Le 21/05/2015
Continuons donc à donner des leçons au monde entier, cela nous permet de ne pas voir que c’est chez nous que s’installe un régime idéologue qu’il n’est plus possible de contester autrement qu’avec des mots.
Les jeux sont faits, rien ne va plus.
Le décret relatif à la réforme des collèges est paru ce matin au Journal officiel alors même que madame Belkacem nous jurait hier, la main sur le cœur, qu’elle était dans une logique d’écoute et de concertation.
On notera le cynisme de cette parodie d’écoute alors que les imprimeries étaient en train de tourner à plein régime juste derrière elle.
J’en suis arrivé à ne plus me formaliser quand ce gouvernement ment, tant c’est une seconde nature en socialie.
Je ne reviendrai pas, non plus, sur le fond de cette réforme, qui s’apparente selon moi à un des plus plus grands génocides culturels qu’ait jamais connus ce pays.
Le gouvernement fonctionne de cette manière depuis trois ans : fuite en avant comme s’ils savaient que leurs jours étaient comptés.
Passage en force sur le mariage pour tous, 49-3 pour la loi Macron et, à présent, le bulldozer du décret pour la réforme des collèges.
Comme madame Belkacem pense déjà que des philosophes peuvent être de « pseudo-intellectuels », je vous laisse imaginer ce qu’elle pense de mon avis, ou du vôtre.
Ici est tout le problème de la méthode de gouvernance de ce gouvernement qui ne gouverne plus rien mais s’accroche désespérément à ses privilèges.
François Hollande déclarait lui-même en 2006 : « Je pense qu’il y a forcément un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. La réalité change trop vite, les circonstances provoquent des accélérations ou, à l’inverse, des retards, des obstacles surgissent, des événements surviennent […] Le devoir de vérité, c’est d’être capable de dire : “Nous revenons devant la majorité, peut-être même devant le corps électoral afin de retrouver un rapport de confiance”. »
La suite, on la connaît : le Parti socialiste a perdu toutes les élections sans exception depuis 2012.
Le Parti socialiste a passé toutes ses réformes contre l’avis de l’opinion publique.
Le Parti socialiste gouverne actuellement avec 16 % d’opinions favorables. Le pouvoir est en place contre 84 % des Français.
J’aime les mots et leur sens, aussi suis-je repassé par le Larousse pour y trouver ce qui s’approchait le plus de la situation actuelle.
Voici ce que j’ai trouvé : « Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire. »
Je vous laisse imaginer à quel mot se rapporte cette définition.
Toujours est-il qu’en matière de contre-pouvoir, nous n’avons rien, ou presque : des organismes purement consultatifs (la Cour des comptes, par exemple), un Sénat qui n’a qu’un pouvoir de ralentissement des lois promues, assorti à un mépris du peuple de chaque instant.
En matière d’opposition politique, gageons que Manu aux grosses veines et à la main tremblante prendra soin de continuer à diriger la justice contre Nicolas Sarkozy et à passer les finances du FN à la moulinette.
Et comme on ne livre pas de canoës aux autoritaires, il faudra aussi nous débarrasser de nos deux Mistral.
Continuons donc à donner des leçons au monde entier, cela nous permet de ne pas voir que c’est chez nous que s’installe un régime idéologue qu’il n’est plus possible de contester autrement qu’avec des mots.
Et pour combien de temps encore ?
Le décret relatif à la réforme des collèges est paru ce matin au Journal officiel alors même que madame Belkacem nous jurait hier, la main sur le cœur, qu’elle était dans une logique d’écoute et de concertation.
On notera le cynisme de cette parodie d’écoute alors que les imprimeries étaient en train de tourner à plein régime juste derrière elle.
J’en suis arrivé à ne plus me formaliser quand ce gouvernement ment, tant c’est une seconde nature en socialie.
Je ne reviendrai pas, non plus, sur le fond de cette réforme, qui s’apparente selon moi à un des plus plus grands génocides culturels qu’ait jamais connus ce pays.
Le gouvernement fonctionne de cette manière depuis trois ans : fuite en avant comme s’ils savaient que leurs jours étaient comptés.
Passage en force sur le mariage pour tous, 49-3 pour la loi Macron et, à présent, le bulldozer du décret pour la réforme des collèges.
Comme madame Belkacem pense déjà que des philosophes peuvent être de « pseudo-intellectuels », je vous laisse imaginer ce qu’elle pense de mon avis, ou du vôtre.
Ici est tout le problème de la méthode de gouvernance de ce gouvernement qui ne gouverne plus rien mais s’accroche désespérément à ses privilèges.
François Hollande déclarait lui-même en 2006 : « Je pense qu’il y a forcément un exercice de vérification démocratique au milieu de la législature. La réalité change trop vite, les circonstances provoquent des accélérations ou, à l’inverse, des retards, des obstacles surgissent, des événements surviennent […] Le devoir de vérité, c’est d’être capable de dire : “Nous revenons devant la majorité, peut-être même devant le corps électoral afin de retrouver un rapport de confiance”. »
La suite, on la connaît : le Parti socialiste a perdu toutes les élections sans exception depuis 2012.
Le Parti socialiste a passé toutes ses réformes contre l’avis de l’opinion publique.
Le Parti socialiste gouverne actuellement avec 16 % d’opinions favorables. Le pouvoir est en place contre 84 % des Français.
J’aime les mots et leur sens, aussi suis-je repassé par le Larousse pour y trouver ce qui s’approchait le plus de la situation actuelle.
Voici ce que j’ai trouvé : « Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire. »
Je vous laisse imaginer à quel mot se rapporte cette définition.
Toujours est-il qu’en matière de contre-pouvoir, nous n’avons rien, ou presque : des organismes purement consultatifs (la Cour des comptes, par exemple), un Sénat qui n’a qu’un pouvoir de ralentissement des lois promues, assorti à un mépris du peuple de chaque instant.
En matière d’opposition politique, gageons que Manu aux grosses veines et à la main tremblante prendra soin de continuer à diriger la justice contre Nicolas Sarkozy et à passer les finances du FN à la moulinette.
Et comme on ne livre pas de canoës aux autoritaires, il faudra aussi nous débarrasser de nos deux Mistral.
Continuons donc à donner des leçons au monde entier, cela nous permet de ne pas voir que c’est chez nous que s’installe un régime idéologue qu’il n’est plus possible de contester autrement qu’avec des mots.
Et pour combien de temps encore ?
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