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jeudi 10 décembre 2015

 
mais ou est passé la 7ème compagnie

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Mais où est passée la 14e compagnie de CRS ?…

 Pas si vite, pas si vite, et arrêtez de trembler, vous allez faire de la mousse… j’adore le film la 7ème compagnie.
 Je ne m’en lasse jamais et rigole à chaque fois toujours autant.
Pour vous remonter le moral, vous avez le film entier à la fin de cet article.
Le début est exquis avec les communiqués de victoire du grand QG qui explique que jamais telle débâcle n’avait été aussi bien organisée… un peu comme le Foll expliquant que la Gauche est le premier parti de France.
J’en rigole encore tellement j’ai mal aux côtes…
L’avantage avec la 7ème compagnie c’est que c’est un film. L’inconvénient avec la 14ème compagnie de CRS qui disparaît sans presque laisser de trace, c’est qu’elle laisse un trou béant dans la surveillance de la frontière franco-belge, et comme nous l’avons appris à nos dépens depuis la fameuse histoire de la ligne Maginot, les problèmes arrivent toujours de Belgique.
Que voulez-vous, ils laissent tout passer nos amis belges, les Allemands de 14, ceux de 39 et les gentils terroristes de l’Etat Islamique en 2015…
C’est la raison pour laquelle l’idée de déménager la ligne Maginot de la frontière allemande pour la mettre sur la frontière franco-belge n’est stratégiquement pas aussi stupide que ce que l’on peut en penser au premier abord.
C’est dans cette logique de protection du territoire que nos mamamouchis ont déplacé leurs divisions comme des généraux napoléoniens.
 Et c’est ainsi que la CRS 14 de Bordeaux s’est retrouvée (sans Alain Juppé) à devoir surveiller la frontière franco-belge.

Sauf, qu’il semble que le raz-le-bol des troupes atteigne des sommets

Et du coup les gus quand ils sont arrivés la haut sous la pluie et le crachin du « chnord » à risquer de se faire trouer la peau pour 100 sous de l’heure et qu’ils ont découvert leur hébergement en chambrée et en caserne ils se sont fait porter pâles.
 Ils voulaient des chambres individuelles histoire de pouvoir roupiller tranquille sans le bidasse d’à côté qui ronflotte… bon c’est sûr que le coût d’hébergement en caserne et celui en hôtel n’est pas le même…
Le problème à mon avis, c’est l’exemple et ce qui se fait.
On peut râler sur ces CRS, mais la réalité c’est qu’un clandestin sans papier est logé en hôtel préfecture…. personne ne se demande combien ça coûte.
Ils le savent les CRS c’est eux qui les arrêtent…
Le problème c’est que la COP 21 coûte une fortune pour juste rien du tout… et ça ils le savent les CRS c’est eux qui les protègent…
Le problème c’est que tous ceux qui devraient être exemplaires ne le sont pas, je pense à nos mamamouchis dont la priorité est tout de même de se gaver autant qu’ils peuvent tant qu’ils sont en poste au détriment du bien commun et de l’intérêt public.
 Et tout cela, les CRS ils le savent.
Il faudrait que les gens d’en bas soient exemplaires mais pas ceux d’en haut.
Il faut que les gens d’en bas prennent des risques, mais sans salaire, sans prime, corvéable à merci dans le cadre d’un état d’urgence qui a aussi pour conséquence de suspendre le calcul « des heures supplémentaires » et rend chaque fonctionnaire totalement à la merci des ordres reçus, disponible jour et nuit sans limitation ou presque.

Mais où est passée la 14ème compagnie ?

Alors hop, tout le monde en arrêt maladie, rapatrié par train spécial directement sur Bordeaux… les pauvres, quelle épidémie !!!
A la caserne de Bordeaux, 15 autres CRS les attendaient eux-aussi malades par solidarité…
Sauf, que l’on a rappatrié tous ces petits malades sans leur bardas sans doute trop lourd à porter pour de frêles jeunes gens comme les CRS (ironie évidemment).
Il a donc fallu faire remonter en urgence les non-grévistes de Bordeaux pour aller rechercher les armes et bagages (au sens propres du terme)… enfin, du grand n’importe quoi et évidemment des dépenses stupides pour le con-tribuable qui accessoirement n’est même pas protégé en plein état d’urgence ce qui fait tout de même doucement rigoler…

L’appel du 18 Juin et mon pépé !

Je n’y étais pas moi en l’an 40… mais on m’a raconté devant le feu pendant les longues soirées d’hiver.
On m’a raconté qu’un pauvre général « par intérim » avait lancé un appel en juin 40, en demandant aux officiers, aux ingénieurs, aux diplômés, aux fonctionnaires de le rejoindre à Londres par tous les moyens.
Il vit arriver des sans-grades, des sans-diplômes que l’on raille aujourd’hui sous le vocable de sans-dents !
Au même moment, le pépé (le mien) se retrouvait tout jeune lieutenant à commander ce qu’il restait de tout un régiment (commandé normalement par un Colonel) parce que tous les chefs s’étaient fait la malle au premier coup de fusil…
Il restait avec le pépé… que les sans-dents de l’époque.
Ils ont repoussé les Allemands, ils les ont même encerclés tous abrutis qu’ils étaient… et puis ils les ont fait prisonniers.
Tant qu’ils y étaient ils ont avancé histoire de défendre le pays… bon, cela n’a pas duré très longtemps et le pépé n’allait pas libérer la France à lui tout seul avec sa bande de joyeux drilles.
 Si cela lui valu d’avoir une croix de guerre avec palme, il eu droit tout de même au stalag pendant quelques années.
Ce qui me fait doucement rigoler, c’est que mon pépé… il était du régiment de Bordeaux, le 57ème comme il était appelé à l’époque, et j’ai l’impression qu’entre le 57ème et la 14ème compagnie de CRS de Bordeaux nous n’avons pas évolué d’un poil depuis 70 ans.

Pourquoi vous parler de cette histoire et de ce fait divers ?

Certes une centaine de billets de train SNCF c’est beaucoup d’argent fichu en l’air pour rien, mais avec 2000 milliards d’euros de dettes on n’en est plus à ça prêt.
Non, si je vous parle de ça, c’est parce que ma « spécialité » économique c’est l’étude et l’analyse des risques extrêmes.
 Pour analyser ces risques de rupture, il faut essayer d’identifier dans tout le bruit de fond, ce que l’on appelle les signaux faibles.
Je trouve que cette information est un signal faible.
 Elle montre à quel point au premier coup de canon, tout ce qui pouvait sembler fort et immuable peut s’effondrer à vitesse grand V.
Souvenez-vous de ces histoires d’Hitler dans son Bunker qui faisait avancer des divisions fantômes qui n’existaient plus.
Il arrivera un jour, peut-être pas si lointain, où Cazeneuve ou l’un de ses remplaçants, fera avancer des compagnies de CRS virtuelles qui ne répondront pas dans la réalité.
C’est exactement ce qui vient de se passer alors que nous sommes en plein état d’urgence.
Cela en dit long, très long sur l’impuissance gouvernementale.
A la veille de l’effondrement du mur de Berlin, tout le monde pensait que les « institutions » soviétiques étaient très solides et à l’évocation du mot KGB tout le monde tremblait.
Il ne manque presque rien pour que tout ce château de sable de mensonges sur lequel vit notre pays depuis trop longtemps s’effondre. Cela me réjouirait presque de voir toute cette clique prendre ses cliques et quelques claques, si cela ne risquait pas d’avoir des conséquences aussi graves pour notre pays et ses habitants !

Ce qui faut retenir de tout cela, c’est que les commandes ne répondent plus.

En attendant mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !

Charles SANNAT

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