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vendredi 5 juin 2015

Marisol Touraine : «Le chemin de François Hollande ne s'arrête pas en 2017»

Par Gaëtane Morin et Nathalie Schuck | 04 Juin 2015, 18h37 | MAJ : 04 Juin 2015, 21h38

Pour Marisol Touraine, François Hollande est «un homme qui aime profondément la France et les Français, il veut le meilleur pour eux. Il est celui qui a fait entrer la gauche française dans le réformisme du quotidien. Il a pris des risques, il a engagé la France sur la voie d’une modernisation qui n’avait que trop tardé».

Pour Marisol Touraine, François Hollande est «un homme qui aime profondément la France et les Français, il veut le meilleur pour eux. Il est celui qui a fait entrer la gauche française dans le réformisme du quotidien. Il a pris des risques, il a engagé la France sur la voie d’une modernisation qui n’avait que trop tardé». LP/F. Méréo

A peine sortie du débat sur sa loi, la ministre de la Santé revient dans l’arène politique avant le congrès du PS : Hollande candidat, les écolos au gouvernement, le FN mieux représenté au Parlement... Un entretien qui décoiffe à lire dans «Le Parisien Magazine» vendredi !



Tourner la page des dissensions internes et préparer la présidentielle de 2017 : voilà l’enjeu du congrès du PS qui s’ouvre ce vendredi, à Poitiers (Vienne), pour une grand-messe de trois jours.
 La ligne gouvernementale, soutenue par Martine Aubry, a été approuvée par les militants qui ont reconduit Jean-Christophe Cambadélis au poste de premier secrétaire du parti.

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, exhorte socialistes et écologistes à se rassembler derrière François Hollande, et se déclare favorable à l’introduction de la proportionnelle aux législatives, car elle n’estime pas « normal » que le Front national soit aussi peu représenté au Parlement.



Un entretien à lire en intégralité vendredi dans «Le Parisien Magazine».

Seulement 75 000 militants ont voté pour définir la ligne du parti avant le congrès de Poitiers de ce week-end… Le PS est-il mort ?

Marisol Touraine : Arrêtons avec le pessimisme !
Ce que je retiens de ce vote, c’est que le PS soutient, dans sa très large majorité, notre action réformiste.
 Si l’on veut gagner la présidentielle de 2017, l’heure n’est plus à la contestation de la ligne gouvernementale, mais au rassemblement et à la mobilisation.
Je n’admets pas qu’on nous accuse de mener une politique de droite, libérale, qui ne s’intéresserait qu’aux entreprises et pas aux salariés, parce que c’est faux.
Et je regrette que le Parlement ait été le terrain de nos débats avec les frondeurs.

Comment renouer avec vos électeurs, qui  s’abstiennent massivement depuis 2012 ?

Nous avons engagé la réforme du collège et fait voter de nouveaux droits : le compte pénibilité, la prime d’activité pour les travailleurs modestes, la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt, la réforme du tiers payant…
Ce sont des mesures de progrès et de justice, des mesures de gauche ! Il faut le dire avec plus de force.

Comment réagissez-vous aux attaques de Nicolas Sarkozy, lors du congrès du parti Les Républicains, dimanche dernier ?

Qu’un ancien président de la République ait tenu des propos d’une telle violence et d’une telle petitesse (il a notamment accusé le PS d’avoir « trahi » la République, NDLR) me semble inouï.
 Il n’est pas sorti du débat du second tour de la présidentielle de 2012.
Son seul moteur, c’est la revanche personnelle.

Et vous n’avez aucun doute : François Hollande sera candidat en 2017 ?

Les conditions sont aujourd’hui réunies pour lui permettre d’aller vers une candidature.

Sauf qu’il n’a pas réduit le chômage, et il en a fait une condition sine qua non…


Nous faisons tout ce qu’il faut pour obtenir des résultats.
Les signes de reprise sont là, la croissance repart plus fort qu’ailleurs.
 Cette année doit être celle d’un nouveau départ.
Il faut démonter le discours du « rien n’a été fait » et mettre en perspective notre bilan, notamment sur les plans éducatif, social et écologique.

En quoi ferait-il un bon candidat ?


C’est un homme qui aime profondément la France et les Français, il veut le meilleur pour eux.
Il est celui qui a fait entrer la gauche française dans le réformisme du quotidien.
 Il a pris des risques, il a engagé la France sur la voie d’une modernisation qui n’avait que trop tardé.
 La France des années 2000, c’était une France restée sous cloche, comme si elle n’avait pas perçu que le monde autour d’elle se transformait.
François Hollande a ouvert portes et fenêtres, il a donné aux entreprises les moyens d’aller de l’avant, de reconquérir leur place.
C’est un chemin qui ne s’arrête pas en 2017.
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