Jeudi 14 Janvier 2016 à 14:19
Michèle Sabban et Jean-Paul Huchon, en 2013. - Capture d'écran
Selon les informations de "Marianne", l'ex-vice présidente socialiste de la région Ile-de-France, qui avait démissionné à la suite de nos révélations sur le logement social qu'elle occupait à Paris, n'a toujours pas, contrairement à ce qu'elle avait promis en juin 2014, quitté le fameux duplex.
Elle l’avait promis, juré, craché.
Le 26 juin 2014, dans les colonnes du Parisien, Michèle Sabban, vice-présidente à l’époque de la région Ile-de-France, se disait prête à quitter le logement social qu’elle occupait depuis 2005.
Un sympathique duplex de 70m2, situé dans un coin agréable du 13e arrondissement de Paris, avec vue sur la Seine et Bercy, qu’elle louait pour la somme modique de 1.218 euros par mois.
Premier souci : Michèle Sabban était déjà conseillère régionale PS lorsqu’elle avait obtenu ce petit nid douillet.
Deuxième souci : c’est elle qui présidait, au sein du Conseil régional, la commission chargée d’attribuer les logements sociaux…
L’affaire, révélée par Marianne une semaine plus tôt, avait mis l’exécutif socialiste dans une sacrée panade.
Pour se défendre, et balayer les soupçons de passe-droit, Michèle Sabban avait d’abord déclaré devant ses pairs que cet appartement, financé par un prêt locatif intermédiaire (PLI), lui avait été attribué sur le quota des logements de la préfecture de Paris, et non sur celui de la Région.
Un gros mensonge que son ami Jean-Paul Huchon, le président de la région d’alors, avait été contraint de révéler dans un communiqué officiel daté du 1er juillet 2014 : « Mme Sabban a reconnu avoir donné des informations inexactes à l’ensemble des élus régionaux (…). Elle a présenté ses excuses à l'ensemble de l’exécutif régional et confirmé qu’elle quitte son logement. »
« A ce jour, nous n’avons reçu de sa part aucune résiliation de bail »
Fin de la polémique, qui s’était soldée par la démission de Michèle Sabban de ses fonctions de vice-présidente ?
Pas sûr.
Un an et demi après sa promesse de faire ses cartons, l’ancienne élue socialiste apparaît toujours à l’adresse incriminée dans les pages blanches.
Le 12 novembre 2015, elle a posté sur son compte Facebook personnel un commentaire politico-météo — « Eh oui… Bercy est 'rose' quand il s’éveille !!! » - accompagné de deux photos d’un magnifique lever de soleil sur le pont de Bercy et le Ministère des Finances.
Pile dans l’axe de son appartement…
Comme nous avons pu le constater, enfin, il y a trois jours, son nom est bien présent sur le tableau des locataires de l’immeuble et sur sa boite aux lettres.
Contactée par Marianne, Michèle Sabban nous a raccroché au nez : « Je n’ai pas à vous répondre ».
Mais la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), qui gère l’immeuble en question, nous a confirmé que Michèle Sabban occupait toujours son duplex à prix tout doux.
« A ce jour, nous n’avons reçu de sa part aucune résiliation de bail », ajoute-t-on à la RIVP.
En dix-huit mois, l’ex-conseillère régionale PS, qui préside par ailleurs le R20, une ONG écolo soutenue par les Nations Unies, n’a donc pas réussi à trouver un déménageur.
C’est ballot : Arnold Schwarzenegger, qui a fondé le R20, était à Paris récemment pour la COP21.
Il aurait pu lui donner un coup de main pour descendre le frigo…
source
A lire également :
Exclusif : Michèle Sabban bénéficie d’un logement social
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Michèle Sabban, la culottée
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Un sympathique duplex de 70m2, situé dans un coin agréable du 13e arrondissement de Paris, avec vue sur la Seine et Bercy, qu’elle louait pour la somme modique de 1.218 euros par mois.
Premier souci : Michèle Sabban était déjà conseillère régionale PS lorsqu’elle avait obtenu ce petit nid douillet.
Deuxième souci : c’est elle qui présidait, au sein du Conseil régional, la commission chargée d’attribuer les logements sociaux…
L’affaire, révélée par Marianne une semaine plus tôt, avait mis l’exécutif socialiste dans une sacrée panade.
Pour se défendre, et balayer les soupçons de passe-droit, Michèle Sabban avait d’abord déclaré devant ses pairs que cet appartement, financé par un prêt locatif intermédiaire (PLI), lui avait été attribué sur le quota des logements de la préfecture de Paris, et non sur celui de la Région.
Un gros mensonge que son ami Jean-Paul Huchon, le président de la région d’alors, avait été contraint de révéler dans un communiqué officiel daté du 1er juillet 2014 : « Mme Sabban a reconnu avoir donné des informations inexactes à l’ensemble des élus régionaux (…). Elle a présenté ses excuses à l'ensemble de l’exécutif régional et confirmé qu’elle quitte son logement. »
Fin de la polémique, qui s’était soldée par la démission de Michèle Sabban de ses fonctions de vice-présidente ?
Pas sûr.
Un an et demi après sa promesse de faire ses cartons, l’ancienne élue socialiste apparaît toujours à l’adresse incriminée dans les pages blanches.
Le 12 novembre 2015, elle a posté sur son compte Facebook personnel un commentaire politico-météo — « Eh oui… Bercy est 'rose' quand il s’éveille !!! » - accompagné de deux photos d’un magnifique lever de soleil sur le pont de Bercy et le Ministère des Finances.
Pile dans l’axe de son appartement…
Comme nous avons pu le constater, enfin, il y a trois jours, son nom est bien présent sur le tableau des locataires de l’immeuble et sur sa boite aux lettres.
Contactée par Marianne, Michèle Sabban nous a raccroché au nez : « Je n’ai pas à vous répondre ».
Mais la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), qui gère l’immeuble en question, nous a confirmé que Michèle Sabban occupait toujours son duplex à prix tout doux.
« A ce jour, nous n’avons reçu de sa part aucune résiliation de bail », ajoute-t-on à la RIVP.
En dix-huit mois, l’ex-conseillère régionale PS, qui préside par ailleurs le R20, une ONG écolo soutenue par les Nations Unies, n’a donc pas réussi à trouver un déménageur.
C’est ballot : Arnold Schwarzenegger, qui a fondé le R20, était à Paris récemment pour la COP21.
Il aurait pu lui donner un coup de main pour descendre le frigo…
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