Le stupide embargo européen à l’encontre de la Russie

4 août 2015

En réponse à l’embargo européen, la Russie maintient le sien

En réponse à la reconduction par l’Union Européenne des sanctions prononcées à son encontre, la Russie a décidé de reconduire d’une année son embargo sur les produits agricoles et alimentaires décrété en août 2014.

Le gouvernement russe a indiqué que les produits seront désormais saisis et détruits non seulement à la frontière, mais aussi sur l’ensemble du territoire russe.

Le journal Kommersant rapporte que des camions sont régulièrement interceptés à la frontière russe avec d’importantes quantités de viande, de fromage, de fruits et légumes.
 Jusqu’à présent, les produits saisis étaient retournés dans les pays exportateurs.
 Désormais, ces produits devront être détruits, sauf s’ils sont destinés à un usage personnel, ou à être transportés vers un autre pays.

Le décret publié mercredi 29 juillet par le Kremlin prévoit que la destruction de ces produits doit s’effectuer immédiatement après leur saisie, et être filmée ou photographiée en présence d’au moins deux personnes tierces.

Baisse de la fréquentation des touristes russes sur la Côte d’Azur

On observe également une baisse de fréquentation des touristes russes de 15 % cet été sur la Côte d’Azur.
 Baisse qui avait été déjà constatée durant l’été et l’hiver 2014, et qui serait expliquée officiellement par la dégringolade du rouble qui a perdu 60 % de sa valeur.

Certains observateurs affirment que les Russes boudent également les pays de l’Union Européenne en réponse aux sanctions économiques prononcées depuis un an.

Amis depuis plus d’un siècle et demi de la Côte d’Azur⁽¹⁾, les Russes n’ont guère envie d’aller en vacances et dépenser leur argent dans un pays qui se positionne, sous la pression de Washington via Bruxelles, en ennemi.

(1) L’attrait de la Côte d’Azur envers les Russes est une longue histoire qui remonte au début du XIXème siècle avec les séjours de quelques hommes de lettres (on signale à Nice Lermontov en 1840, Gogol en 1843, plus tard Tolstoï), c’est à partir du moment où des membres de la famille impériale russe firent des séjours sur la Riviera, que la présence saisonnière slave s’amplifia rapidement (voir ceci).


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