Le 04/06/2015
La communauté asiatique est au bout du rouleau.
La communauté asiatique est au bout du rouleau.
(Le premier qui ajoute « de printemps » file dans le bureau de Dominique Jamet.)
Donc, le 26 mai dernier, excédée par l’insécurité, ladite communauté a fait parvenir au trio Valls-Cazeneuve-Hidalgo une pétition réunissant 25.000 signataires remontés comme des coucous contre les agressions dont elle fait les frais.
Dans la lettre jointe, les plaignants précisent que « dans les quartiers fréquentés par les ressortissants asiatiques, les sites touristiques, ou encore les centres commerciaux, les habitants ou touristes asiatiques sont souvent les cibles d’agressions, de nombreux cambriolages et braquages parfois très violents ».
Sommet de ce constat : une restauratrice chinoise tuée à coups de marteau à Aulnay-sous-Bois tandis que son mari était battu à coups de barre métallique par des ressortissants hongrois.
Vivons ensemble et que le meilleur gagne.
À Paris, dans le quartier de Belleville, quelques manifestations d’Asiatiques contre la délinquance avaient déjà eu lieu sans que le trio évoqué plus haut ne bouge une oreille.
Envoyer une pétition à ces trois-là relève donc d’un optimisme à toute épreuve.
Un autre passage de la lettre destinée aux mousquetaires de l’inaction vient confirmer le niveau exceptionnellement élevé de cet optimisme, puisque les signataires de la pétition réclament, dans un élan d’innocence qui fait plaisir à voir, « des mesures coercitives plus fermes face à ces violences enracinées dans la société ».
C’est charmant.
Bien que non asiatique, le buraliste de Montpellier qui voit son agresseur ressortir libre alors qu’il l’avait attaqué armé d’un 6,35 réclame à peu près la même chose.
Et bon nombre de citoyens avec lui.
Pendant ce temps-là, François Hollande reçoit JoeyStarr…
En tant que représentant de la communauté des petites frappes de la banlieue parisienne, il y va lui aussi de sa pétition dont il est le seul signataire.
Il veut champagne, petits fours et salons dorés.
Le chef de l’État comprend sa demande et s’exécute…
Il est du côté des petits, des brimés, des emprisonnés injustement.
Le romantisme populaire veut que l’emprisonné le soit à tort.
C’est comme ça et Hollande en est.
Il y croit dur comme fer.
Comment décorer les délinquants les plus assidus sans choquer la population ?
Voilà plutôt la question qui préoccupe l’engeance au pouvoir.
La communauté asiatique peut rouler sa pétition et l’agrémenter de quelques crudités assorties d’une demi-crevette…
Et la faire manger à Bernard Cazeneuve un jour qu’il sera de passage dans un restaurant du XIIIe arrondissement.
(Le premier qui ajoute « de printemps » file dans le bureau de Dominique Jamet.)
Donc, le 26 mai dernier, excédée par l’insécurité, ladite communauté a fait parvenir au trio Valls-Cazeneuve-Hidalgo une pétition réunissant 25.000 signataires remontés comme des coucous contre les agressions dont elle fait les frais.
Dans la lettre jointe, les plaignants précisent que « dans les quartiers fréquentés par les ressortissants asiatiques, les sites touristiques, ou encore les centres commerciaux, les habitants ou touristes asiatiques sont souvent les cibles d’agressions, de nombreux cambriolages et braquages parfois très violents ».
Sommet de ce constat : une restauratrice chinoise tuée à coups de marteau à Aulnay-sous-Bois tandis que son mari était battu à coups de barre métallique par des ressortissants hongrois.
Vivons ensemble et que le meilleur gagne.
À Paris, dans le quartier de Belleville, quelques manifestations d’Asiatiques contre la délinquance avaient déjà eu lieu sans que le trio évoqué plus haut ne bouge une oreille.
Envoyer une pétition à ces trois-là relève donc d’un optimisme à toute épreuve.
Un autre passage de la lettre destinée aux mousquetaires de l’inaction vient confirmer le niveau exceptionnellement élevé de cet optimisme, puisque les signataires de la pétition réclament, dans un élan d’innocence qui fait plaisir à voir, « des mesures coercitives plus fermes face à ces violences enracinées dans la société ».
C’est charmant.
Bien que non asiatique, le buraliste de Montpellier qui voit son agresseur ressortir libre alors qu’il l’avait attaqué armé d’un 6,35 réclame à peu près la même chose.
Et bon nombre de citoyens avec lui.
Pendant ce temps-là, François Hollande reçoit JoeyStarr…
En tant que représentant de la communauté des petites frappes de la banlieue parisienne, il y va lui aussi de sa pétition dont il est le seul signataire.
Il veut champagne, petits fours et salons dorés.
Le chef de l’État comprend sa demande et s’exécute…
Il est du côté des petits, des brimés, des emprisonnés injustement.
Le romantisme populaire veut que l’emprisonné le soit à tort.
C’est comme ça et Hollande en est.
Il y croit dur comme fer.
Comment décorer les délinquants les plus assidus sans choquer la population ?
Voilà plutôt la question qui préoccupe l’engeance au pouvoir.
La communauté asiatique peut rouler sa pétition et l’agrémenter de quelques crudités assorties d’une demi-crevette…
Et la faire manger à Bernard Cazeneuve un jour qu’il sera de passage dans un restaurant du XIIIe arrondissement.
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