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mardi 18 août 2015

Lettre ouverte à un réfugié

     Article publié le 18.08.2015 sur  lesobservateurs.ch

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Nos lecteurs nous prient de publier ce message refusé par plusieurs médias.
 
Lettre ouverte à ce réfugié
 
Salut,
Je t’ai vu à la télévision dimanche soir.
Tu débarquais triomphant de ton bateau pneumatique sur cette île.
 Je t’ai entendu jubiler, que tu avais 20 ans, que tu étais chrétien et que tu fuyais la guerre.
Les médias occidentaux, gangrénés par des journaleux gauchisants ne savent plus quoi faire pour essayer de nous culpabiliser.
J’avouerai que ces images et ton discours m’ont mis mal-à-l’aise.
Alors j’ai réfléchi.
Ce que j’ai à te dire ne va pas te plaire.
 Ça ne plaira pas non plus à tous ces humanitaires, ces comités de soutien et ces ONG qui t’utilisent comme matière première de leur petit business.
 
Si toi qui as 20 ans refuse de te battre pour ton pays, qui va le faire?
 
Je vais faciliter ta réponse.
Il te suffira d’évoquer les points Godwin pour me discréditer.
Tant pis, les leçons de l’histoire seules peuvent nous éviter de refaire indéfiniment les mêmes erreurs. Il y a 71 ans, l’Europe a connu un autre débarquement.
Des gamins de 20 ans comme toi sont venus par milliers.

 
Pas pour nous envahir mais pour nous libérer.
 
 Pas pour lâchement sauver leur cul, mais pour se battre.
 
Ils sont morts pour des idées, pour un rêve de liberté, dans un pays qui n’était même pas le leur.
 
Parce que c’était des hommes de devoir et qu’il fallait le faire.
 
Je ne dis pas qu’ils sont morts en héros.
 
La mort n’est jamais belle.
 
Certains ont atrocement souffert, d’autres sont morts comme des chiens.
 
Mais ils l’ont fait.
 
Tu commences à comprendre où je veux en venir?
 Je sais bien qu’il y a des perspectives plus réjouissantes que de devoir prendre les armes et se battre.
Le politiquement correct et la bien-pensance dominante font que l’on glorifie désormais les fuyard et les déserteurs.
 
 Sache qu’il y a encore dans cette Europe de sans-couilles quelques hommes d’honneur, quelques patriotes, - estampillés vieux cons rétrogrades par toute la frange des fiottes qui te soutiennent -, pour qui tu n’es qu’un lâche.
 
Tu n’as pas de courage, tu n’as pas d’honneur, tu n’as plus de pays.
Je ne te méprise pas, tu n’en vaux pas la peine.
Tu as réussis à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c’est comme ça que ça fonctionne et que c’est l’idéal qu’on t’a présenté.
Il y a cette autre question qui découle de la première et qui entretient mon malaise.
 
 Si tu n’aimes pas assez ton pays pour te battre pour lui, que viens-tu faire chez moi?
 
 Ne me dis pas que tu vas aimer ma patrie comme la tienne: la tienne tu viens de lui tourner le dos. Au moindre problème tu reprendras ta route.
Je sais que je ne peux pas compter sur toi.
 
Je suis un sale con nationaliste.
 
 Mes propos puent l’extrême-droite.
On m’accusera d’être xénophobe, que mes propos sécrètent de la haine.
 Tes nouveaux petits copains médiatico-humanitaro-donneurs de leçons ne vont pas me louper.
 
Tu peux me haïr, c’est facile.
 
 Mais sache une chose: dans 30 ans, quand tu regarderas en arrière et que tu verras ce gosse de 20 ans qui a refusé de se battre, tu te détesteras.
 
Tu comprendras ce que je voulais dire.
 
Mais il sera trop tard.
 
Tant pis pour toi.
 
Jeferson,
 
Août 2015

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