Le 25/11/2015
Des jeunes des banlieues qui cherchent la provocation contre des inconnus pour s'affirmer et n'admettent aucune réplique, il y en a tous les jours dans tous les coins de France.
Cela fait longtemps que la population subit l’état d’urgence dans les quartiers.
Tous les médias, tous les politiques sont aujourd’hui focalisés sur le terrorisme islamiste et ses trop nombreuses victimes.
Pourtant, il ne faudrait pas oublier que l’évolution de notre société ces trente dernières années a engendré d’autres monstres aussi dangereux et plus nombreux dans toutes nos villes.
L’actualité, d’ailleurs, nous rappelle chaque jour ces évidences.
Jeudi 5 novembre en début d’après-midi, un étudiant de 18 ans domicilié au Pont-de-Claix, dans l’agglomération grenobloise, circule en voiture avenue de Grugliasco à Échirolles.
Venant d’avoir le permis, il s’arrête à un feu de signalisation mais, maîtrisant mal la pédale d’accélération, il occasionne un accident sans dommage corporel avec une ambulance légère.
Sortant de sa voiture, il se rapproche de l’ambulancière pour établir un constat.
Un piéton qui vient d’assister à la scène s’avance vers le groupe, une discussion vive entre ce dernier et le conducteur, dont nous ne connaissons pas la teneur, s’ensuit.
Très vite, les deux hommes en viennent aux mains, le piéton sort alors une arme blanche – un tournevis ou un cutter – et porte trois coups à la gorge du conducteur puis se retourne contre la conductrice de l’ambulance, âgée d’une trentaine d’année, qu’il blesse légèrement.
L’automobiliste, touché à la carotide, perd abondamment son sang et décède une vingtaine de minutes plus tard, peu après l’arrivée des pompiers et du SAMU.
Entre-temps, l’agresseur a pris la fuite.
Si le chauffeur est inconnu des services de police, ce n’est pas le cas de son meurtrier.
En effet, déjà connu de la justice, il est identifié par son ADN répertorié au Fichier national automatisé des empreintes génétiques, précise le procureur de la République de Grenoble. Malheureusement, il est impossible de l’appréhender car il s’envole pour l’Algérie deux jours après le drame.
Heureusement, la patience des enquêteurs finit par payer puisque ce délinquant mineur de 16 ans est arrêté le 23 novembre à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry lors de son retour en France.
Précision importante : les deux individus ne se connaissaient pas.
Cette agression est à rapprocher de celle qui s’est déroulée il y a un peu plus de trois ans dans cette même banlieue d’Échirolles.
Une vingtaine de jeunes armés de marteaux, battes de baseball et couteaux s’en étaient violemment pris à deux amis pour un « mauvais regard » et les avaient massacrés.
Des jeunes des banlieues qui cherchent la provocation contre des inconnus pour s’affirmer et n’admettent aucune réplique, il y en a tous les jours dans tous les coins de France.
Qui n’a pas entendu parler de ces individus souvent très jeunes qui, sous prétexte de demander une cigarette à un passant, cherchent la confrontation.
Car la cigarette n’est que le moyen d’affronter l’autre, celui que souvent ils ont repéré comme « céfran » et qui, contrairement à eux, obéit aux règles de civilité couramment admises.
Le but est de jouer avec lui comme le chat avec la souris, et gare si l’autre réplique.
Il m’a « traité », va dire l’agresseur devant les policiers s’il y a arrestation.
Ce qui signifie il a répliqué.
Or, toute réplique est considérée comme une offense et entraîne des coups.
Chaque jour, ce type d’agression se produit en France.
Parfois, elle ne reste que verbale, d’autres fois elle débouche sur des violences physiques, voire des meurtres.
Mais elle occasionne toujours angoisse et traumatisme, comme lors d’une attaque terroriste.
Pourtant, dans ces cas, les médias se font plus silencieux, moins prolixes en détails.
En effet, il ne faudrait pas que notre société et nos gouvernants pratiquant la politique de l’autruche oublient que le couvre-feu sévit depuis longtemps dans nos quartiers sans que jamais l’état d’urgence n’ait été proclamé.
Tous les médias, tous les politiques sont aujourd’hui focalisés sur le terrorisme islamiste et ses trop nombreuses victimes.
Pourtant, il ne faudrait pas oublier que l’évolution de notre société ces trente dernières années a engendré d’autres monstres aussi dangereux et plus nombreux dans toutes nos villes.
L’actualité, d’ailleurs, nous rappelle chaque jour ces évidences.
Jeudi 5 novembre en début d’après-midi, un étudiant de 18 ans domicilié au Pont-de-Claix, dans l’agglomération grenobloise, circule en voiture avenue de Grugliasco à Échirolles.
Venant d’avoir le permis, il s’arrête à un feu de signalisation mais, maîtrisant mal la pédale d’accélération, il occasionne un accident sans dommage corporel avec une ambulance légère.
Sortant de sa voiture, il se rapproche de l’ambulancière pour établir un constat.
Un piéton qui vient d’assister à la scène s’avance vers le groupe, une discussion vive entre ce dernier et le conducteur, dont nous ne connaissons pas la teneur, s’ensuit.
Très vite, les deux hommes en viennent aux mains, le piéton sort alors une arme blanche – un tournevis ou un cutter – et porte trois coups à la gorge du conducteur puis se retourne contre la conductrice de l’ambulance, âgée d’une trentaine d’année, qu’il blesse légèrement.
L’automobiliste, touché à la carotide, perd abondamment son sang et décède une vingtaine de minutes plus tard, peu après l’arrivée des pompiers et du SAMU.
Entre-temps, l’agresseur a pris la fuite.
Si le chauffeur est inconnu des services de police, ce n’est pas le cas de son meurtrier.
En effet, déjà connu de la justice, il est identifié par son ADN répertorié au Fichier national automatisé des empreintes génétiques, précise le procureur de la République de Grenoble. Malheureusement, il est impossible de l’appréhender car il s’envole pour l’Algérie deux jours après le drame.
Heureusement, la patience des enquêteurs finit par payer puisque ce délinquant mineur de 16 ans est arrêté le 23 novembre à l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry lors de son retour en France.
Précision importante : les deux individus ne se connaissaient pas.
Cette agression est à rapprocher de celle qui s’est déroulée il y a un peu plus de trois ans dans cette même banlieue d’Échirolles.
Une vingtaine de jeunes armés de marteaux, battes de baseball et couteaux s’en étaient violemment pris à deux amis pour un « mauvais regard » et les avaient massacrés.
Des jeunes des banlieues qui cherchent la provocation contre des inconnus pour s’affirmer et n’admettent aucune réplique, il y en a tous les jours dans tous les coins de France.
Qui n’a pas entendu parler de ces individus souvent très jeunes qui, sous prétexte de demander une cigarette à un passant, cherchent la confrontation.
Car la cigarette n’est que le moyen d’affronter l’autre, celui que souvent ils ont repéré comme « céfran » et qui, contrairement à eux, obéit aux règles de civilité couramment admises.
Le but est de jouer avec lui comme le chat avec la souris, et gare si l’autre réplique.
Il m’a « traité », va dire l’agresseur devant les policiers s’il y a arrestation.
Ce qui signifie il a répliqué.
Or, toute réplique est considérée comme une offense et entraîne des coups.
Chaque jour, ce type d’agression se produit en France.
Parfois, elle ne reste que verbale, d’autres fois elle débouche sur des violences physiques, voire des meurtres.
Mais elle occasionne toujours angoisse et traumatisme, comme lors d’une attaque terroriste.
Pourtant, dans ces cas, les médias se font plus silencieux, moins prolixes en détails.
En effet, il ne faudrait pas que notre société et nos gouvernants pratiquant la politique de l’autruche oublient que le couvre-feu sévit depuis longtemps dans nos quartiers sans que jamais l’état d’urgence n’ait été proclamé.
J'ai ete agresse avec comme pretexte la demande puis le vol du paquet de cigarettes. Des jeunes déséquilibrés qui se sentaient tout puissants et qui n'en etaient pas a leur première aggression.
RépondreSupprimerProblème: ils ne venaient pas de quartiers sensibles et n'étaient pas immigrés. Le manque de repères c'est pour tout le monde en france, pour peu qu'on aie la malchance d'avoir une structure familiale toxique.
Je maintiens toutefois que tout le monde est responsable de ses choix et doit en répondre. C'est peut etre cà qui manque en ce momment...