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jeudi 7 mai 2015

L’aveuglement ridicule de François Hollande, cause du drame de la France







Le 07/05/2015

S’il est un mérite que l’on ne peut contester à François Hollande, c’est celui de ne pas avoir peur du ridicule.

 Passons sur ses escapades puériles à moto et ses comportements maladroits dans les circonstances les plus officielles (à Tokyo ou Tunis, pour n’en citer que deux exemples).
Son adhésion régulière aux idées positives qu’il s’impose le conduit immanquablement à considérer que celles-ci sont de l’ordre du probable et non du possible, tant sa bonne étoile lui paraît disposée à lui ouvrir les voies de la réussite.
Or, le réel démontre souvent qu’il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir, quels que soient, par ailleurs, la confiance et le moral qui vous animent.
 Face au mur, il sait parfois le contourner pour préserver ce qui lui semble essentiel, même si ça ne l’est pas généralement.
Après s’être durablement payé de mots, notre Président sait se défausser pour reprendre son autosuggestion sur un autre sujet, et refiler le problème encombrant à un collaborateur.
 Rebsamen connaît le prix de ce stratagème avec le « chômage », tout comme madame Royal avec l’écotaxe ou Fessenheim.
D’autres, comme Montebourg, l’on payé.

Aujourd’hui, Hollande énonce, en privé, une prophétie autoréalisatrice selon laquelle il aurait toutes les chances d’être réélu en 2017.
À cela, il voit une raison : le retour « vraisemblable » de la croissance qui lui permettra de battre la droite au premier tour et de s’imposer en toute logique au second contre une candidate qu’il considère, avec mauvaise foi et opportunisme, hors du cadre républicain.
Mais comment croire au retour de l’expansion, tant on sent chez lui une incapacité rédhibitoire à démêler le réel de l’imaginaire ?


 Le réel, aujourd’hui, est constitué d’une multitude d’occasions permettant le désendettement, la libération des inhibitions entrepreneuriales et le retour de la confiance, les moteurs du développement.


 Le réel, c’est la baisse du prix des énergies, c’est le rééquilibrage de l’euro par rapport au dollar, ce sont les taux hyper favorables des marchés, c’est une situation qui profite à tant de pays.


Mais François Hollande semble ignorer cela, comme il refuse d’envisager une simple étude sur une exploitation propre des gisements colossaux du gaz de schiste qui dorment sous notre sol.


Son imaginaire est bien au-dessus de tout cela.


 Il ne pense qu’à son destin et aux modalités politiques de sa réalisation.


 À mentir comme le Pierrot de la fable, son crédit a disparu.


À ne rien concéder aux évidences du présent, son espérance est pitoyable.


Mais il n’a d’autre ambition que celle-ci.


 Ce constat serait celui du ridicule s’il n’était celui du drame de la France.

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