Jeudi 02/07/2015 à 09H08 - mis à jour le Jeudi 02/07/2015 à 15H23
Plusieurs plaintes ont été déposées. La proximité avec les campings n'a pas été sans problème
Dimanche, les derniers évangélistes de Sainte-Croix ont levé le(s) camp(s).
Pour les riverains mais aussi pour la municipalité, il était temps !
Car si l'accueil des gens de voyages est une tradition martégale, leur invasion comme cela s'est produit ces dernières semaines - 400 caravanes recensées sur la commune et quatre missions évangélistes - relève davantage de l'agression que du droit d'accueil.
En effet, les évangélistes, on s'en souvient, ont rallié la commune littorale et se sont implantés là où bon leur semblait au prétexte que l'aire d'accueil - située sur Istres - ne leur convenait pas.
Il est vrai que cette dernière n'est pas configurée pour accueillir autant de caravanes.
Aussi, en surfant sur les carences de la législation française - on se souvient du coup de colère de Gaby Charroux qui, estimant que sa commune était en règle en matière d'accueil des gens du voyage, il n'avait pas à subir cet événement -, les évangélistes ont pu rester quinze jours sur place sans ciller. Mais la cohabitation ne s'est pas faite sans dégâts.
Ainsi, après les montagnes de déchets laissées sur place (à la Baumaderie, selon le service de la collecte de la CAPM, six containers étaient vidés quotidiennement, soit près de 600kg/par jour, soit 9 tonnes en 15 jours) quelques riverains ont avoué avoir été "traumatisés" par cette proximité.
Plusieurs plaintes ont d'ailleurs été déposées pour une série de vols sur La Couronne mais aussi Carro où barbecues, transats mais aussi divers matériels ont disparu.
"Certains se sont introduits dans nos établissements, et se sont mal comportés", témoigne un professionnel du tourisme sur place.
Nous avons reçu des demandes de remboursement de la part de vacanciers qui nous ont reproché de ne pas les avoir avertis que notre camping était implanté à proximité d'une aire d'accueil, déplore l'un d'eux. Nous avons recensé de nombreux avis de vacanciers furieux sur les forums de discussion. Ça va laisser des traces, c'est sûr".
Par dessus tout, les professionnels du tourisme espèrent que cet épisode fâcheux ne se reproduira plus.
Mais ils en doutent.
"Les évangélistes nous ont clairement dit qu'ils reviendront", déplore l'un d'eux.
Enfin, plus grave, de nombreuses tensions sont apparues chez les riverains, véritablement excédés par la situation.
Ainsi, selon nos informations, les services de police ont pris très au sérieux des menaces de particulier qui voulaient "mettre le feu à la pinède".
Des paroles en l'air, sans doute, mais révélatrices des nuisances générées ces quinze derniers jours.
Pour les riverains mais aussi pour la municipalité, il était temps !
Car si l'accueil des gens de voyages est une tradition martégale, leur invasion comme cela s'est produit ces dernières semaines - 400 caravanes recensées sur la commune et quatre missions évangélistes - relève davantage de l'agression que du droit d'accueil.
En effet, les évangélistes, on s'en souvient, ont rallié la commune littorale et se sont implantés là où bon leur semblait au prétexte que l'aire d'accueil - située sur Istres - ne leur convenait pas.
Il est vrai que cette dernière n'est pas configurée pour accueillir autant de caravanes.
Aussi, en surfant sur les carences de la législation française - on se souvient du coup de colère de Gaby Charroux qui, estimant que sa commune était en règle en matière d'accueil des gens du voyage, il n'avait pas à subir cet événement -, les évangélistes ont pu rester quinze jours sur place sans ciller. Mais la cohabitation ne s'est pas faite sans dégâts.
Ainsi, après les montagnes de déchets laissées sur place (à la Baumaderie, selon le service de la collecte de la CAPM, six containers étaient vidés quotidiennement, soit près de 600kg/par jour, soit 9 tonnes en 15 jours) quelques riverains ont avoué avoir été "traumatisés" par cette proximité.
Plusieurs plaintes ont d'ailleurs été déposées pour une série de vols sur La Couronne mais aussi Carro où barbecues, transats mais aussi divers matériels ont disparu.
"Certains se sont introduits dans nos établissements, et se sont mal comportés", témoigne un professionnel du tourisme sur place.
Nous avons reçu des demandes de remboursement de la part de vacanciers qui nous ont reproché de ne pas les avoir avertis que notre camping était implanté à proximité d'une aire d'accueil, déplore l'un d'eux. Nous avons recensé de nombreux avis de vacanciers furieux sur les forums de discussion. Ça va laisser des traces, c'est sûr".
Par dessus tout, les professionnels du tourisme espèrent que cet épisode fâcheux ne se reproduira plus.
Mais ils en doutent.
"Les évangélistes nous ont clairement dit qu'ils reviendront", déplore l'un d'eux.
Enfin, plus grave, de nombreuses tensions sont apparues chez les riverains, véritablement excédés par la situation.
Ainsi, selon nos informations, les services de police ont pris très au sérieux des menaces de particulier qui voulaient "mettre le feu à la pinède".
Des paroles en l'air, sans doute, mais révélatrices des nuisances générées ces quinze derniers jours.
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