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vendredi 7 août 2015

Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Elysée…

Publié le 7 août 2015 - par Christine Tasin

HollandePelloux

Il y a à peine plus d’un an, un courrier émanant de l’Élysée charge des médias du Maghreb de publier « Chienly Hebdo : Le Pompier-Pyromane de la Maghrébophobie » un brûlot qui  dénonce les prétendus « islamophobie » et « racisme » de Charlie Hebdo, le désormais célèbre journal satirique français ultra gauche.

C’est ainsi que des conseillers de Hollande se sont livrés à une véritable incitation à la haine, voire pire quand on connait la barbarie de l’islam radical. La suite, on la connaît… »…

http://www.economiematin.fr/news-charlie-hebdo-complot-elysee-attentat-enquete-calculette?ref=yfp

Les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Elysée…


Rappel des faits
I. Charlie hebdo, en décembre 2013, révèle les excès de pouvoir et autres cinémas d’un des conseillers de Hollande, Faouzi Lamdaoui :


lambdaoui1

À défaut d’avoir du pouvoir, Faouzi Lamdaoui en apprécie les attributs, au point que la protection policière qui lui a été accordée pendant trois mois suscite des interrogations.
 Faut dire d’autant plus qu’elle a donné lieu à un incident qui embarrasse autant l’Élysée que l’Intérieur.
Et, pendant ce temps, c’est la diversité qui en pâtit..
En désignant ce petit hebdomadaire satirique aux médias musulmans, l’Élysée a sciemment attisé la haine vis-à-vis Charlie Hebdo et préparé le terrain aux assassins.
 Et le plus incroyable dans ce drame, c’est que ses services de relations publiques ont retourné l’horreur à l’avantage du locataire de l’Élysée :


Lire l’ensemble de l’article  ici ou la reconstitution ci-dessous  :


II. Après la publication de cette enquête sur Faouzi Lamdaoui,  Charlie a été la cible d’articles dans les médias algériens, accusant le journal des maux les plus délirants.
 Des articles téléguidés depuis… la présidence de la République !
 Révélations dans le n°1120 de Charlie du mercredi 4 décembre 2013. 

chienlyhebdo

par Mustapha Saha, collaborateur de Lamdaoui, l’éminence grise de Hollande (pseudo « Arlette Colin »). Publié à sa demande dans les médias du Maghreb et de France dont MAGLOR.fr  le 27 novembre 2013, sous le titre « CHIENLY HEBDO : Le Pompier Pyromane de la Maghrébophobie«  et dont on ne retrouve qu’une copie d’écran datant 29 novembre 2013 qui a miraculeusement échappé au grand nettoyage de la scène du crime.

Extraits ci-dessous :

Charlie Hebdo, qui a fait de l’islamophobie sa marque de fabrique et de la « maghrébophobie » son fonds de commerce, revient à la charge.
 Après avoir dénigré méchamment Faouzi Lamdaoui, l’hebdomadaire satirique ressort dans son édition du 2013 le vieux fusil colonial pour tirer à vue sur El Watan.

Si Charlie Hebdo, pris en flagrant délit d’insinuations mensongères, ne parle plus que de «petites médiocrités» à propos de Faouzi Lamdaoui, le dénigrement faisant place ici à la dépréciation, c’est pour aussitôt enfourcher le gros cheval chauviniste en accusant le conseiller du président de la République française d’être à la solde de l’étranger.

Le seul conseiller élyséen, issu de la diversité, n’aurait ainsi pas le droit de disposer d’une voiture de fonction comme ses trente-huit autres collègues, et du seul fait de ses origines, ne pourrait être qu’un indigène de l’intérieur ou un agent double.

 Ce genre de calomnie ravive inutilement la guerre des mémoires et entretient cyniquement la haine sociale.
Charlie Hebdo, tombé dans le caniveau de la xénophobie, ne sait plus quoi inventer pour brouiller les pistes et justifier l’injustifiable.
Le masque hideux du racisme dont il s’affuble, dans une logique délirante de transgression libertaire, le conduit jusqu’à caricaturer la garde des sceaux, Christiane Taubira, en guenon.
 La liberté de la presse est un droit imprescriptible, mais cette liberté devient liberticide quand elle s’attaque à la dignité humaine et creuse le lit aux pires exactions maurrassiennes.
Le même journaliste de Charlie Hebdo, connu pour son islamophobie obsessionnelle, reprend dans l’édition du 20 novembre 2013 de cet hebdomadaire, ses attaques contre Faouzi Lamdaoui, conseiller du Président français, en lui reprochant cette fois de bénéficier d’une voiture de fonction.
Charlie Hebdo n’hésite pas également à s’en prendre directement aux médias algériens dans un esprit colonial de la pire époque.
 Inutile de rappeler l’indépendance et la liberté totale dont notre presse fait un principe intangible et une éthique.
 Charlie Hebdo seul journal à avoir caricaturé Christiane Taubira en singe, ne connait plus aucune limite dans sa fuite en avant xénophobe.

III. Alors que de très lourdes sanctions pénales seront infligées aux auteurs d’autres allusions simiesques, étrangement Taubira ne manifestera pas le moindre agacement vis-à-vis de Charb. Charlie Hebdo soutenant Hollande, rongeait-elle son frein ?
Et c’est ainsi qu’un mois plus tard, le 27 novembre 2013 une riposte cinglante de l’Élysée parvient aux journaux d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, et en France aux sites destinés au maghrébins tel Maglor.fr. dont le siège est à Nancy.

IV. Charlie Hebdo publie en décembre 2013 un article révélant que les attaques contre Charlie Hebdo venaient de l’Elysée (et essayant de disculper Hollande… ).

attaquescharlieelysee

Après la publication d’une enquête sur Faouzi Lamdaoui, un conseiller de Hollande, Charlie a été la cible d’articles dans les médias algériens, accusant notre journal des maux les plus délirants.
Des articles téléguidés depuis… la présidence de la République ! Révélations.

Si l’on fait parfois à Hollande un procès en immobilisme, on ne peut s’en prendre aux conseillers de l’Élysée.
 L’un d’entre eux, Mustapha Saha, qui n’existe pas dans l’organigramme officiel mais dispose néanmoins d’un bureau à la présidence de la République, s’active en effet pour que des médias algériens défendent son patron bec et ongles.
D’ailleurs, qui est réellement son patron? 
 François Hollande ?
 Non, ce zélé personnage ne perd pas son temps à monter à l’assaut des contempteurs du chef de l’État, qui pourtant n’en manque pas.
 Mustapha Saha s’occupe plutôt de protéger de tous ses talents Faouzi Lamdaoui, le conseiller pour l’égalité et la diversité, dont il est le collaborateur officieux.
Il occupe à ce titre un bureau à côté de celui de Lamdaoui, en face de l’Élysée, avenue de Marigny.
 Un placard situé loin du cœur du réacteur, mais installé, s’il vous plaît, dans les locaux dédiés aux illustres invités de la République.
De cette tour d’ivoire, le monsieur passe du temps, selon le document que nous révélons, à ne pas agir pour l’égalité et la diversité.
Au contraire.

LE CERVEAU DORT À L’ÉLYSÉE

Il s’agit d’un mail de Mustapha Saha, commençant par la mention: « Confidentiel. À paraître sous un autre nom. »
Suit un texte insultant Charlie et usant d’amalgames débilitants.
 Ainsi, un collaborateur de l’Élysée s’en prend à notre journal en téléguidant des articles dans la presse algérienne.

La semaine dernière, la preuve est donc arrivée à la rédaction de Charlie.
Mustapha Saha, si fier de sa prose, l’avait balancée par mail à un tas de copains, et nous avons fini par récupérer ce texte, finement titré «Charlie Hebdo persiste dans son dénigrement raciste».
Pour tout lecteur un tant soit peu fidèle à notre journal, un article immonde et, surtout, dénué de sens.
lire la suite ici :



La suite, on la connaît, l’histoire se termine le 7 janvier 2015.
Y a-t-il enquête ?
 Si oui, si tout cela est prouvé, comment accepter la pantomine de Hollande et sa clique les 7 et 11 janvier 2015, eux qui auraient fermé les yeux sur des courriels de dénonciation et de provocation à la haine émanant de l’Elysée ?
Comment cet énorme scandale ne déclencherait-il pas un hollandogate ?

Christine Tasin

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