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mercredi 1 juillet 2015

Christiane Taubira et ses délires pseudo-psychologiques de bazar…

                                                    



Le 01/07/2015


Nous voici, une fois encore, repartis dans les délires pseudo-psychologiques de bazar, qui font du délinquant une victime de la société. Cette vieille conception qui fleure bon le socialisme hugolien du XIXe siècle a montré son échec complet.

Place Vendôme, on ne s’ennuie pas.
Non seulement parce que les têtes tombent si vite qu’il faut chaque fois s’habituer à tel nouveau directeur de cabinet ou à tel chef de service, mais encore parce que les idées de génie se suivent et ne se ressemblent pas.
La dernière invention s’appelle « accompagnement thérapeutique ».
Il s‘agit d’un projet pilote expérimenté au tribunal correctionnel de Bobigny, l’un des plus encombrés de France, qui pourra désormais proposer aux personnes poursuivies pour consommation d’alcool ou de drogues une thérapie visant à les libérer de l’addiction et à prévenir la récidive, en alternative à la prison.
 Les mauvaises langues diront que ce projet est inutile, puisqu’il y a belle lurette que les consommateurs de drogues ne vont plus en prison.
D’ailleurs, pour y aller, il faudrait qu’ils soient poursuivis.
 À l’exception de la conduite en état alcoolique ou sous l’empire de stupéfiant, pochtrons, héroïnomanes, cannabisophiles et autres consommateurs de produits illicites ne risquent strictement rien, pourvu qu’ils ne se fassent pas prendre trop souvent par le même policier.
Et encore…
Alors, lutter contre la récidive…
 Inutile encore parce que ce projet fumeux procède de la fameuse culture de l’excuse si répandue dans l’institution judiciaire française, et notamment de la « conférence de consensus sur la prévention de la récidive » instituée en 2012 par Christiane Taubira, composée d’un aréopage de personnes convaincues de la justesse de leurs idées sous la présidence de la très socialiste Nicole Maestracci, Premier Président de la Cour d’Appel de Rouen, et récompensée de ses bons et loyaux services par une opportune nomination au Conseil Constitutionnel quelques semaines avant la promulgation de la Loi Taubira sur le mariage homosexuel.
Une conférence de consensus unanime dans son souhait de supprimer tout ce qui, dans la loi pénale, permettait de lutter vraiment contre la récidive, par exemple les peines-plancher.
L’idée majeure de cette conférence est la réinsertion, un argument de mauvaise plaidoirie d’avocat débutant.
 Or, on ne réinsère des délinquants que par la sanction, par l’obligation de suivre des règles strictes et d’accepter la contrainte de normes sociales.
 Pas en leur proposant des activités Bisounours dérisoires.


Inutile enfin parce qu’inefficace.
 En effet, selon les premiers chiffres, annoncés par une note de 2010 du ministère canadien de la sécurité publique, la récidive baisserait de 4 à 8 % !
 Un succès, incontestablement…
 Nous voici, une fois encore, repartis dans les délires pseudo-psychologiques de bazar, qui font du délinquant une victime de la société.
Cette vieille conception qui fleure bon le socialisme hugolien du XIXe siècle a montré son échec complet.


Le seul moyen de réduire la récidive, les juges de l’application des peines le savent, c’est de sanctionner rapidement et fermement, sans excès, mais sans état d’âme.


 Une conception radicalement différente de celle du ministre de la Justice.


Mais il est vrai que Christiane Taubira est elle-même bénéficiaire, en politique, de sa propre conception des choses : sa nocivité est connue, ses critiques par rapport à la ligne du gouvernement sont quotidiennes, mais elle n’a jamais été écartée d’un ministère régalien qu’elle ne semble conserver que grâce à sa propension à la récidive permanente.


 Malheureusement, la lutte contre la récidive ne s’applique pas aux affaire publiques.


Sinon, nul doute que Madame Taubira serait la première à qui cette intéressante initiative pourrait s’appliquer.

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