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dimanche 31 mai 2015

La Commission européenne contre les peuples européens

                                                    


Le 31/05/2015


Nous y voici donc : la France est désormais invitée par la Commission européenne à accueillir 9.127 clandestins supplémentaires.


 Provenant majoritairement d’Érythrée et de Syrie, ces derniers représentent le « quota » attribué à la France par les commissaires, sur les 60.000 demandeurs d’asile qui devraient donc être répartis entre les pays membres de l’Union européenne.
Cette invitation ressemble fort à une injonction de la part d’une Union européenne qui fait donc le choix d’imposer à chaque pays une partie du chaos migratoire plutôt que de lutter, en amont, contre la submersion et, en tout premier lieu, contre les milices et mafias qui s’enrichissent sur l’émigration et l’immigration de chaque côté de la Méditerranée.
L’Union européenne devait protéger les frontières extérieures de l’espace Schengen, elle en est désormais rendue à imposer aux nations encore davantage d’immigration !
Bien plus qu’une démission, c’est une trahison.

Ces quotas de « réfugiés » viennent en effet s’ajouter à l’immigration clandestine désormais massive et l’immigration légale (soit autour de 200.000 entrées par an en France), dont les Français ne veulent pas davantage que de l’illégale, d’ailleurs.
Cette affaire des « quotas » pourrait bien constituer une des dernières étapes du divorce entre l’Union européenne et les peuples européens.
Juncker, le président luxembourgeois de la Commission (membre du Parti populaire européen, et donc allié des Républicains, ce qui condamne par avance les rodomontades provenant des membres de ce parti), n’a sans doute pas pris la mesure de la colère qui gronde au cœur des vieilles patries.
Les peuples d’Europe vivaient déjà mal la perte progressive de leur souveraineté, c’est-à-dire de la capacité à décider de leur avenir ; ils ne toléreront sans doute pas que désormais l’Union s’en prenne à leur identité.
Après avoir privé les peuples d’une partie de leur droit à disposer d’eux-mêmes, on entend à présent les empêcher de demeurer eux-mêmes !
Et cela avec la passivité, et souvent la complicité, de la majorité des gouvernements des États membres, il ne faut jamais cesser de le rappeler.
La trahison n’est pas que démocratique ou politique, elle est profonde, symbolique, philosophique, civilisationnelle.
Cette Union européenne est devenue une anti-Europe, à l’opposé de l’identité profonde de notre civilisation.
 La prétendue construction européenne s’apparente désormais à une véritable destruction européenne !


 Dans un espace qui a toujours reconnu et promu la liberté des communautés culturelles que sont les peuples et des communautés politiques que sont les nations, elle masque derrière une appellation usurpée un projet idéologique, bien éloigné aussi – il faut le reconnaître – de la pensée des démocrates-chrétiens qui l’ont portée sur les fonts baptismaux et dont la plupart n’étaient pas, eux, dénués d’une véritable conscience civilisationnelle.


Samedi dernier, des jeunes militants de Génération identitaire ont courageusement occupé pendant plusieurs heures la représentation parisienne de la Commission européenne pour dénoncer « la passivité dans la lutte contre l’immigration clandestine, l’accueil systématique des bateaux de clandestins, la folle politique des quotas par pays ».


 Eux qui s’affirment à la fois patriotes et défenseurs de l’Europe-civilisation ne pouvaient sans doute choisir meilleure cible !

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