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samedi 3 octobre 2015

Les Blancs n’existent que lorsqu’il faut les accabler

                                                    
Le 03/10/2015
La suppression du mot "race" par quelques politiciens cravatés ne supprime pas la réalité : le débat s’est racialisé au fil des années, qu’on le regrette ou non.

 Mais Nadine Morano n’y est pour rien.    
Nadine Morano est devenue le diable il y a quelques jours, après avoir osé dire que la France était un pays de « race blanche ».
 Les plus malhonnêtes se sont focalisés sur le mot « race », sortant des théories plus hors sujet les unes que les autres pour faire semblant de ne pas comprendre que Nadine Morano était tout simplement en train de dire que la France était historiquement et premièrement un pays peuplé de Blancs.
 C’est pourtant un fait et il suffit, pour le vérifier, d’aller demander à n’importe quel étranger de quelle couleur sont les Européens, il répondra inévitablement « blancs », de la même manière qu’il répondra naturellement que les Africains sont « noirs », alors même qu’il en existe des blancs.
 Soyons sérieux deux secondes.
 La réalité, c’est qu’il est devenu impossible de parler des Blancs autrement que pour les accuser des pires horreurs ou pour souhaiter leur disparition.
Dans ces deux cas précis, personne ne conteste leur existence propre, assez étonnamment…
Aucune exagération, il suffit d’examiner l’actualité médiatique récente pour le réaliser.
  Quelques jours avant le « scandale », Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, expliquait : « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change. »
 Sa phrase est claire : les Blancs sont majoritaires, et ça ne peut plus durer.
 Elle a décidé de remplacer les Blancs, c’est son problème, mais sa volonté ne change en rien le constat de base, qu’est celui que fait Nadine Morano.
  Sauf que Delphine Ernotte n’a eu aucun problème : on peut discriminer en fonction de la race – ou de la couleur, il s’agit évidemment de la même chose dans le débat qui nous occupe – à condition que ce soit contre les Blancs.

Autre exemple : lorsqu’un Arabe ou un Noir est l’auteur d’une agression, les médias emploient le mot « jeune » pour le qualifier.
 Les Noirs et les Blancs n’existent plus, nous sommes tous Français et certains sont délinquants, fin de l’histoire.
  À l’inverse, lorsqu’un Noir est poussé du métro par des supporters blancs du Chelsea, il s’agit forcément d’un acte raciste : lorsqu’ils agressent (si tant est qu’il y ait eu agression en l’occurrence), les Blancs ne sont pas des « jeunes », ils sont des « Blancs », et aucun média ne hurle à la discrimination.
  La suppression du mot « race » par quelques politiciens cravatés ne supprime pas la réalité : le débat s’est racialisé au fil des années, qu’on le regrette ou non.
 Mais Nadine Morano n’y est pour rien.

 Ce n’est pas elle qui a commencé à lancer des « Nique ta race » du bas des tours d’immeubles des banlieues de l’immigration.
Ce n’est pas elle, non plus, qui a créé SOS Racisme, machine à développer une agressivité revendicatrice et raciale chez tous les immigrés du pays.
 Nadine Morano a expliqué que la France était avant tout un pays de Blancs, le monde médiatico-politique a laissé croire qu’elle considérait les Blancs supérieurs aux autres.
On se demande qui a un problème…

Une dernière chose : les mêmes qui accablent aujourd’hui Nadine Morano sont ceux qui considèrent l’immigration comme une dette que les Blancs devraient fatalement payer pour réparer les erreurs de leurs ancêtres.

Ils reconnaissent donc que nous n’avons pas tous les mêmes ancêtres, et que certains étaient en France avant les autres…

 Nadine Morano n’a rien dit d’autre.

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