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vendredi 17 juillet 2015

Tarifs EDF : La pompe à fric des communistes et de l’état qui ruine les consommateurs

Published On: Thu, Jul 16th, 2015


Private and public sector workers hold CGT union flags as they attend a demonstration over pension reforms in Nice, southeastern France October 12, 2010. French trade unions began a fresh wave of strikes against pension reform on Tuesday, testing the resolve of French government as the unpopular bill edges closer to becoming law. Rail services, flights and sea ports ran below capacity as the unions kept up their battle against a plan to make people work longer for their pensions, including raising the minimum retirement age to 62 from 60.   REUTERS/Eric Gaillard    (FRANCE - Tags: POLITICS EMPLOYMENT BUSINESS CIVIL UNREST)

BREIZATAO – ARMERZH (16/07/2015)

 Le coût de l’électricité augmentera encore de 2,5% à partir d’août (source). Derrière les explications fumeuses servies par la presse d’état, se cache un énorme monopole d’état dont vit le fisc mais aussi le Parti Communiste Français et la CGT, via des montages financiers de type mafieux. Un monopole implacable.

Gestion mafieuse du PCF et de la CGT

Rappelons qu’en 2014, la CGT a été condamnée pour détournement de fonds, à son profit, au détriment du comité d’entreprise d’EDF.
Les énormes recettes de la CCAS, le comité d’entreprise d’EDF est géré exclusivement par le syndicat communiste.
Elles s’élèvent à près de 500 millions d’euros par an et sont calculées sur la base de 1 % du chiffre d’affaires d’ EDF, au lieu de 1 % de sa masse salariale comme c’était la règle à l’origine.
La CCAS est connue pour être la principale caisse noire de la CGT et du Parti communiste ( voir Le CE d’ EDF épinglé par la Cour des comptes).

Une information judiciaire avait été ouverte en 2003 pour « , abus de confiance, faux et usage de faux » suite à la plainte d’un cadre de la CCAS en Vendée.
 Le procès s’est finalement ouvert en juin dernier, après 10 ans d’instruction, devant le tribunal correctionnel de Paris.
 Le procureur Serge Roques a alors requis 18 mois de prison avec sursis contre Jean Lavielle, qui présidait la CCAS à l’époque, et 9 mois avec sursis contre la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin, poursuivie pour un emploi fictif.
De nombreuses et fortes amendes ont été réclamées contre la CGT et sa fédération des Mines et de l’Énergie, contre l’Iforep et contre L’Humanité, ces 2 derniers pour avoir profité de détournements de plus d’1 million d’euros. ( voir aussi Enquête sur la CGT: révélations)

Au total, 8 personnes physiques et 4 organisations ont été condamnées pour détournements de fonds et malversations sur la période 1994-2002, dans le plus grand silence médiatique…
Jean Lavielle a finalement été condamné à 18 mois de prison avec sursis, Brigitte Gonthier-Maurin à 10 mois avec sursis et l’ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, à 8 mois avec sursis.
 La CGT a été condamnée à 20 000 euros d’amende par le tribunal, tout comme sa fédération des Mines et de l’Énergie, alors que l’Iforep et L’Humanité ont été condamnés à 75 000 euros d’amende chacun.

La gestion de la CCAS, qui détient 1 milliard d’euros d’actifs, continue de laisser songeur…
D’après des chiffres récents publiés par Le Point, la CCAS a enregistré 80 millions d’euros de pertes en 2010 après avoir dépensé 550 millions cette année là, alors qu’elle avait enregistré 470 millions d’euros de recettes.
Les prochaines élections de représentants des salariés à la CCAS sont prévues pour le 26 novembre prochain, « et il y a fort à parier que la CGT y restera majoritaire avec l’aide du conseil d’administration, lui-même contrôlé par l’État, puisque cette entreprise a la particularité, depuis son origine, d’être mise en coupe réglée par son syndicat communiste majoritaire avec le consentement tacite de sa direction », peut-on lire dans un article publié par Le Point.

Suite à la dérive des dépenses d’EDF, les tarifs de l’électricité ont été augmentés 2 fois de 5 % en 2013 et en 2014…

Une pompe à fric de l’état central

Mais l’EDF est aussi une pompe à fric de l’état central. Il capte ainsi la majorité des bénéfices de l’entreprise (84% des 60% de profits en 2013). Une gestion que doit supporter le consommateur :






Un monopole d’état


Pour cadenasser le marché, EDF freine des quatre fers l’ouverture à la concurrence.
 Un préjudice pour le consommateur, selon la cour des comptes.
La Cour des comptes consacrait en février 2015 une trentaine de pages très critiques à EDF, qui ne fait rien pour favoriser la concurrence à laquelle l’opérateur historique est pourtant contraint.
 Au final, qui trinque ?
 Le client, dont la facture reste certes assez modeste comparée à celle de ses voisins européens, mais qui au bout du compte pourrait pâtir de cette situation.
Vingt ans après la première directive européenne sur l’ouverture du marché de l’électricité, le poids d’EDF demeure écrasant: seuls 7 % des Français ont choisi des offres alternatives.
Outre un processus législatif « chaotique », la Cour épingle la fausse neutralité du gestionnaire du réseau de distribution ERDF, le retard dans le renouvellement des concessions hydroélectriques et le rachat à prix fixe de l’électricité éolienne et solaire.
Avec un constat sans appel : « Les factures n’ont pas été sensibles à la forte baisse récente des prix de gros de l’électricité. » (source)

L’exemple de l’île de Sein

Bien que théoriquement libéralisé et ouvert à la concurrence, le secteur de l’énergie est tenu par EDF pour le plus grand bonheur du PCF, de la CGT et de l’état central qui y voit une manne fiscale indirecte.
Toute offre alternative est considérée, à juste titre, comme une dangereuse évolution.
Les îles sont des terrains propices pour l’autonomie énergétique, à base d’énergies renouvelables et de lutte contre le gaspillage.
Mais ce progrès est bloqué par la mainmise d’EDF sur le réseau français, monopole accentué par le projet de loi sur la transition énergétique.
Ainsi, lorsque l’île de Sein a voulu créer son projet énergétique autonome, l’état central et EDF ont bloqué le projet proposé (lire ici).
Ainsi, les habitants de l’île préparaient leur projet, ont créé une société, cherchaient des soutiens… en secret, pour ne pas attirer l’attention du géant électrique.
 Puis au bout d’un an, EDF est mis au courant, et les difficultés commencèrent.
Le maire, d’abord soutien du projet, devient opposant.
 Certains habitants, amers, soupçonnent des pressions : la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) aurait ainsi reçu, après demande de la mairie de Sein, 25 000 € de subventions, de la part d’EDF.
En tant que tel, ce projet indépendant était inacceptable pour EDF.
 Car l’idée va bien plus loin que construire une ou deux éoliennes et signer un contrat de rachat.
Les citoyens réclamaient la maîtrise du réseau, pour pouvoir être vraiment indépendants.

« Nous voulons bénéficier d’une sorte de régie locale », précisait l’initiateur Patrick Saultier.
Or depuis les années 1950, de telles concessions sont devenues rarissimes, voire impossibles. « EDF gère 95 % du réseau, tout est entre ses mains. »

Tout a été légalement stoppé par le gouvernement socialiste au printemps 2015 : la “loi de transition énergétique” a interdit aux îles de tenter de s’émanciper du monopole d’EDF (lire ici).


breizatao.com

1 commentaire:

  1. " Le client, dont la facture reste certes assez modeste comparée à celle de ses voisins européens"

    Auriez vous des sources svp ???

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