Le 06/05/2015
La loi sur la réforme du droit d’asile n’est pas encore votée que M. Cazeneuve, hier à Calais, donnait déjà des signes clairs de son échec prévisible à court terme.
La France n’en peut mais, la France n’en peut plus.
Mais la France peut quand même.
La France peut quand même accueillir toujours plus de réfugiés.
C’est, en quelque sorte, le message lancé hier par le doux Bernard Cazeneuve, en visite pastorale à Calais, affirmant qu’il faut faire comprendre clairement aux migrants que « l’asile en France est la meilleure chance pour eux ».
On imagine que le message est passé 5 sur 5.
Un message qui vient à peine trois semaines après le rapport de la Cour des comptes sur le droit d’asile, rapport qui a fait grand bruit, on se souvient.
Ce rapport soulignait le fait que la politique d’asile était aujourd’hui la principale source d’arrivée de clandestins en France, ce qui fit pousser des cris d’orfraie à nombre d’associations.
En des termes choisis, la Cour des comptes considère donc que cette politique fonctionne comme une pompe aspirante.
On notera d’ailleurs que, curieusement, le gouvernement semble beaucoup moins enclin à suivre les recommandations des magistrats de la rue Cambon sur ce sujet que celles visant à remettre en cause, par exemple, la politique familiale !
On a ses sujets de prédilection à gauche pour réduire la dépense publique, que voulez-vous…
Ce message du ministre de l’Intérieur intervient aussi, comme par hasard, au moment où le Sénat va examiner les 7, 11 et 18 mai en séance publique le projet de loi relatif à la réforme de l’asile, adopté par l’Assemblée nationale le 16 décembre 2014.
La présentation des enjeux de ce projet (site du Sénat) mentionne le fait que le système est « à bout de souffle », que le nombre de demandeurs d’asile a presque doublé en sept ans (65.894 en 2013, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur).
Le gouvernement propose de réformer ce droit sur deux grands axes : le renforcement des garanties des personnes ayant besoin d’une protection internationale et la réduction des délais d’attente.
Donc, un projet de loi qui permettra tout simplement d’augmenter le débit de la pompe.
Toujours dans cette présentation des enjeux sur le site du Sénat, l’on nous précise que cette réforme se fera à coût constant, soit avec un budget de 600 millions d’euros par an (la Cour des comptes parle, elle, d’un coût global, avec les déboutés, de 2 milliards).
Comment, du reste, ne pas douter du sérieux, voire de la sincérité de ce chiffre, lorsqu’on observe ce qui se passe aujourd’hui en Méditerranée ?
Si les chiffres ont doublé en sept ans, pourquoi ne doubleraient-t-ils pas (voire plus) dans les sept prochaines années ?
La loi sur la réforme du droit d’asile n’est pas encore votée que M. Cazeneuve, hier à Calais, donnait déjà des signes clairs de son échec prévisible à court terme.
En effet, en encourageant les migrants à demander le droit d’asile – « trop de migrants qui pourraient bénéficier de l’asile en France hésitent encore », a-t-il affirmé -, le ministre de l’Intérieur encourage tout simplement l’immigration clandestine.
Mais la France, pour les socialistes, peut encore et toujours plus…
Mais la France peut quand même.
La France peut quand même accueillir toujours plus de réfugiés.
C’est, en quelque sorte, le message lancé hier par le doux Bernard Cazeneuve, en visite pastorale à Calais, affirmant qu’il faut faire comprendre clairement aux migrants que « l’asile en France est la meilleure chance pour eux ».
On imagine que le message est passé 5 sur 5.
Un message qui vient à peine trois semaines après le rapport de la Cour des comptes sur le droit d’asile, rapport qui a fait grand bruit, on se souvient.
Ce rapport soulignait le fait que la politique d’asile était aujourd’hui la principale source d’arrivée de clandestins en France, ce qui fit pousser des cris d’orfraie à nombre d’associations.
En des termes choisis, la Cour des comptes considère donc que cette politique fonctionne comme une pompe aspirante.
On notera d’ailleurs que, curieusement, le gouvernement semble beaucoup moins enclin à suivre les recommandations des magistrats de la rue Cambon sur ce sujet que celles visant à remettre en cause, par exemple, la politique familiale !
On a ses sujets de prédilection à gauche pour réduire la dépense publique, que voulez-vous…
Ce message du ministre de l’Intérieur intervient aussi, comme par hasard, au moment où le Sénat va examiner les 7, 11 et 18 mai en séance publique le projet de loi relatif à la réforme de l’asile, adopté par l’Assemblée nationale le 16 décembre 2014.
La présentation des enjeux de ce projet (site du Sénat) mentionne le fait que le système est « à bout de souffle », que le nombre de demandeurs d’asile a presque doublé en sept ans (65.894 en 2013, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur).
Le gouvernement propose de réformer ce droit sur deux grands axes : le renforcement des garanties des personnes ayant besoin d’une protection internationale et la réduction des délais d’attente.
Donc, un projet de loi qui permettra tout simplement d’augmenter le débit de la pompe.
Toujours dans cette présentation des enjeux sur le site du Sénat, l’on nous précise que cette réforme se fera à coût constant, soit avec un budget de 600 millions d’euros par an (la Cour des comptes parle, elle, d’un coût global, avec les déboutés, de 2 milliards).
Comment, du reste, ne pas douter du sérieux, voire de la sincérité de ce chiffre, lorsqu’on observe ce qui se passe aujourd’hui en Méditerranée ?
Si les chiffres ont doublé en sept ans, pourquoi ne doubleraient-t-ils pas (voire plus) dans les sept prochaines années ?
La loi sur la réforme du droit d’asile n’est pas encore votée que M. Cazeneuve, hier à Calais, donnait déjà des signes clairs de son échec prévisible à court terme.
En effet, en encourageant les migrants à demander le droit d’asile – « trop de migrants qui pourraient bénéficier de l’asile en France hésitent encore », a-t-il affirmé -, le ministre de l’Intérieur encourage tout simplement l’immigration clandestine.
Mais la France, pour les socialistes, peut encore et toujours plus…
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