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vendredi 1 janvier 2016

Meurtres de Rouen : silence complice des journaux télévisés

                                                    

Le 01/01/2016
 
Jean-Claude Nsengumukiza, un Rwandais de 34 ans né en Ouganda, était sorti du centre pénitentiaire du Havre trois semaines auparavant.

Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre, Julien Tesquet, 31 ans, et Élise Fauvel, 24 ans, sont retrouvés morts dans la chambre de cette dernière à Rouen.
Dès les premières constatations effectuées dans l’appartement, situé à deux pas de la place du Vieux-Marché à Rouen, les enquêteurs du SRPJ acquièrent la certitude que la jeune femme de 24 ans et son ami de 31 ans ont été victimes d’un double meurtre.
 Recouverts d’un drap, les corps en partie dénudés présentant de nombreuses ecchymoses étaient allongés côte à côte sur le sol.
 Les autopsies pratiquées révélèrent que les deux amis étaient morts par strangulation et qu’Élise avait préalablement été violée.
Moins de dix jours après ce double meurtre, la police judiciaire plaçait un suspect en garde à vue. L’homme, Jean-Claude Nsengumukiza, un Rwandais de 34 ans né en Ouganda, était sorti du centre pénitentiaire du Havre trois semaines auparavant.
En 2011, il avait été condamné à huit années de prison pour le viol d’une Rouennaise par la cour d’assises de la Seine-Maritime.
La PJ dispose contre lui d’éléments matériels solides, grâce à la téléphonie et à la vidéosurveillance : il a été vu avec les deux jeunes sur la voie publique, puis les raccompagnant.
Rentré dans le logement avec eux, il n’en est ressorti que le lendemain en fin de matinée.
De plus, d’après Paris-Normandie, son ADN correspond à celui retrouvé sur la scène de crime et sur le corps des victimes.
Le suspect avait été arrêté en fin de semaine pour non-respect de ses obligations auprès de la police.
Fiché comme délinquant sexuel, il ne s’était pas rendu auprès d’un poste de police.
 C’est pendant cette première garde à vue que les enquêteurs ont fait le rapprochement avec le double homicide.

Cette affaire est scandaleuse à double titre.

Alors que la condamnation du suspect pour le viol, en 2011, était assortie d’une interdiction de séjour en France, faute de coopération des autorités consulaires ougandaises, le sauf-conduit permettant l’expulsion à sa sortie de prison n’a pu être obtenu, le laissant ainsi libre de ses mouvements.

Condamné à 8 ans en 2011, il a pu sortir avec les réductions de peine en 2015, soit 4 ans plus tard alors que la dangerosité de cet individu était reconnue.

À l’époque, l’expert psychiatre avait relevé chez lui l’existence de troubles psychotiques et le médecin avait retenu une altération de son discernement.

Mais le plus intolérable est que ni « Soir 3 » ni les journaux de TF1 et de France 2 n’ont évoqué l’affaire.

 Si le casse mobilier d’une salle de prière clandestine a été relayé durant plusieurs jours avec, en apothéose, la visite de Cazeneuve en Corse, pas un mot, pas une image, pas une interview n’ont été accordés pour montrer les tenants et aboutissants de ce double homicide.

Quant à notre gouvernement, pas une seule parole de compassion pour les deux victimes, par un seul mot de réconfort pour les familles.

 Devant une telle abomination, aucun communiqué des ligues de vertu (MRAP, LICRA ou SOS Racisme) pour fustiger assassinats et viol.

Aucun responsable de la Ligue des droits de l’homme pour intervenir au « Soir 3 » comme il l’avait fait pour fustiger l’« extrême droite » à travers la manifestation de soutien aux pompiers corses.

Pour ces médias boboïsés, le saccage d’une salle de prière clandestine est sans doute plus important que le viol et le meurtre de jeunes Normands.

 Nous savons bien, évidemment, pourquoi…

Il faut que cette « propagande du silence » des médias cesse, il faut que par notre nombre nous fassions pression sur ceux-ci pour qu’ils y renoncent.

J’ai quelques idées pour cela.

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