Les policiers se sont retrouvés face à une cinquantaine de jeunes ©
Sounalet Jean Christophe
Les deux policiers ont dû se battre à mains nues. Leur véhicule a été incendié
Deux policiers qui intervenaient dimanche soir dans une cité à Arles (Bouches-du-Rhônes) ont été blessés dans un "guet-apens" monté par une cinquantaine de jeunes, et leur véhicule a ensuite été incendié.
Une première intervention a eu lieu vers 22 heures dans la cité Barriol, où un premier véhicule, appartenant à un particulier, avait été incendié.
Sur place, des policiers de la BAC venus en renfort de membres de police-secours croisent un véhicule "suspect" et identifient son propriétaire comme étant un jeune homme frappé par une interdiction de séjour à Arles, pour des faits de vol aggravé, enlèvement et séquestration et extorsion, a-t-on précisé de même source.
Encerclés, ils parviennent à se dégager en tirant avec leur flashball et grâce à l'appui d'une brigade canine.
Dans un deuxième temps, les policiers sont à nouveau appelés par les pompiers, qui leur signalent qu'ils viennent d'emmener à l'hôpital un jeune homme assurant avoir été blessé par un tir de flashball.
Sur place, après sa sortie de l'hôpital, le jeune homme est à son tour interpellé pour "participation à un attroupement armé", a-t-on précisé à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône.
C'est lors de leur intervention à ce moment que deux policiers, venus en renfort de Tarascon, sont "tombés dans un guet-apens", et ont dû se battre à mains nues avant de pouvoir se dégager.
L'un d'eux a été plus gravement blessé et a été hospitalisé durant quelques heures, avec "au moins 6 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail)", a-t-on précisé à la DDSP, saluant "le sang-froid" des deux policiers, qui "ont choisi" de ne pas faire usage de leurs armes.
Le véhicule de ces deux policiers a ensuite été retrouvé incendié dans la cité, où le calme était revenu vers minuit et demi, après que les forces de l'ordre l'ont réinvestie, a-t-on encore ajouté de même source.
Une première intervention a eu lieu vers 22 heures dans la cité Barriol, où un premier véhicule, appartenant à un particulier, avait été incendié.
Sur place, des policiers de la BAC venus en renfort de membres de police-secours croisent un véhicule "suspect" et identifient son propriétaire comme étant un jeune homme frappé par une interdiction de séjour à Arles, pour des faits de vol aggravé, enlèvement et séquestration et extorsion, a-t-on précisé de même source.
Pris à partie une première fois
Ces policiers de la Bac sont alors "violemment pris à partie par une trentaine de personnes" et subissent "de nombreux jets de projectiles" lorsqu'ils procèdent à l'interpellation de cette première personne.Encerclés, ils parviennent à se dégager en tirant avec leur flashball et grâce à l'appui d'une brigade canine.
Dans un deuxième temps, les policiers sont à nouveau appelés par les pompiers, qui leur signalent qu'ils viennent d'emmener à l'hôpital un jeune homme assurant avoir été blessé par un tir de flashball.
Sur place, après sa sortie de l'hôpital, le jeune homme est à son tour interpellé pour "participation à un attroupement armé", a-t-on précisé à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône.
Un guet-apens à leur retour
Après cette deuxième interpellation, vers 23 heures, une cinquantaine de personnes mettent le feu à des poubelles sur un axe proche de la cité Barriol.C'est lors de leur intervention à ce moment que deux policiers, venus en renfort de Tarascon, sont "tombés dans un guet-apens", et ont dû se battre à mains nues avant de pouvoir se dégager.
L'un d'eux a été plus gravement blessé et a été hospitalisé durant quelques heures, avec "au moins 6 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail)", a-t-on précisé à la DDSP, saluant "le sang-froid" des deux policiers, qui "ont choisi" de ne pas faire usage de leurs armes.
Le véhicule de ces deux policiers a ensuite été retrouvé incendié dans la cité, où le calme était revenu vers minuit et demi, après que les forces de l'ordre l'ont réinvestie, a-t-on encore ajouté de même source.
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