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samedi 5 décembre 2015

Ségolène Royal : l’art de mentir avec aplomb

                                                    
Le 05/12/2015
Soit c’est une incapable majeure qui ignore le contenu des documents sur lesquels elle appose sa signature, soit c’est une menteuse pathologique. Mais dans les deux cas, elle n’est pas à sa place : alors, du balai !
   
L’habitude, dit-on, est une seconde nature, quant à l’habitude de mentir, c’est sans doute la plus profondément ancrée…
 Le plus étrange, si l’on y regarde bien, est que cette habitude semble contagieuse.
 Une nature collective en quelque sorte.
La preuve par nos gouvernants qui, depuis des lustres et de ministres en secrétaires d’État, passent leur temps à nous raconter des salades.
De là à croire que le mensonge est la maladie du pouvoir…
Sans atteindre au professionnalisme d’un Cahuzac – celui-là est un cas d’école – ça ment, ça dément et ça rement à qui mieux mieux.
 Entre les annonces fantaisistes d’un Hollande qui a promis de ne pas se représenter s’il ne parvenait pas à inverser la courbe du chômage, ou bien encore juré qu’il n’augmenterait plus les impôts alors qu’il multiplie les taxes ; entre cela et les démentis d’un Sarkozy qui assurait tout ignorer des magouilles de son parti, on a le complet échantillonnage qui va du flagorneur à l’escroc et de l’inconscient à l’incapable.
Parmi ceux-là pointent en bonne place deux figures féminines du gouvernement : Mesdames Taubira et Royal.
On se souvient de la première, jurant par exemple qu’elle n’était pas au courant des écoutes du dénommé Sarkozy tout en brandissant les documents sur lesquels figurait la preuve du contraire.
C’est à peu de choses près ce qui vient d’advenir à la seconde.
La ministre de l’Environnement en charge des Transports était mardi dernier l’invitée d’Olivier Mazerolles sur RTL.
Celui-ci lui fait part de l’information parue dans Les Échos selon laquelle les tarifs autoroutiers devraient augmenter à partir de février prochain.

« Je ne sais pas si l’information est exacte », réplique avec aplomb Ségolène Royal, affirmant même qu’il n’y aurait pas de hausse supérieure à 1 % en 2016 : « L’engagement qui avait été pris était de ne pas dépasser l’inflation et même d’être en dessous compte tenu du pactole que les compagnies autoroutières avaient déjà accumulé dans le passé ».

Sauf que c’est un mensonge éhonté, la ministre ayant « elle-même signé un texte actant la hausse des tarifs », comme le révélait Le Parisien du lendemain.
Mieux que cela : après l’accord passé en avril dernier entre les sociétés gérant les péages et le gouvernement, et « prévoyant des hausses supérieures à l’inflation jusqu’en 2023 », trois décrets sont parus au JO durant le mois d’août (on profite de ce que les Français sont en train de bronzer) concernant des avenants à ces contrats et annonçant « la prise en compte du gel et de la hausse de la redevance dans les futurs tarifs de péage ».
 Enfin, pour compléter le tableau, on rappellera que la ministre de l’Écologie a aussi joué les étonnées et demandé à la Commission européenne « une réunion de clarification » à propos des nouvelles normes d’émissions de gaz polluants pour les moteurs diesel, lesquelles ont été revues à la hausse.
Il paraît, là encore, qu’elle n’était pas au courant.

 Alors une fois de plus, de deux choses l’une : soit Madame Royal est un peu bouchée, soit elle compte pour des cacahuètes.

Soit c’est une incapable majeure qui ignore le contenu des documents sur lesquels elle appose sa signature, soit c’est une menteuse pathologique.

Mais dans les deux cas, elle n’est pas à sa place : alors, du balai !

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