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samedi 3 octobre 2015

Un islamiste attaque une librairie à Charleville-Mézières: désinformation de la presse locale

 
Un islamiste attaque une librairie à Charleville-Mézières: désinformation de la presse locale 
 
Par Nord Actu – Publié le 1 octobre 2015
 
En ce radieux mardi 22 septembre 2015, à Charleville-Mézières, avait lieu le festival international de la marionnette, comme tous les deux ans.

Dans les rues piétonnes bordant la célèbre Place Ducale, copie quasi-conforme de la Place des Vosges de Paris, la foule se presse, déambule, papillonne de spectacles d’un spectacle à l’autre.
 Des altermondialistes cuisinent leur tchaï fumant sous une tente, un Rom joue de l’accordéon, quelques écoliers passent accompagnés de leurs parents, le cartable solidement accroché aux épaules après une bonne journée où le « vivre ensemble » a pu se décliner à tous les temps, dans toutes les matières.
Or, l’animation du festival s’est vue concurrencée, soudainement, d’une manière impromptue, par un spectacle dont les Carolomacériens et les touristes auraient pu bien se passer.
A cent mètres, là, juste devant moi, les gyrophares bleus de la Police tournent, en pleine rue piétonne. Plus loin, barrant l’accès d’une rue, une camionnette des forces de l’ordre.
Ici, dans le chef-lieu du département des Ardennes, ce n’est pas Chicago.
Quoique, avec Fourniret et les frères Kouachi, nous ne sommes pas si irréprochables que cela.
Mais revenons à notre affaire.
Devant la Librairie Rimbaud, une foule qui, à moitié blême, à moitié amusée, s’agglutine.
Les commentaires vont bon train : une bagarre d’alcooliques ?
 Un fou ?
« Oh ! Ça devient grave quand même ! » Souffle, exaspérée, une ménagère de plus de 50 ans.
 Le commerce, toutes lumières allumées, vient de fermer sa double porte vitrée plus tôt que d’habitude.
A l’intérieur, le chaos.

 Des livres à terre, les présentoirs renversés jonchent le sol.
 Dans un coin reculé d’une des rues piétonnes, les employés de la boutique, groupés, ruminent et réexpliquent une énième fois les faits aux forces de l’ordre.
 Stupeur ! Interrogation ! Que s’est-il passé ?
Heureusement, nous, dans les Ardennes, nous avons L’Ardennais.
 Fier quotidien d’information, né, à la Libération, des cendres, soit disant collaboratrices, du Petit Ardennais.
Entre les repas des anciens et les photos (couleurs !) de mariage de couples en surpoids, de temps à autre, l’Information, la vraie, l’unique, s’y glisse avec ardeur et entrain.
On y défonce les portes ouvertes, on y fait surtout dans le politiquement correct.
 Et ici, une fois de plus, on n’y coupe pas !
 Que lit-on sur ce quotidien ?
 « Un homme seul (…) un quadragénaire » a saccagé une partie de la boutique mais « n’a pas agressé le personnel ».
Ouf ! Je suis soulagé.
Mais je continue ma lecture : « Déjà connu pour des faits de violence », ce loup solitaire aurait malmené une personne qui « aurait tenté de le calmer » avant de se faire interpeller par les forces de Police.
Génial ! Que du bon ! Du grand art ![1]

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Sur le site www.lardennais.fr, le vendredi suivant (le 25), nous pouvons lire que, « finalement », il n’aura pas « à répondre de ses actes devant la justice ».
Normal, « le rapport de l’expertise psychiatrique effectuée sur lui durant sa garde à vue, met un point final à l’action publique ».
L’article conclue qu’il a été interné directement dans l’hôpital psychiatrique le plus proche. L’Ardennais, soulagé, peut poursuivre ses sylvestres occupations.
Toutefois, les journalistes d’investigation annoncent également, les galopins, que cet individu avait déjà été interpellé le 17 du même mois, dans les locaux d’un lycée du centre-ville alors qu’il n’avait rien à y faire[2].
La sécurité est revenue à Charleville-Mézières !

C’est bizarre, ce sentiment qui m’étreint soudainement.
Cet événement m’intrigue.
 Je ne sais pas pourquoi.
 Peut-être, serait-ce cette manie, enfuie au plus profond de mon âme de damné, de tout remettre en question qui me pousse à creuser cette affaire.
 N’étant pas journaliste, donc responsable et intègre, je me lance dans cette besogne, la lourde honte de l’hérétique, du réprouvé, mais du nostalgique, sur les épaules.

En vérité, quant est-il.
Cet « homme seul » a 36 ans. Il est connu par certains commerçants du centre-ville pour refuser de parler aux commerçantes.
Uniquement.
Oui, ils ne souhaitent s’entretenir « qu’aux hommes ».
 Serait-ce un de ces dragueurs mirliflores de Province cherchant à se caser avec un bel éphèbe de vendeur ?
Non.
C’est que sa silhouette n’est pas inconnue des Carolomacériens.
 Il porte un petit chapeau rond sur la tête ainsi qu’une longue tunique.
 Pas de doute !
 En ce festival mondial du théâtre de marionnettes, il ne peut s’agir que de Guignol !
 Non plus.
Son habit blanc est une djellaba qui lui va à ravir, à l’imagine de sa barbe qu’il a laissé pousser avec dévotion.
Son apparence physique s’est vue considérablement musclée ces derniers temps, au cours de séances de soins (intensifs, nous n’en doutons pas) dans les hôpitaux et maisons d’arrêt de la région.
Bref, un enfant de chœur.

Que s’est-il véritablement passé alors, ce mardi 21 septembre, vers 17h, dans cette librairie de Charleville-Mézières ?
 Contacté le personnel de la librairie nous a décrit la scène.

 Lors de son entrée dans le paisible commerce, il a renversé des piles de livres et s’en est pris directement à l’une des vendeuses, aussi bien verbalement que physiquement.
 Pourtant, il m’avait semblé avoir lu qu’aucun membre du personnel n’avait été agressé.
 Sa victime, proche de la retraite, en a eu pour dix jours d’ITT et vit, désormais, dans la crainte et l’angoisse à son domicile.
 Lors de cette altercation, le robuste client barbu profère des menaces, des reproches envers celle qu’il bouscule à « coups de parapluie ».
Il s’en prend également au magasin qui ne vendrait pas « la bonne version du Coran ».
Une erreur sans doute dans les commandes.

Les mots « djihadiste » et « Daesh » ont été prononcés distinctement par cet aliéné lors des échanges physiques et verbaux car deux jeunes employés du magasin ont essayé de le maîtriser.
Sans succès.
L’armoire à glace, pendant l’algarade, se permet même de donner un coup de boule dans le nez d’un client, la fameuse personne qui « aurait tenté de le calmer » dans l’article de L’Ardennais. Finalement, il a fallu, au moins, trois policiers, pour le jeter à terre, face contre sol.

 L’animal, calmé, dompté, s’est rendu ensuite au commissariat sans manifester la moindre résistance.
Ce n’est pas la première fois que ce « quadragénaire », bouillant d’initiatives, prend pour cible cette librairie.

 La Justice lui avait déjà interdit de « passer à proximité » de ce commerce pendant un certain lapse de temps.
 Hélas, mes informations ne sont pas, ici, assez précises (j’en suis désolé mais, au moins, moi, je l’avoue !).

Le lendemain de la levée d’interdiction, il est entré de nouveau dans le commerce, à jeter quelques livres à terre avant d’en ressortir, « sourire aux lèvres ».

 Personne n’a « jugé bon de le provoquer de nouveau » en portant plainte.
Ce serait dommage …
Au fait.
Vous savez.
Vous avez lu.

Le 17 septembre, il avait été interpellé dans un lycée.
A 36 ans, avec la dégaine qu’il devait avoir, le personnel n’a pas cherché à savoir s’il s’agissait d’un élève de Terminale ou du nouveau professeur d’Education Morale et Civique.
 Surtout qu’il a été trouvé dans les couloirs … de l’internat.
Tout un poème … Toute la lyre … N’en rajoutez plus !

A propos de tout ce que vous venez de lire plus haut, pas un élément n’apparaît dans la version numérique, ou papier, de L’Ardennais.

Une belle entreprise de désinformation !

Fermez les yeux, dormez sur vos deux oreilles, les « guignols de l’info » font du bon boulot.

Les rideaux « purs purins » se referment, une fois de plus, sur le castelet de cette caste de marionnettes du Système.

Georges FACHINGER

Crédit photos: DR – Google maps

[1] http://www.lardennais.fr/554997/article/2015-09-22/la-librairie-rimbaud-de-charleville-mezieres-saccagee-par-un-individu-fou-furieu

[2] http://www.lardennais.fr/556289/article/2015-09-24/avant-de-saccager-la-librairie-rimbaud-le-desequilibre-etait-entre-par-effractio

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