenu virale.
En se rappelant de sa vie d’autochtone à Calais, elle semblait être nostalgique des temps où les citadins vivaient en «paix et sécurité», indiquant que l’arrivée des migrants a complétement chamboulé la vie quotidienne des calaisiens.
«Ils déboulent en centre-ville [… ] Ils frappent sur les voitures à coups de barre de fer, ils agressent les gens, ils vont même agresser les enfants. Il y a des viols, il y a des vols, c’est inimaginable», s’est plaint Simone Héricourt, confessant que son fils a été violé par trois migrants en plein centre-ville.

«Ils ont fait carrément une ville dans la ville. Ils ont discothèques, commerces, écoles, coiffeurs. La police ne peut même pas entrer dans ce qu’ils appellent le quartier musulman», a-t-elle fait savoir dans son récit bouleversant.

D’après les chiffres de la préfecture et des associations sur place, la Jungle de Calais compte en ce moment entre 4 000 et 6 000 réfugiés, venus majoritairement d'Afrique de l'Est, du Moyen-Orient et d'Afghanistan, dans l'espoir d'atteindre l'Angleterre.





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