Publié le 15 janvier 2016 à 12h07 , mis à jour à 17h19
Une équipe de RTL Info ainsi qu'un journaliste de France 3 ont été agressés vendredi matin par des habitants de Molenbeek-Saint-Jean.
Les journalistes se trouvaient rue Evariste Pierron à Molenbeek, où avait lieu une perquisition, pour interroger des membres de la famille de Chakib Akrouh, le 3e homme du commando qui a tiré sur plusieurs terrasses à Paris, le 13 novembre dernier.
Alors qu'une équipe RTL info se trouvait à Molenbeek ce vendredi matin dans le cadre d'un reportage, nos journalistes ont été agressés par un individu à même le trottoir.
Un journaliste de France 3, présent au même moment, a aussi été violemment agressé, étranglé par l'assaillant selon nos sources.
Les journalistes se trouvaient rue Evariste Pierron à Molenbeek pour interroger des membres de la famille de Chakib Akrouh, le 3e membre du commando (avec Abaaoud et Brahim Abdeslam) qui a tiré sur plusieurs terrasses de restaurants et de bar, faisant 39 morts, le vendredi 13 novembre à Paris.
C'est lui qui quelques jours plus tard s'est fait exploser lors de l'assaut des unités spéciales du RAID à Saint-Denis.
Jeudi, le parquet de Paris a révélé son nom après qu'il a été identifié en comparant son ADN à celui de sa mère.
La police était également sur place ce matin.
Elle a perquisitionné le domicile de la famille de Chakib Akrouh. Selon nos confrères de la RTBF, la justice belge déplorerait le fait que la justice française ait dévoilé prématurément le nom de Chakib Akrouh, l'obligeant à précipiter certaines opérations.
Elle a perquisitionné le domicile de la famille de Chakib Akrouh. Selon nos confrères de la RTBF, la justice belge déplorerait le fait que la justice française ait dévoilé prématurément le nom de Chakib Akrouh, l'obligeant à précipiter certaines opérations.
La direction de RTL Belgium a réagi, assurant que malgré "des conditions de travail de plus en plus difficiles dans certains quartiers, la rédaction de RTL continuera à mener son travail et sa mission d’information".
Les journalistes portent plainte
Les journalistes de deux équipes de télévision portent plainte pour coups et blessures, indique vendredi après-midi l'Association des journalistes professionnels (AJP) qui précise qu'elle "dénonce l'agression physique" et se constituera partie civile aux côtés des journalistes qui ont déposé plainte.
"La violence déployée par les agresseurs pour empêcher les journalistes de faire leur travail doit être condamnée sans réserve", poursuit l'AJP.
L'AJP "rappelle qu'il n'y a pas de zones de non droit auxquelles les journalistes ne pourraient accéder. Dans les dossiers de terrorisme, comme dans tous les autres, les journalistes ne sont pas des 'ennemis', mais ils tentent, dans des conditions de travail souvent difficiles, de comprendre, d'expliquer les faits et d'informer complètement le public".
"La violence déployée par les agresseurs pour empêcher les journalistes de faire leur travail doit être condamnée sans réserve", poursuit l'AJP.
L'AJP "rappelle qu'il n'y a pas de zones de non droit auxquelles les journalistes ne pourraient accéder. Dans les dossiers de terrorisme, comme dans tous les autres, les journalistes ne sont pas des 'ennemis', mais ils tentent, dans des conditions de travail souvent difficiles, de comprendre, d'expliquer les faits et d'informer complètement le public".
Le terroriste kamikaze Chakib Akrouh identifié sur base de photographies du métro parisien
Le kamikaze qui s'est fait exploser le 18 novembre 2015 dans l'appartement de la rue Corbillon à Saint-Denis, Chakib Akrouh, a été identifié sur base de l'analyse de photographies du métro parisien, a indiqué vendredi le parquet fédéral dans un communiqué.
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