06/01/2016 à 19:51
Une vingtaine d'individus appartenant aux gens du voyage ont bloqué la RD10 à partir de midi. Ils ont été délogés de leur position, peu après 16 h 30, par une vingtaine de policiers casqués. Photo Dominique ROQUELET
Des gens du voyage, qui réclament une révision des tarifs sur l’aire d’accueil qui leur est dédiée, ont bloqué la RD10 ce mercredi, à partir de midi. À 16 h 30, les policiers les ont délogés de leur position.
Ils ont formé un barrage avec de vieux appareils électroménagers.
Ils ont entassé les palettes en bois et des pneus usagers avant d’y mettre le feu, au milieu de la chaussée.
Ce mercredi, vers midi, une vingtaine de gens du voyage sont passés à l’action en formant un barrage brûlant juste devant l’aire d’accueil située route de Saint-Loup, aux portes de Vesoul.
En fin de matinée, ils avaient rencontré Patrick Lamblin, responsable des moyens techniques à la communauté d’agglomération de Vesoul (CAV), pour demander la révision du système de tarification.
Le 1er janvier, le droit de place est passé de 2 à 2,5 € par jour, le kw/h de 0,13 à 0,15 €, le prix du m3 d’eau de 2,93 à 3 €.
Eux exigent la mise en place d’un forfait hebdomadaire fixé à 30 € par emplacement.
Olivier, 54 ans, s’est fait le porte-parole des manifestants : « Nous voulons bénéficier d’un paiement plus avantageux, comme à Lure ou Belfort ».
Désormais sédentaire, il fustige par ailleurs « un terrain en pente qui n’est pas aux normes, des sanitaires insalubres » et réclame, en tant que ferrailleur, « un ramassage régulier des objets encombrants, remplis de rats et qui donnent des microbes aux enfants ».
« Deux agents s’occupent à l’année des deux aires de Vesoul et d’Échenoz-la-Méline », répond Catherine Massenet, qui annonce que 25.000 € de travaux sont programmés, en 2016, pour la réhabilitation des sanitaires.
La directrice générale des services de la CAV regrette « cette action violente et excessive.
Une information leur avait été transmise au mois de décembre sans susciter de réaction particulière. Quelques personnes, dont un leader, qui se sont installées au moment de Noël, ont, semble-t-il, mené le mouvement ».
Des nouveaux venus qui auraient créé des tensions au sein même de la communauté.
J’entends leur question, j’écoute leurs revendications », ajoute Catherine Massenet, « mais c’est la communauté de communes qui a fixé les tarifs. Elle seule peut, à travers une réunion de ses élus, la modifier ».
Président de la CAV et maire de Vesoul, Alain Chrétien n’a pas cédé au chantage.
À 16 h 30, une vingtaine de policiers vésuliens casqués, protégés par des boucliers, se sont présentés devant le barrage dressé sur la RD10.
Les manifestants n’ayant pas modifié leurs positions, les forces de l’ordre, dirigées par le commandant Célaries, ont donné l’assaut, repoussant les gens du voyage dans le campement qui leur est dédié, sous les cris de colère et les provocations.
De la violence, mais uniquement verbale.
Les lances des sapeurs-pompiers et les engins des services de la Ville sont alors entrés en action afin de nettoyer la chaussée et emporter près de 30 m3 de gravats déposés à l’entrée du campement.
La circulation, qui avait jusqu’alors été déviée par Pusy-Épenoux, n’a pu être rétablie qu’en début de soirée, après que les dégâts causés par les flammes eussent été réparés.
Les effectifs en repos du commissariat ayant été rappelés, le nombre de rondes et de points de visibilité, de rencontre et de dissuasion (PVRD) a été renforcé durant la nuit.
Ils ont entassé les palettes en bois et des pneus usagers avant d’y mettre le feu, au milieu de la chaussée.
Ce mercredi, vers midi, une vingtaine de gens du voyage sont passés à l’action en formant un barrage brûlant juste devant l’aire d’accueil située route de Saint-Loup, aux portes de Vesoul.
En fin de matinée, ils avaient rencontré Patrick Lamblin, responsable des moyens techniques à la communauté d’agglomération de Vesoul (CAV), pour demander la révision du système de tarification.
Le 1er janvier, le droit de place est passé de 2 à 2,5 € par jour, le kw/h de 0,13 à 0,15 €, le prix du m3 d’eau de 2,93 à 3 €.
Eux exigent la mise en place d’un forfait hebdomadaire fixé à 30 € par emplacement.
Olivier, 54 ans, s’est fait le porte-parole des manifestants : « Nous voulons bénéficier d’un paiement plus avantageux, comme à Lure ou Belfort ».
Désormais sédentaire, il fustige par ailleurs « un terrain en pente qui n’est pas aux normes, des sanitaires insalubres » et réclame, en tant que ferrailleur, « un ramassage régulier des objets encombrants, remplis de rats et qui donnent des microbes aux enfants ».
« Deux agents s’occupent à l’année des deux aires de Vesoul et d’Échenoz-la-Méline », répond Catherine Massenet, qui annonce que 25.000 € de travaux sont programmés, en 2016, pour la réhabilitation des sanitaires.
La directrice générale des services de la CAV regrette « cette action violente et excessive.
Une information leur avait été transmise au mois de décembre sans susciter de réaction particulière. Quelques personnes, dont un leader, qui se sont installées au moment de Noël, ont, semble-t-il, mené le mouvement ».
Des nouveaux venus qui auraient créé des tensions au sein même de la communauté.
« Ils veulent une réponse immédiate »
« Ils veulent une réponse immédiate que je ne peux leur fournir. J’entends leur question, j’écoute leurs revendications », ajoute Catherine Massenet, « mais c’est la communauté de communes qui a fixé les tarifs. Elle seule peut, à travers une réunion de ses élus, la modifier ».
Président de la CAV et maire de Vesoul, Alain Chrétien n’a pas cédé au chantage.
À 16 h 30, une vingtaine de policiers vésuliens casqués, protégés par des boucliers, se sont présentés devant le barrage dressé sur la RD10.
Les manifestants n’ayant pas modifié leurs positions, les forces de l’ordre, dirigées par le commandant Célaries, ont donné l’assaut, repoussant les gens du voyage dans le campement qui leur est dédié, sous les cris de colère et les provocations.
De la violence, mais uniquement verbale.
Les lances des sapeurs-pompiers et les engins des services de la Ville sont alors entrés en action afin de nettoyer la chaussée et emporter près de 30 m3 de gravats déposés à l’entrée du campement.
La circulation, qui avait jusqu’alors été déviée par Pusy-Épenoux, n’a pu être rétablie qu’en début de soirée, après que les dégâts causés par les flammes eussent été réparés.
Les effectifs en repos du commissariat ayant été rappelés, le nombre de rondes et de points de visibilité, de rencontre et de dissuasion (PVRD) a été renforcé durant la nuit.
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