Le 19/11/2015
Ce gouvernement, qui n'a de cesse de nous prévenir d'autres attentats, disposerait donc d'informations alarmantes sans nous tenir au courant ?
Si son gouvernement n’a pas vu venir ni les précédents, ni ceux de ce 13 novembre, il semblerait qu’il ait une petite idée (et même une grosse) sur le prochain.
C’est effrayant.
En effet, ce 14 novembre, en prévision de la conférence de l’ONU sur le climat (COP21) à laquelle prendront part 80 chefs d’État et 40.000 personnes accréditées, le ministère de la Santé a signé un arrêté – publié le 16 novembre au Journal officiel – autorisant l’utilisation par les services de santé, pour les civils, de sulfate d’atropine habituellement réservé aux militaires, une substance destinée à lutter contre les neurotoxiques organophosphorés et les anticholinestérasiques.
À savoir, entre autres, le gaz sarin.
Lequel fut bombardé sur Damas par l’État islamique, en 2013, selon des témoignages recueillis par l’AFP.
Un rapport, entre une si soudaine autorisation et les attentats de la veille ?
« Pas du tout », se défend étonnamment le service de santé des armées, contacté par le Journal de l’environnement.
Ce que « l’exposé des motifs », inscrit en haut de tout arrêté ministériel, semble contredire.
Le gouvernement, par cet arrêté, considère ainsi « que le risque d’attentats terroristes et le risque d’exposition aux neurotoxiques […] constitue des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d’urgence ».
Il envisage même « l’exposition [aux gaz toxiques] d’un nombre potentiellement important de victimes ».
Ce gouvernement, qui n’a de cesse de nous prévenir d’autres attentats, disposerait donc d’informations alarmantes sans nous tenir au courant ?
Le maintien d’une conférence mondiale susceptible de déclencher des attaques à l’arme chimique terriblement meurtrières primerait donc sur la sécurité de la population ?
On se demande cependant, dans ces conditions, comment diable les puissants de ce monde échapperaient plus que nous à un gaz répandu dans l’atmosphère…
À moins que cet arrêté, divulgué au moment jugé opportun, ne vise tout autre dessein, pas très glorieux mais espéré efficient : nous faire peur !
À quelle fin ?
Celle de « nous faire accepter sans broncher la prorogation de l’état d’urgence durant
3 mois, voire la proclamation de l’état de siège, voire même la décision de François Hollande de s’arroger les pleins pouvoirs en application de l’article 16 ».
C’est ce que suppute François Asselineau.
Un parlementaire avouant, d’ailleurs, au sujet de l’article 16, qu’il « est impossible de ne pas y penser ».
C’est gai !
Mais pas d’inquiétudes : jusqu’au 11 décembre, la fin de la COP 21, il y aura assez d’antidote pour tout le monde…
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