Au royaume des aveugles, les borgnes ne sont guère utiles.
Manuel Valls est de ceux-là, tant sa lucidité est intermittente.
Le leitmotiv officiel revient après chaque attentat au nom d’Allah : "Ceci n’est pas l’islam."
Deux drapeaux de l’État islamique entouraient la tête tranchée d’Hervé Cornara, accrochée à un grillage ; il y était écrit en arabe : "Il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète."
Le même jour, sur une plage touristique près de Sousse (Tunisie), Seifeddine Rezgui s’appliquait à ne viser avec sa kalachnikov que les Occidentaux (38 morts), en épargnant les musulmans : "Je n’ai rien contre vous !"
Ces crimes, et les autres du même tonneau, ont évidemment à voir avec l’islam ; du moins, avec une lecture littérale du Coran.
Cette aberration devrait être dénoncée par les musulmans ; certains le font.
Mais ils ne sont pas encouragés par ceux qui, Valls en tête, refusent de faire le jeu des "réactionnaires" en reprenant leurs mots, c’est-à-dire leur diagnostic.
Or, les faits accréditent les lanceurs d’alerte : ils n’ont cessé de dénoncer l’endormissement des dirigeants face aux islamistes radicaux, que l’intellectuel Naser Khader compare aux "nazis de l’islam".
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