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samedi 16 janvier 2016

Saint-Brieuc. Attendus à Iffendic, les migrants dorment au commissariat

 
Saint-Brieuc - Modifié le | Publié le
 
  Plusieurs migrants ont quitté Calais vendredi pour rejoindre Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une fois sur place, ils ont refusé de descendre du car. Ils ont dormi au commissariat.
  
Plusieurs migrants ont quitté Calais vendredi pour rejoindre Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une fois sur place, ils ont refusé de descendre du car. Ils ont dormi au commissariat. | Ouest-France
 
Plusieurs migrants ont quitté Calais vendredi pour rejoindre Iffendic (Ille-et-Vilaine). Une fois sur place, ils ont refusé de descendre du car. Ils ont dormi au commissariat.

Plusieurs migrants, d'origine afghane, ont pris le car vendredi matin dans la "jungle" de Calais.
Leur accueil était prévu à Iffendic (Ille-et-Vilaine), hier soir, au domaine de Trémelin.
Mais une fois arrivés sur place, vendredi soir, ils ont refusé de descendre du bus.

Ils passent la nuit à l'accueil du commissariat

Ils ont expliqué à leurs accompagnateurs vouloir séjourner dans une grande ville.
Le car a donc continué sa route, sur la Nationale 12, direction Saint-Brieuc.
 Dans la capitale des Côtes-d'Armor, aucun lit n'était prévu pour les migrants, pour la plupart des hommes jeunes qui voulaient rejoindre l'Angleterre.
Alertée par la situation, et au vu des conditions météorologiques rudes, la préfecture des Côtes-d'Armor a passé un coup de fil au commissariat de police de Saint-Brieuc.
 Les migrants ont finalement passé la nuit au commissariat !
 Mais totalement libres de leurs mouvements.
Ils ont dormi sur les sièges situés dans le hall d'accueil.
Au lever du jour, vers 9 heures, ils sont partis à pied, de leur propre gré, pour rejoindre le centre-ville de Saint-Brieuc.
Ce n'est pas la première fois que le commissariat de Saint-Brieuc sert d'hôtel de fortune.

En septembre dernier, onze migrants, dont quatre enfants, avaient voyagé clandestinement dans un camion jusqu'à la plateforme des magasins U à Ploufragan.

À leur arrivée, ils avaient été pris en charge par la police et la Croix Rouge.
Ils avaient passé la nuit suivante au commissariat, avant qu'une solution d'urgence soit trouvée

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