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lundi 16 novembre 2015

Marion Maréchal-Le Pen : "L'ennemi est partout, il est chez nous, il est nous"

 
Lundi 16 Novembre 2015 à 15:35 (mis à jour le 16/11/2015 à 18:19)
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Marion Maréchal-Le Pen. Photo © AFP

Réaction. Marion Maréchal-Le Pen s'est peu exprimée depuis les attentats de Paris. Elle livre à Valeurs actuelles sa réaction en exclusivité.

 Pour la tête de liste FN aux élections régionales en PACA, "Nous avons rendez-vous avec l'histoire, elle nous offre le choix: le suicide ou le sursaut. Tâchons de répondre présents".

Alors que le sang séché de mes compatriotes tache encore les trottoirs de Paris, la sidération se mêle à la tristesse mais surtout à la colère.
 "Une colère froide qui nous saisit le cœur" comme l'a si bien dit Marine Le Pen.
Si la communion autour de nos morts, de nos blessés et de leurs familles est indispensable, elle n'est pas suffisante.
Seuls la dignité et le recueillement qu'exigent l'instant et son horreur nous empêchent de crier cette colère, de dénoncer les responsables, de supplier qu'enfin soient prises les mesures qui s'imposent.
Dans ce chaos, une lueur d'espoir.
 Hier, les Français se sont vus définitivement restituer l'arme dont ils auront besoin pour se défendre: leur conscience.
Elle leur a été jeté au visage, non sans  écorchures.
 L'amoncellement des mots et des illusions du politiquement correct, tel un tas de feuilles mortes, a fini de se disperser sous l'effet des bourrasques de la réalité.
La saison de l'hiver français est venue et son souffle glacé n'épargne aucun des foyers.
Campagnes, métropoles, villes et villages, personne n'y échappe.
 Il ne sera désormais plus possible de vilipender ceux qui, hier, n'ont eu de cesse d'analyser, prévenir et alerter sous la pluie des "racistes, xénophobes, fascistes".
Il ne fait désormais plus de doute sur le camp d'où émane la haine.

Combien aujourd'hui, l'énergie du premier ministre dépensée dans la "lutte contre le Front national" apparaît décalée, pour ne pas dire minable.
Tant de salive et de temps qui auraient dû être consacrés à lutter contre la véritable menace qui plane sur notre pays: l'islamisme et son pendant terroriste.

Il ne sera plus possible non plus de faire glisser la responsabilité des bourreaux vers les victimes.
Le temps du "les départs au djihâd sont la conséquence de l'islamophobie" est fini.
Le retour en force de l'islamisme est un phénomène mondial, soutenu et financé d'ailleurs par un certains nombres de pays "partenaires", comme l'Arabie saoudite, auprès desquels François Hollande et Nicolas Sarkozy aiment tant s'afficher.

Et ce poison de l'islamisme a gravement contaminé notre pays, en particulier nos banlieues et une partie de ceux qui y vivent.
L'ennemi n'a pas de visage, pas de frontière, pas de nationalité.
 Il est partout, il est chez nous, il est nous.
Prospérant sur le terreau favorable de l'immigration de masse, du communautarisme, de la fracture sociale.
Mais aussi et surtout, sur l'adhésion béate de la gauche et de la fausse droite au modèle multiculturel.
Celui du droit à la différence contre le droit de la France de rester elle-même.
Un poison qui s'est aussi répandu par la faiblesse de notre système immunitaire.
La honte de nous-même,  l'auto-culpabilisation, la rupture de la chaîne du temps par la confiscation de notre héritage historique, spirituel et culturel empêchent ce système d'assurer notre survie.

Alors je le dis simplement, je ne serai pas de la génération qui s'excuse.
Mais de celle qui revendique son héritage et le défend.

Les mots ne suffisent plus, des mesures d'ordre public s'imposent: un contrôle effectif des frontières, le désarmement des banlieues, la fermeture des mosquées radicales et des organisations islamistes, l'interdiction du financement des mosquées par des Etats étrangers, une charte publique de points non négociables imposés aux imams qui souhaitent prêcher en France.

Mais aussi, l'expulsion des imams radicaux, la déchéance de nationalité et l’expulsion des étrangers radicalisés liés de près ou de loin à un projet terroriste, l'arrêt des négociations en vue de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Mais surtout, l'arrêt de l'immigration de peuplement et le retour de l’amour de la France dans les manuels scolaires.

 Nous avons rendez-vous avec l'histoire, elle nous offre le choix: le suicide ou le sursaut.

Tâchons de répondre présents.

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