Le 19/10/2015
Le bénéfice de cette « opération santé » pour les caisses de l’État se chiffrera à plusieurs centaines de millions d’euros par an, et cela durant plusieurs années.
J’espère que non, vous n’êtes tout de même pas naïfs à un tel point, et que, tout comme moi, vous avez supposé qu’il s’agissait, une fois de plus, d’une opération opaque pour nous « piquer » quelques milliards d’euros.
En voici la démonstration :
D’abord, le « diesel » est-il dangereux pour notre santé ?
Faux : selon certains scientifiques.
Vrai : d’autres disent le contraire…
Une certitude : cela était vrai il y a quelques années mais, depuis, les moteurs diesel sont équipés de filtres à particules fines qui les réduisent à 99,9 %.
Il suffisait donc d’inciter financièrement et plus efficacement les propriétaires de voitures de plus de 5 ans au remplacement progressif de leurs véhicules diesel, si l’on avait vraiment voulu résoudre un problème sanitaire.
Alors, cherchons ailleurs les véritables raisons de cette vaste opération.
Prenons l’exemple de deux automobilistes parcourant chacun 15.000 km par an, le premier avec un véhicule diesel et le second avec un véhicule essence.
1) Un véhicule diesel consommant 6 litres au 100, sa consommation annuelle sera donc de 900 litres de gazole, taxé à 0,66 € le litre, soit 594 euros.
2) Un véhicule essence consommant 8 litres au 100 consommera annuellement 1.200 litres d’essence, taxée à 0,86 € le litre, soit 1.032 euros.
Le manque à gagner pour l’État est donc de 438 euros entre ces deux véhicules.
Ainsi, le parc automobile français, composé d’environ 35 millions de voitures, permettra de dégager un bénéfice supplémentaire, pour les caisses de nos « racketteurs », de plus de 10 milliards d’euros chaque année, dès la disparition totale du diesel, sachant que le parc est actuellement composé d’environ 70 % de véhicules diesel.
Et en attendant, à partir de 2016, jusqu’à la disparition complète du parc diesel, c’est un gain annuel de plusieurs centaines de millions d’euros que fera l’État.
Et ce n’est pas fini…
1 centime d’euro de PLUS sur le litre de diesel, sur environ 24.500.000 véhicules, consommant 6 litres aux 100 sur 15.000 km, rapporteront 220.500.000 d’euros.
1 centime d’euro de MOINS sur le litre d’essence d’environ 10.500.000 véhicules, consommant 8 litres aux 100 sur 15.000 km, coûteront 126.000.000 d’euros.
Soit encore un bénéfice pour l’État de 94,5 millions d’euros par année, jusqu’à la date à laquelle le prix du gasoil sera identique à celui de l’essence.
Si l’on tient compte d’un prix moyen actuel : gazole 1,12 et essence 1,36, le temps de rattrapage nécessaire sera de 12 années.
Le bénéfice de cette « opération santé » pour les caisses de l’État se chiffrera à plusieurs centaines de millions d’euros par an, et cela durant plusieurs années.
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