Publié le 14/08/2015 à 17:14
Photo d'illustration
« Ne me dites pas merci, ce n’est pas la peine d’en rajouter. » Scène inédite et rocambolesque ce vendredi après-midi au tribunal correctionnel du Puy-en-Velay, lorsque le président Delay annonce au prévenu qu’il recouvre la liberté après près de deux jours de garde à vue.
Mercredi en fin de journée, un Néerlandais de 28 ans, d’origine sud-américaine, a été interpellé au cours d’un contrôle douanier sur l’A75 à Lorlanges.
Dans la garniture de la banquette arrière, 2600 cachets d’ecstasy ont été retrouvés.
L’homme a indiqué faire le trajet entre Barcelone et Amsterdam, pour rentrer chez lui après avoir fait la fête.
Il dit ignorer la provenance de la drogue.
« Ce monsieur est libre car un service de la justice a refusé de faire son travail et de se déplacer. C’est impensable », assène le magistrat.
Les services pénitentiaires d’insertion de probation ont été convoqués pour une enquête de personnalité, nécessaire pour un mandat de dépôt, mais ne sont visiblement pas venus.
Par l’intermédiaire de son avocat, le prévenu a demandé un délai avant d’être jugé.
Une nouvelle audience se tiendra le 31 août.
L’individu, qui indique être à la tête d’une société lucrative aux Pays-Bas n’aurait donc aucune raison de transporte des produits stupéfiants, souhaitera-t-il prouver lui-même sa bonne foi ?
Plus de détails dans nos éditions payantes de samedi 15 août.
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